Encore une belle photo haute-résolution. À noter:
- La configuration de René-Lévesque, alors appelé St-Cyrille.
- L’absence du Complexe G
- L’absence des Hôtels et de Place Québec au sud de St-Cyrille
Merci à Gilles Maheux et Denis Cloutier
Encore une belle photo haute-résolution. À noter:
Merci à Gilles Maheux et Denis Cloutier
Voir aussi : Voyage dans le temps.
6 mai 2011 à 12 h 17
Tout juste avant la construction du « Complexe G »
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6 mai 2011 à 15 h 24
Si les politiciens de cette époque avaient été visionnaires, le caractère patrimonial de la haute-ville aurait pu être mieux préservé.
Le développement d’une « ville nouvelle » avec gratte-ciels, centre des congrès, hôtels et tout le bataclan aurait pu être planifié à Sainte-Foy dès cette époque, puisque le chantier de l’université était déjà fort avancé et il était clair que la ville et ses axes routiers allaient s’y développer.
45 ans plus tard, l’université n’est toujours pas « raccordée » au reste de la ville, et Sainte-Foy a pris une allure bric-à-brac à la merci de promoteurs sans vision d’ensemble.
Mais d’autre part, les responsables du gouvernement voulaient leur symbole phallique, et la quasi-absence de télécoms rendait indispensable la proximité des nombreux édifices administratifs. Le G aurait été construit sur la colline parlementaire de toutes façons.
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6 mai 2011 à 16 h 54
C’est con quand on y pense. On a démoli des quartiers complets, densément peuplés pendant qu’en même temps on construisait des champs de bungalows.
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7 mai 2011 à 09 h 38
On vous prépare un dossier très complet sur cet époque de Québec qui sera publié la semaine prochaine. Sachez que j’ai récemment appris beaucoup sur le contexte économique, social et de santé publique des années 50 et 60 de Québec et ça risque de nuancer vos points de vue. Il faut comprendre que chaque décision est souvent la meilleure selon son époque et son contexte.
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7 mai 2011 à 10 h 48
Il faut, si on peut en avoir le temps, lire (670 pages) la biographie récemment parue sur le maire Gilles Lamontagne. Très éclairant sur ce contexte de l’époque
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7 mai 2011 à 11 h 28
… en espérant que ce dossier présente aussi le point de vue des citoyens qui ont du quitter un quartier qu’on buldozait et de ceux qui sont restés et lutté pour y demeurer alors qu’on a assisté à l’émergence des coopératives d’habitation qui ont permis de conserver un mininum de tissu social dans cette partie du centre-ville.
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6 mai 2011 à 17 h 04
La «vision» dans le temps n’était elle pas justement de construire un mini Manhattan dans ce qui était, à l’époque, le seul et unique centre-ville? Dans cette optique je crois qu’ils ont été visionnaires! Est-ce que maintenant c’est la vision que nous aurions aimé qu’ils aient? Sûrement pas! Puisque notre vision de l’avenir est différente! Il faut faire attention de bien nuancer la «vision» dans du passé puisque comme nous ils ne pouvaient pas prédire de quoi aurait l’air la ville dans un futur proche ou éloigné.
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6 mai 2011 à 19 h 46
Nous avons vu dans ce forum les esquisses du mini-Manhattan et de l’étouffement autoroutier du Vieux-Québec, qui ne s’est jamais entièrement réalisé heureusement. Ce rêve était plutôt un cauchemar.
Pendant ce temps, la «vision» de l’Université d’aller s’implanter dans un champ à la fin des années 50, et la «vision» des promoteurs qui ont bâti Place Laurier à l’entrée de la ville au début de la décennie suivante, n’a pas entraîné les décisions politiques qui auraient pu rendre ce développement un peu plus cohérent – au plan de l’esthétique et de la trame urbaine notamment.
Au fond, les vrais visionnaires n’étaient pas les ingénieurs du MTQ sur un trip d’acide, mais bien les bâtisseurs de l’université et des centres commerciaux. Tout ce qu’il manquait était un chef d’orchestre pouvant encadrer ce développement, et adapter l’offre d’infrastructures publiques aux besoins réels.
Enfin, un jour peut-être que le boulevard Laurier sera doté de vrais trottoirs, de rangées d’arbres et d’un mobilier urbain de qualité. C’est ce que toute personne intelligente aurait pu planifier dès 1964, au lieu de partir sur cette balloune de tunnel autoroutier sous le complexe G.
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7 mai 2011 à 15 h 47
Il me semble que l’actuel boulevard René Lévesque était bien « moche » à l’époque. Du gazon mal entretenu et des stationnements en guise de terre-plein. Je comprends un peu mieux pourquoi il a été transformé en semi-autoroute (où est-ce que c’était juste avant les travaux?).
C’est évident que le quartier Saint-Jean Basptiste dû cédé beaucoup de places pour le complexe G, le Delta et le Hilton. C’est sûrement une bonne chose qu’aujourd’hui on s’oppose plus à ce genre de projet avant de commettre l’irréparable. Mais je crois que la plus grande perte, c’est surtout les maisons victoriennes qui ont été rasées pour laisser place à l’horrible H.
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9 mai 2011 à 09 h 40
Le boulevard St-Cyrille a été construit aux alentours de 1965 avec une chaussée plus élevée que l’autre pour permettre l’accès au stationnement du « G » en direction ouest. Cette dénivellation rendait impossible la traversée du boulevard par des piétons entre la rue Dufferin et la rue de l’Amérique Française.
Voici un extrait d’un billet à venir :
Le boulevard St-Cyrille est composé de l’élargissement de la rue de l’Artillerie (voisine de la bibliothèque du Parlement) et l’élargissement de l’ancienne rue St-Cyrille qui était située entre l’avenue Bourlamaque et l’avenue des Érables.
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29 mai 2011 à 14 h 32
[…] Voyage dans le temps: La haute-ville en photo aérienne, 1964 | Québec Urbain […]
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