Le port de Québec destine l’ensemble du bassin Louise à un grand développement immobilier qui pourrait inclure un hôtel cinq étoiles, des bureaux, des commerces et des stationnements, en plus de la marina et du marché public qui s’y trouvent déjà.
Mario Girard, pdg de l’Administration portuaire de Québec (APQ) depuis le 1er janvier, parle d’une «idée» plus que d’un projet. Il a déjà entamé des discussions avec la Ville de Québec et la Commission de la capitale nationale (CCN) à ce sujet.
14 juin 2011 à 13 h 47
Faut croire que M. le Maire a frappé un noeud:
http://www.gensdebaignade.org/documents/Regis_Labeaume_declare_son_amour_du_projet_de_plage_au_bassin_Louise.xps
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15 juin 2011 à 00 h 24
Je crois pourtant avoir déjà vu quelque part un hotel donnant sur une plage…
Rien de bien contradictoire ici…
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15 juin 2011 à 08 h 24
Dans le monde, on trouve des milliers d’hôtels qui donnent sur des plages. Cependant, ces plages sont assez vastes et les hôtels en question suffisamment éloignés de l’eau, de sorte que ces deux fonctions – l’une privée et l’autre publique – non seulement coexistent mais assurent leur réussite mutuelle.
Les choses se présentent différemment au bassin Louise. Dans sa lettre de février 2009 au maire Labeaume, l’ex-pdg du Port Ross Gaudreault affirmait lui-même l’incompatibilité entre un hôtel et un établissement balnéaire public au bassin Louise. C’est pourquoi le Port voulait « tuer dans l’oeuf » un futur zonage de type parc à cet endroit. Lettre en p. 3:
http://www.gensdebaignade.org/documents/Tuer_dans_l_oeuf_Gaudreault.pdf
Est-il besoin de rappeler ici que l’accès au bassin Louise demeure formellement interdit à la population et aux millions de touristes qui visitent Québec, étant passible de 500 dollars d’amende ou deux mois de prison ?
Dans le cas du bassin Louise, c’est toute la ville qui profiterait de l’attractivité de plaisirs de l’eau accessibles gratuitement au coeur de la cité, sans parler d’une immense patinoire en hiver. Or, ces perspectives, intéressantes économiquement et socialement, disparaîtront en cas de privatisation des rives du bassin.
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