Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Maisons en rangée: vivre «collés-collés»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2011 2 commentaires

Laurie Richard
Le Soleil

(Québec) Les terrains en ville se font de plus en plus rares et de plus en plus chers. Les familles qui veulent vivre dans la cité, tout en ayant encore des sous en poche pour pouvoir en profiter, se tournent vers les petites parcelles de terre bien situées. Quitte à vivre collés-collés avec leurs voisins.

La suite

L’exemple européen

De la verticale à l’horizontale… de la campagne à la ville

Voir aussi : Architecture urbaine, Résidentiel.


2 commentaires

  1. Emanuel

    25 juin 2011 à 16 h 05

    L’argent ainsi économisé en parement extérieur sur les côtés contribuera peut-être à diminuer la profusion du vinyle sur les façades :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    27 juin 2011 à 16 h 12

    C’est curieusement en banlieue qu’on trouve le plus de ce type de maison. En général c’est en bloc de 6, donc 2 unités de bout et 4 unités centrales. Il y a souvent des histoires de droits de passage pour ceux qui ont les unités du entre puissent accéder à leur cour arrière par un ou les bouts. Sorte de ruelle « virtuelle ».

    A l’intérieur, deux ou 3 chambres en haut avec salle de bain et douche, puis cuisine, salon, mini salle à manger et salle d’eau au RC, et sous-sol qui peut accomoder éventuellement des chambres supplémentaires, atelier, etc. Les escaliers pour dessendre au sous-sol et monter au 2e sont généralement un par-dessus-l’autre et grugent une partie du rez-de-chaussée, c’est pourquoi je parle de « mini » salle à manger.

    Et pour le patio, il est petit mais au moins il y en a et un petit bout de terrain à soi. Un des avantages c’est que vous n’avez qu’à vous étirer le bras pour piquer un hot-dog sur le BBQ de votre voisin pendant qu’il est allé chercher sa bière :))

    Je me souviens en avoir visité plusieurs modèles autrefois, dont les plus étroites, 12 pieds, étaient à St-Emile et se vendaient usagées environ 55000$ vers 1995. Disons qu’à 12 pieds alors que la plupart des maisons du genre ont de 16 à 20 pieds de large, c’est exagérément étroit.

    Dans le cas des « 12 pieds », une fois exclus une allée d’auto par habitation, il ne reste dans la rue qu’une case de stationnement par 2 maisons. Le résultat c’est que les rues sont saturées voitures stationnées. Surtout que c’est dans un secteur où le transport en commun est tellement pourrit que personne ne songerait s’y passer d’auto.

    Malgré tous ces défauts, à 55K, c’était une aubaine pour des personnes à faible revenu et pas mal mieux qu’un logement.

    Mais effectivement ce type d’habitation « en ville » permettrait de loger autant de monde au km2 que d’autres types d’habitation de 4 étages et moins, tout en répondant plus à « ce que le monde cherche ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler