Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Communauté métropolitaine de Québec: l’étalement attaqué de front

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mai 2011 14 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

(Québec) Pour contrer l’étalement, la Communauté métropolitaine de Québec vient de se doter d’un plan d’attaque. Pour les prochaines années, en zone urbaine, les trois quarts des nouveaux logements devront être bâtis dans un milieu déjà construit. Mille hectares seront tout de même ouverts à la construction résidentielle. (…) «C’est terminé l’étalement pour quelques années», a quant à lui répliqué le maire Labeaume. Ce que vous avez devant vous, c’est un plan qui détermine le périmètre urbain, c’est-à-dire là où on construira des résidences et des commerces dans les prochaines années. Ça bloque l’étalement.»

La suite

Le Projet de Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Voir aussi : Étalement urbain.


14 commentaires

  1. Michel Beaumont

    6 mai 2011 à 07 h 14

    Essentiellement une question d’économie de coûts. La Ville ne désire pas mettre la main dans ses goussets pour développer des rues et des nouveaux quartiers car cela coûte un bras et deux jambes.

    Québec, à l’intérieur du périmètre délimité par des balises, priviligera plutôt la densification ( 5 étages ou plus en tenant compte du syndrome de San Francisco ) ou bien la densification douce ( 4 étages ou moins ). Sans oublier la chasse aux stationnements de surface, l’équilibre du tissu urbain et les services de proximité. Les murs anti-bruit de béton seront remplacés par des murs végétaux. Je manque d’espace pour tout raconter…

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  2. Michel Beaumont

    6 mai 2011 à 09 h 45

    Le syndrome de San Francisco vous accorde le droit de bâtir en hauteur jusqu’à ce que vous me faites de l’ombre. Cela peut impliquer une zone tampon également.

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  3. christiane

    6 mai 2011 à 15 h 08

    Bonjour !
    J’aimerais savoir que pense réellement les urbanistes de l’étalement urbain. Moi je pense qu’on devrait obliger les propriétaires de terres agricoles de les cultiver ou d’y planter des arbres.On ne doit pas spéculer sur les terres agricoles .

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    • Sim

      6 mai 2011 à 17 h 10

      Si les propriétaires de terres agricoles ça ne leur tentent pas (ou ça ne leur tentent plus) de planter des arbres, des légumes ou peu importe, les terres leur appartient quand même à eux, et donc c’est à eux de décider ce qu’ils font avec. Si ils veulent les vendre à des promotteurs immobiliers, soit, c’est décevant mais ça reste leur droit. Les obliger à s’en servir strictement à des fins agricoles ne me semble vraiment pas la bonne solution. On imposera quand même pas aux gens ce qu’ils doivent faire ou non!

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    • Manu

      6 mai 2011 à 23 h 59

      J’ai l’impression que c’est de plus en plus difficile de faire des profits en exploitant une terre agricole, à moins d’avoir de très grandes installations pour répartir certains coûts fixes ou rentabiliser l’achat de machinerie. Il est aussi de plus en plus difficile (et là ce n’est pas qu’une impression) de trouver des gens pour y travailler, autant des employés que des propriétaires (qui héritent d’une terre par exemple, mais qui n’ont ni le temps ni l’intérêt pour en faire quoi que ce soit).

      Les obliger à exploiter leurs terres de telle ou telle façon serait un peu comme obliger la poplation autour à acheter leurs produits, même si c’est deux fois plus cher qu’à l’épicerie.

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  4. christiane

    6 mai 2011 à 21 h 02

    On dit que la forêt boréale vaut la forêt amazonnienne pour capter les effets de serre alors il y a lieu de reboiser le plus possible …
    Mais comme on ne veut pas que québecurbain devienne québecrural
    Disons que les terres en friche autour de Québec seraient plus jolies avec des arbres ou des cultures.Et comme tout propriétaire, n’a-t-on pas le devoir de bien entretenir son terrain ?

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    • Manu

      6 mai 2011 à 23 h 52

      Laisser une terre agricole en friches, i.e., laisser la nature faire son oeuvre, peut très bien être une façon de bien entretenir son terrain.

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