Un appel à tous pour ce billet. M. Sylvain Trahan s’interroge sur la signification de cette pierre située coin Chemin Ste-Foy-Moncton. M. Trahan note que la pierre montre des fleurs de lys et n’a donc probablement aucun lien avec l’officier britannique Robert Monckton (qui donne son nom à la rue). Voir à ce sujet le lien toponymique de la ville de Québec.
Retrouvez cet endroit sur Google Maps.
Donc, l’enquête débute…
29 mai 2011 à 22 h 14
Il faudrait demander au propriétaire de ce terrain si il possède des informations.
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29 mai 2011 à 23 h 03
Même la Société historique de Québec ne le sait pas.
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29 mai 2011 à 23 h 02
Pour conjurer le sort du génocidaire criminel de guerre Monckton ?
Nous y retrouvons les armoiries de la France.
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29 mai 2011 à 23 h 34
J’ai demeuré en face, sur le chemin Sainte-Foy, pendant 9 ans, et je n’ai jamais pu savoir quelle était la signification. Merci de soulever la question car c’est en effet une énigme.
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29 mai 2011 à 23 h 43
On trouve des fleurs-de-lys sur le blason royal de la couronne de la grande-bretagne (jusqu’en 1801) et de la couronne du royaume-uni (1801 à nos jours).
Donc peut-être que c’était un symbole britannique après tout.
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30 mai 2011 à 04 h 01
L’image n’est pas très claire, mais ça pourrait ressembler à certains éléments des armoiries des frères mineurs établis sur la rue des Franciscains, tout près.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:ORDO_FRATRVM_MINORVM.JPG
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30 mai 2011 à 06 h 48
La Société historique de Québec s’est déjà penché sur l’énigme, sans succès.
http://www.facebook.com/media/set/?set=a.160968570630727.36712.157594394301478
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30 mai 2011 à 07 h 00
La propriété sur laquelle repose cette pierre appartient à un
M.Larochelle (Ancien Doyen à la fac. de Médecine) Son père ou
son grand-père (A préciser) était prometteur. Il a bâtit plusieurs
maisons du quartier Montcalm. Vers 1920, la famille possédait
une sorte de villa sur Chemin Ste-Foy. Suite au réaménagement
du quartier selon la configuration actuelle, la villa fut rasé pour faire place au quartier d’aujourd’hui. Puisque la maison sur laquelle ce trouve cette pierre était familiale, la pierre qui fut récupéré du fronton de l’ancienne villa, fut installé sur le terrain actuelle, sans doute par nostalgie/historique. La signification des inscriptions, je ne sais pas et la villa ce trouvait à côté de la
maison actuelle. Et voilà, grosso-modo c’est cela. Pas de mystère.
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30 mai 2011 à 09 h 01
Davedeux, où as-tu pris ces informations? C’est très intéressant!
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30 mai 2011 à 12 h 13
Très simple. Selon la bonne vieille méthode. J’ai tout simplement
demandé au propio. Je demeure sur des braves pas loin, et un
jour durant une petite marche de santé il y a qq années, j’ai rencontré le propio sur son terrain et je lui est tout simplement demandé. Et voilà.
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31 mai 2011 à 13 h 45
La question de l’origine et de la nature de ce qui me semble assez clairement être des armoiries demeure: de quelle armoiries s’agit-il? Pourquoi était-elles sur cette villa?
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30 mai 2011 à 20 h 03
Cela me fait penser à l’énigmatique bas-relief sur le fronton de l’édifice Louis-S.-St-Laurent, l’ancien Hôtel des Postes situé en haut de la côte de la Montagne. Ce bas-relief était auparavant sur l’un des murs de la résidence du médecin Timothée Roussel. Il s’établit dans le secteur en 1673 après la disparition du fort des Hurons.
Information sur la légende du chien d’or. voir: http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-526/Le%20Chien%20d%E2%80%99Or
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30 mai 2011 à 23 h 28
Le ‘Chien d’or » est un symbole Franc-Maçon d’origine Templière.
Timothée Roussel était Franc-Maçon et quand en 1734 la maison
fut transformé en « L’auberge du Chien d’or » par Nicolas Jacquin dit Philibert (Lui-même Franc-Maçon, membre de la Garde nationale de Louis XV et Chevalier de St-Louis et esclavagiste)
Quoiqu’il en soit, la pierre fut transféré sur le bureau de poste
lors de sa construction vers 1871. Elle fut conservé par les occupants
britannique par ce qu’une partie de l’élite militaire était elle
aussi franc-Maçon de la branche protestante.
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30 mai 2011 à 23 h 32
Ah oui, qui peut résoudre la (sois-disant) énigme de la pierre
rouge avec croix blanche du Château Frontenac?
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31 mai 2011 à 00 h 19
Jean-François Caron, historien et bénévole à la Société Historique de Québec, est LE spécialiste pour la légende du Chien d’Or. Comme il lit Québec Urbain, il saura nous en parler ! :)
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31 mai 2011 à 14 h 21
Nicolas Jacquin dit Philibert était un marchand lorrain qui est arrivé à Québec sans le sou et qui a bâti sa fortune par lui-même, au profit notamment de contrat d’approvisionnement avec l’armée. Sa biographie très fouillée a été publiée en 2010. Il n’était pas et n’a jamais été militaire. Il n’a donc jamais été dans la Garde nationale de Louis XV, pas plus qu’il n’a été membre de l’Ordre de Saint-Louis. Comme beaucoup de membres de l’élite sociale, politique, religieuse et commerciale de Québec à l’époque, il a eu des esclaves. Ça ne lui pardonne rien, mais c’était assez normal à l’époque. Du temps de son vivant, sa maison lui servait de logis, de bureau et d’entrepôt. Ce n’est pas lui qui en a fait une auberge. S’il a été franc-maçon, je ne le sais pas, mais j’en doute. Toutefois, je suis persuadé qu’il existe un lien entre les francs-maçons et la pierre du chien d’or, non pas pour la symbolique que les maçons porteraient au chien, mais plutôt pour sa couleur dorée. Selon moi, ce sont eux qui ont doré ce chien qui ne l’était pas à l’origine. Par ailleurs, je ne suis pas un franc-maçon, je ne veux pas faire leur publicité ou les défendre, mais cette organisation entourée de secrets n’est pas plus dangereuse ou pernicieuse que le sont aujourd’hui les Chevaliers de Colomb ou, au XXe siècle, les membres de l’Ordre de Jacques-Cartier (la Patente). Il y aurait tant à dire encore. Pour en connaître un peu plus sur le chien d’or, je vous réfèrerais à l’article cité par Pierre Dubeau précédemment dans ce billet. Le 20 novembre prochain, je donnerai une conférence sur le sujet à la Maison des Patriotes de Saint-Denis-sur-le-Richelieu. Bienvenue!
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31 mai 2011 à 14 h 50
Merci beaucoup.
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31 mai 2011 à 15 h 33
Je veux bien croire que Philibert n’était pas militaire selon vos propos, mais le Dictionnaire Historique de France dit tout a
fait le contraire. « Major Nicolas Jacquin, mandaté du bien-aimé
Louise le XVéme, officier dans le 49ème régiment d’infanterie de ligne … » (Vol32, P144, chapitre 12)
A vérifier
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31 mai 2011 à 22 h 35
Je crois qu’il s’agit d’un homonyme. Voir:
Michel, Jean-François. Le Chien d’or. Nicolas Jacquin-Philibert (1702-1748). Septentrion, 2010, 200 p.
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11 juin 2011 à 18 h 38
À davedeux, la croix trouvé au Château Frontenanc représente l’ordre de Malte, une organisation caritative qui date du moyen-âge. C’est le gouverneur Charles-Huault de Montmagny, membre de l’ordre, qui a apporté cette pierre en Nouvelle-France. À la redécouverte de la pierre, on la fixa sur le Château. Je me rappelle même d’avoir vu un article où on pouvait voir la fameuse pierre dans un document d’époque.
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