Radio-Canada (Québec)
Après les résidents du Vieux-Beauport, c’est au tour de citoyens du secteur de Jouvence, dans l’arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, de s’opposer à la politique de densification de la Ville de Québec.
Les résidents du quartier demandent un changement de zonage à la suite de l’apparition de copropriétés dans leur voisinage alors que le quartier est surtout composé de résidences unifamiliales.
Récemment, trois immeubles de copropriétés ont été construits le long du boulevard Hamel dans un secteur auparavant boisé.
10 mai 2011 à 11 h 57
Est-ce que les « immeubles » en co-propriété en question sont ceux que l’on voit sur la photo de l’article?
Si oui, c’est ridicule… C’est une grosse maison de deux étages!
Citation…
« Ce qu’on demande, c’est de diminuer la hauteur des bâtiments, donc au lieu de parler de neuf mètres, on parlerait de six mètres afin de respecter les maisons qui sont déjà établies »
Pouahahahahahaha!Honnêtement, ça se passe de commentaire c’est du nimby à l’état pur.
Étant pour la densification, je crois cependant qu’un débat sur la densification est légitime et qu’il faut bien penser à ce que l’on fait. Ceci dit, c’est déplorable de voir des citoyens monter aux barricades pour s’opposer à 3 maisons de 9m de haut. Il nuisent au débat et ne font que prouver qu’une bonne partie des gens qui sont contre le densification le sont seulement pour assurer l’immobilisme dans le voisinage de leur domicile pour des raisons excessivement individualistes.
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10 mai 2011 à 13 h 10
Ce sont des condos de trois étages qui sont situés près de Jean Gauvin.
Trois étages c’est trop et deux serait mieux. Le blvd Hamel est une horreur urbaine, le densifier ne peut que l’aider ,on a tout à gagner rien à perdre.
Cependant le problème pour ces résidents est d’avoir de nouveaux voisins…Pourtant il y a un blvd à quatre voies qu’ils pourraient partager avec les nouveaux voisins sans trop être perturbé.
Imaginons l’expropriation de tout les petits motels hideux et de construire pour une partie des 70,000 nouveaux ménages en devenir…
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10 mai 2011 à 13 h 24
« Imaginons l’expropriation de tout les petits motels hideux et de construire pour une partie des 70,000 nouveaux ménages en devenir… »
Pour exproprier un commerce, il faut défrayer ses pertes économiques sur plusieurs années d’exercice, pas seulement le bâtiment. Concernant les petits motels « miteux », leur façade qui vaut peu cher renferme peut être une activité réellement lucrative.
De plus, l’expropriation est une pensée magique que tout le monde pense applicable en un claquement de doigts. Généralement, elle s’avère un dernier recours, pouvant être traumatisant pour les personnes qui en sont « victimes » ou « bénéficiaires »…
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10 mai 2011 à 13 h 32
Comment voulez-vous construire une ville avec une pareille mentalité?
Les résidents sont contre la densification au sud de Laurier, dans le Vieux-Beauport, dans Jouvence, et mêne souvent dans les quartiers centraux, où les projets peinent à dépasser cinq étages.
Mais qu’est-ce que c’est que cette malédiction? Québec ne peut pas se développer éternellement comme si ce n’était qu’une grosse banlieue!
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10 mai 2011 à 19 h 21
Venez faire un tour dans Lebourgneuf/Neufchatel-Est… Je pourrais vous montrer plusieurs projets de densification douce qui se font sans heurter les voisins…
Meilleure intégration ou mentalité différente des résidents? Mystère…
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10 mai 2011 à 13 h 42
Il faut savoir qu’au sud du boulevard Hamel il y a un quartier bucolique qui date de la fin des années cinquante-début des années soixante. Il y a même des anciens bâtiments de ferme près de l’intersection Jean-Gauvin/Hamel. Il y a même des fermes quelques mètres plus loin vers l’ouest dans le rang St-Ange. L’aspect achitectural ainsi que la vocation urbaine des nouvelles constructions de style condo tranche vraiment dans le décor. Ces constructions sont actuellement parachutées dans la trame du quartier sans autre ordre précis que celle de la disponibilité des terrains vacants. Le résultat laisse songeur et soulève actuellement des questions. C’est de l’étalement urbain à l’état pur alors que le Maire vient tout juste de s’engager (avec raison) à combattre ce phénomène. La sortie Jean-Gauvin de l’autoroute 40 est déjà surchargée par le traffic dès 7h le matin. Je ne parlerai pas des problème de traffic aux sorties suivantes vers l’est, Le Gendre et Duplessis. De plus, il faut aussi mentionner que la Ville de Québec a judicieusement investi des grandes sommes dans la revitalisation des berges de la rivière Cap-Rouge dans le même quartier, de part et d’autre de la route Jean-Gauvin. Comment à la fois entreprendre une renaturalisation du secteur et y encourager la densification ?
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10 mai 2011 à 14 h 06
Quand donc les citoyens comprendront-ils qu’ils n’ont aucun pouvoir, sinon d’alerter les médias, et que ce sont les promoteurs qui ont tous les pouvoirs, avec la bénédiction de l’administration municipale qui salive en pensant aux taxes foncières à venir de ces projets.
Les inconvénients réels subis ou ceux appréhendés par les citoyens ne pèsent pas lourd dans la balance. La consultation préalable à l’implantation de projets doit sans doute être considérée par l’administration municipale comme un perte de temps ou une dérive pernicieuse de la démocratie …
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10 mai 2011 à 14 h 12
Mr Dumont
L’argument de l’ordre sur Hamel ne pet être soulevé car il y en a jamais eu…
Ste Foy aussi a déjà été bucolique …
Arthur
C’est un virus qui est apparu en 1977 à Ste Foy…
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10 mai 2011 à 14 h 31
C’est un virus qui est apparu en 1977 à Ste Foy…
Faut reviser ton histoire… ce virus est apparu et fut inoculé dans la peu bucolique haute-ville au début des années soixante lorsque l’administration municipale a buldozé la moitié des habitations avant d’être stoppé par des empêcheurs de tourner-en-rond sans doute ….
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10 mai 2011 à 18 h 48
Peut-être, et je dis bien, peut-être, et je ne dis pas que c’était la meileure idée du monde, que l’on se le dise, mais peut-être que si l’administration de l’époque n’avait pas eu a affronter les empêcheurs de tourner en rond, et bien peut-être que la Haute-Ville aurait une structure et une allure digne. Avez-vous déjà consulté les plans d’urbanisme de l’époque… L’ensemble proposé était cohérent. On peut être pour ou contre, mais aujourd’hui on se ramasse avec un compromis d’un peu n’importe quoi ou personne n’est satisfait. Les urbains qui veulent d’une ville déplore le manque d’édifice de hautes tailles et l’ambiance centre-ville, et les autres s’ennuient toujours du quartier que c’était à l’époque… personne n’est satisfait de la Haute-Ville, c’est un ramassis de n’importe quoi ou un hôtel de 30 étages peut cotoyer une coopérative de 2 étages.
Je ne suis ni pour ni contre, seulement, je crois que ne rien faire aurait été pertinent pour préserver le patrimoine et si on avait à faire quelque chose, on aurait du aller jusqu’au bout. Peut-être que les gens auraient pu être plus visionnaire à l’époque et décidez de tout bâtir à Ste-Foy… je ne sais pas!
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10 mai 2011 à 18 h 02
Quand on reste dans une grande ville, on reste en ville et pas en campagne.
Si on trouve que c’est trop dense une ville alors on déménage en campagne.
C’est un choix à faire. Agir soi-meme au lieu chialer contre les autres. Si on agit, on aura ce que nous on veut; si on chiale, on aura ce que les autres voudront bien nous donner.
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10 mai 2011 à 18 h 26
Moi ce qui m’inquiète c’est l’importance qu’on donne continuellement a tous les petit groupes dissident. Pour chaque projet il y aura toujours qqun contre et un journaliste pour lui mettre le micro sous la bouche et un blog pour rapporter la nouvelle, et un forum pour en jaser…
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10 mai 2011 à 19 h 39
Ayant travaillé sur des projets dans ce secteur, je confirme qu’on n’a pas fini d’en entendre parler! Encore une fois le syndrome « pas dans ma cour »! Voir des bâtiments haute-densité se batir « dans sa cour » n’est pas toujours plaisant et ça peut parfois occasionner une perte de jouissance, mais il va falloir en revenir! On ne peut pas plaire à tout le monde, seulement au maximum de gens possible! Il faut peser le pour et le contre et le « pas dans ma cour » ne pèse généralement pas grand chose lorsqu’il est venu le temps pour les municipalités d’émettre des permi$.
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10 mai 2011 à 20 h 19
Ça n’a pas d’allure, je me demande quand on auras la paix avec tout ces groupes contestataires à Québec.
Vas faloir qu’ils aceptent que la ville grossis et que la population augmente aussi. Donc ça prend plus de bâtisse et plus de construction.
S’ils ne sont pas content ben qu’ils aient vivre ailleur qu’en ville.
Les promoteurs sont prêt à investir dans de gros projet, ne les stopons surtout pas!!
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10 mai 2011 à 21 h 13
Il me semble tout à fait logique, dans un secteur de banlieue, d’avoir des immeubles commerciaux ou résidentiels de moyenne ou haute densité à proximité des grands axes, puis les zones de faible densité par la suite.
Dans ce cas-ci, ce n’est que de la densité « très moyenne » qu’on ajoute, ce qui ce juxtapose très bien à des rues d’unifamiliales. À la limite, avoir prévu le coup un peu mieux (ce qui manque sur ce boulevard) on aurait mis une rangée de duplex ou autres du genre entre les unifamiliales et les condos.
Bien sûr, si on avait voulu conserver le patrimoine pastoral, il aurait bien sûr fallu s’y prendre autrement. Ce ne semble toutefois pas être ce sur quoi les « plaignants » s’appuient dans ce cas. Probablement encore une simple résistance au changemetn.
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10 mai 2011 à 22 h 21
L’une des choses que les opposants reproche à la densification, c’est de voir la circulation automobile augmenté aux alentours de sa maison. Mais la source du problème, ce n’est pas la densification, c’est notre dépendance à l’automobile.
Je trouve un peu absurde qu’un citoyen qui a fait le choix de vivre dans un secteur aussi dépendant de l’automobile viennent ensuite se plaindre du trafic automobile généré par ses voisins. Dans un tel cas, il est lui même un problème pour ses voisins, puisqu’il possède certainement une voiture aussi. Donc il se plaint de ce qu’il fait lui même endurer à d’autres.
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11 mai 2011 à 09 h 29
D’autant plus que dans ce cas, ce seront surtout le nouveaux voisins qui verront les résidents actuels circuler dans leur rue, et bien peu l’inverse.
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11 mai 2011 à 13 h 18
@M. Dumont,
Je ne vois pas c’est quoi le lien entre « La ville vient de réaménager les berges de la rivière cap-rouge » et « la densification ».
Est-ce donc dire que pour quelque chose que l’ensemble des citoyens de la ville paye, il faut seulement en faire en profiter ceux qui étaient établis là avant???
C’est quoi ce raisonnement absurde?
Il y a plein de gens près des plaines et ça n’empêche pas que ce soit un lieu agréable…
Je comprend pas! Expliquez-vous svp.
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11 mai 2011 à 13 h 24
Pour ce qui est des NIMBY, je crois qu’en général c’est un phénomène répendu à une bonne partie de la population. Ça prouve seulement leur individualisme fort. C’est à dire qu’ils ont peur de changement, donc ne veulent pas de nouveaux venus et ces mêmes gens qui ont peur ne se sont probablement jamais eux même poser la question quand est venu le temps de s’établir où ils sont. Souvent, parce qu’ils ont été les premiers, c’est comme si tout leur était dû.
Triste.
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11 mai 2011 à 20 h 27
Les NIMBY, on va s’en ennuyer quand les BANANA vont débarquer (Build Absolutly Nothing Anywhere Near Anyone).
Et, les BANANA vont nous manquer quand les NOPE vont arriver (Not On Planet Earth)
;-)
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