Un document à consulter. Un grand merci à M. Pierre Dubeau pour sa collaboration et l’enrichissement de notre site
Un document à consulter. Un grand merci à M. Pierre Dubeau pour sa collaboration et l’enrichissement de notre site
Voir aussi : Histoire.
18 mars 2011 à 17 h 38
Des restes des murs de l’Église Notre-Dame-de-la-Recouvrance ont déjà été localisés au sud-est de la Basilique de Québec il y a plus de 50 ans tel que le décrit un vieux panneau d’interprétation en métal situé sur la rue Buade près de la rue du Trésor.
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18 mars 2011 à 22 h 58
Ce sont les fouilles de Sylvio Dumas entreprises entre 1951 et 1957. Ces fouilles devraient être refaites avec l’expertise de l’archéologie moderne. Bien qu’il ait été dans l’erreur touchant la chapelle Champlain, il se pourrait qu’il ait visé juste concernant la résidence des Jésuites et l’église Notre-Dame-de-Recouvrance.
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19 mars 2011 à 10 h 18
Les conclusions de Carl Lavoie et de Georges Gauthier Larouche qui situent la chapelle de Champlain environ au coin des rues Buade et Du Fort sont très plausibles. De nouvelles fouilles archéologiques ?
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19 mars 2011 à 12 h 39
Je vous recommande également ce documentaire audio-visuel de 12 minutes.
http://on.fb.me/gyIKWU
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19 mars 2011 à 16 h 27
De nouvelles fouilles? Le comité Champlain pense qu’il faut d’abord remettre cette recherche sur ses rails par la diffusion des recherches de Carl Lavoie et de Georges Gauthier-Larouche de 1999. Nous avons une site facebook, que je vous invite à joindre. Nous sommes 117 membre. Une fouille avec le soutien du grand public a plus de chance de se concrétiser.
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19 mars 2011 à 18 h 01
message de l’archéologue Carl Lavoie:
« La force de la demande des citoyens ouvrira éventuellement les portes à une opération archéologique. Une concertation MCCCF, Ville de Québec, sociétés d’histoire régionales et nationales avec le Comité Champlain serait une bonne chose. »
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13 juin 2011 à 22 h 45
Question de D.M et réponse de Carl Lavoie.
Si c’est bien là que se trouvait la chapelle Champlain, j’imagine qu’il en reste bien peu le site ayant été profondément bouleversé au cours des années par des interventions successives pour faire, défaire et refaire les services d’utilités publiques. Avant de procéder un examen au géoradar, on voudra sans doute recenser ces interventions et tenter de les localiser sur le terrain afin de distinguer les parcelles qui ont été touchées de celles qui pourraient se trouver intactes encore aujourd’hui. J’imagine que cela n’a pas encore été fait?
Réponse à D.M. : L’étude que j’ai réalisée pour le Mouvement Francité en 1997 a embrassé l’ensemble des données accumulées au fils des ans (1860 à 1997) et le rapport fait le our de la question sur tous les aspects du dossier : histoire, archéologie, prospection géophysique, etc. Il y a eu effectivement de grands bouleversements des sols depuis 1670. Personnellement, je crois que les traces dans les rues sont probablement plutôt ténues. Néanmoins, compte tenu du remblayage de l’intersection au cours des ans, je pense que de telles traces pourraient subsister en profondeur aux endroits où le creusage n’a pas atteint le roc. Il devient donc possible d’espérer que des évidences archéologiques de l’occupation du site par les Hurons et, par conséquent, de la présence de restes de la chapelle funéraire de Champlain construite par le Gouverneur Huault de Montmagny puissent être mises au jour. De tels témoins archéologiques seraient-ils importants en qualité et en quantité, cela reste à voir et il ne pourra être possible de le savoir qu’à la condition de procéder à des opérations archéologiques ciblées. Pour ce faire, il importe que le Comité Champlain et ses membres obtiennent une collaboration étroite avec le service du patrimoine de la Ville de Québec. Déjà, dans le cadre de mon étude, une coupe stratigraphique «virtuelle» du secteur devant la chapelle commémorative de Mgr François de Laval avait été produite par la Ville sur la base des données cumulées pour tous les travaux devant ce secteur (fac à la rue du Trésor). La reconstitution de plusieurs coupes semblables de cinq mètres en cinq mètres qui couvriraient les rues de Buade et du Fort dans le secteur potentiel (et même de part et d’autre de ces rues) seraient un bon pas vers la détermination des potentiels archéologiques de celles-ci. C’est une première étape. Même si elle s’avérait négative, cela ne signifierait pas nécessairement que les traces auraient complètement disparu mais elle rendrait difficile l’insistance à vouloir réaliser des fouilles. Alors, des travaux d’infrastructures ou de rénovation des bâtiments qui s’élèvent dans l’environnement du secteur clé pourraient, comme cela se fait présentement, offrir l’occasion de vérifier l’hypothèse du Comité. Cependant, ce qui me laisse de l’espoir est le fait que les sous-sols de plusieurs édifices conservent des vestiges archéologiques et des sols très anciens en place (j’en ai vu) très au-dessus du socle rocheux. Les sondages effectués en 1999 sous la dalle du sous-sol du restaurant Le Relais (maintenant Le 1640, je crois) ont démontré l’existence d’un niveau de sol ancien. Il y a aussi lieu de croire que, sous la dalle du sous-sol du Darlington, que j’ai visité avec M. René Levesque, pourrait se trouver des vestiges du fort ou de la chapelle Champlain.
Nous en sommes là et il faut s’employer à poursuivre la mise à jour des informations jusqu’à aujourd’hui, tout en demeurant prudent. Il faudrait aussi créer un fonds qui permettrait au Comité d’avancer dans la direction que je viens de tracer.
CARL LAVOIE, archéologue
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