Radio-Canada (Québec)
La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) vient d’approuver des mesures pour réduire les impacts du moratoire empêchant la construction de nouvelles résidences dans la section nord de la couronne de Québec. L’interdiction sera levée, mais il faudra, au cas par cas, trouver des solutions pour réduire les impacts environnementaux.
Une décision politique humaine (Le Maire de Québec) Le Soleil (Pierre-André Normandin)
8 mars 2011 à 16 h 09
Comme quoi l’étalement urbain trouve en large partie son explication dans la faiblesse des structures politiques et leur incapacité à accoucher de réglementation à l’échelle métropolitaine. On a beau claironner comme le maire de Québec qu’il faut densifier le centre, la périphérie croît toujours. Avec la bénédiction des acteurs politiques.
« Le droit au développement », disent les municipalités de la couronne nord, a tout de même des conséquences sur l’organisation existante. Et si il y a croissance, l’ambition urbaine, il faut des solutions en ce sens. Des réseaux d’égouts et d’aqueducs, notamment. Qu’ils soient responsables de leur propre étalement. Comme j’ai bien connu Stoneham il y a une vingtaine d’années, je sais qu’il y a un village, dont on a déplacé plusieurs services du centre vers de nouveaux développements. Or, ce que j’en ai vu lorsque je suis allé il y a deux ans, c’est que le coeur du village se meurt. Bref, on construit et on déconstruit ailleurs. Ils sont incapables d’avoir une politique de développement local. Comment espérer qu’ils aient une vision métropolitaine ?
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8 mars 2011 à 16 h 26
L’article du Soleil est beaucoup plus complet.. : http://bit.ly/fGoTta
C’est un peu surprenant tout ça.. en tant que tel il n’existe pas de droits acquis pour ce genre de terrains. J’aimerais bien savoir ce qui a fait changer la ville d’idée comme ça.
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10 mars 2011 à 00 h 22
N’y a-t-il réellement pas de droits acquis?
Si tu achète un terrain sur lequel il est permis de se construire, ça te donne le droit de te construire (suivant un plan d’implantation qui doit être accepté) il me semble. Mais peut-être pas non plus, sinon on n’aurait probablement jamais pu enlever ce « droit » en premier lieu.
On parle même de cas où des rues ont été faites, avec les égoûts et l’aqueduc. Ne restait plus que les maisons qu’on ne pouvait plus construire du jour au lendemain.
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11 mars 2011 à 16 h 27
C’est probablement le risque d’un recours collectif qui a fait virer la ville de bord. Car ceux qui ont acheté à gros prix des terrains zonés pour développement résidentiel et qu’ensuite ils ne peuvent plus que les vendre au prix d’une terre à bois se faisaient suffisamment fourrer dans l’histoire pour mettre les avocats là-dessus.
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8 mars 2011 à 20 h 14
L’argent des prometeurs…
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10 mars 2011 à 00 h 17
On parle de gens, dont bien des particuliers, qui ont acheté des terrains pour se construire un jour.
Et faut pas faire un drame avec quelques centaines de terrain, ce n’est pas comme si ça allait se reproduire sous peu non plus.
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9 mars 2011 à 13 h 40
En gros la CMQ plie face aux promoteurs et aux municipalités périphériques qui essaient de tirer la couverte de leur côté ($$$) au lieu de travailler pour le bien commun.
La CMQ fait-elle preuve de mollesse? hummm…
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9 mars 2011 à 19 h 18
On a aussi annoncé que la Cité verte de Saint-Sacrement allait réduire la proportion allouée aux logements locatifs, et tout transfomer en condos.
Donc je constate que les beaux principes de développement durable du maire Labeaume ne tiennent pas la route plus de quelques mois. Le bien commun ne fait pas le poids.
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Savez-vous comment pense un capitaliste? «Si on détruit la planète, les forces du marché feront qu’on en trouvera une autre.»
Savez-vous comment pense un Raëlien? «La Terre a été colonisée par des extra-terrestres».
Faque je commence à croire que des prometteux immobiliers d’une autre planète ont financé une expédition dans l’espace il y a 10 000 ans.
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