* Selon l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ)
François Cattapan
Journal Habitation
Dans son mémoire présenté cette semaine à la Commission de l’aménagement du territoire, dans le cadre de la Consultation générale sur l’avant-projet de loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme (LADTU), l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ) a émis notamment le souhait que la nouvelle législation d’urbanisme favorise le développement et qu’on évite d’utiliser le secteur de l’habitation comme s’il s’agissait d’un guichet automatique pour les Villes.
Pour l’organisme patronal regroupant des entrepreneurs résidentiels l’élément le plus frappant de cet avant-projet de loi est sans contredit l’octroi de nouveaux pouvoirs aux municipalités. En effet, il est mentionné que ceux-ci pourraient leur permettre, par exemple, d’imposer aux propriétaires de nouvelles constructions résidentielles des frais qui serviraient à financer le transport en commun ou des pistes cyclables. Selon l’APCHQ, cela est inapproprié et inéquitable, puisque les coûts de services tels que le transport en commun doivent normalement être financés par les taxes foncières de tous les résidents.
13 mai 2011 à 19 h 27
Je ne vois pas vraiment le problème. Il est évident qu’un citoyen qui décide de s’établir dans un secteur où tout est à développer aura un coût pour la ville plus important que si ce même citoyen décide de s’établir dans un quartier où les services sont déjà existants. La ville n’empêche personne d’acquérir une nouvelle résidence, mais elle lui fera payer sa juste part. Est-ce la le problème, payer sa juste part ?
Mais la chose à retenir de cette article, c’est le paragraphe qui commence par « Pour l’organisme patronal regroupant des entrepreneurs résidentiels… »
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