Stabilisation des Nouvelles Casernes

Comme promis par le CHUQ, des travaux de stabilisation ont été effectués sur le bâtiment à l’extrémité des Nouvelles Casernes au coin de la côte du Palais. Toutefois, le type de renforcement utilisé n’a rien d’esthétique et soulève plusieurs questions sur l’avenir de ce bâtiment patrimonial.

15 commentaires

Guibert

27 juin 2011 à 14 h 24

C’est vraiment pas très sérieux comme genre de travail! Vivement une vraie mise en valeur!
C’est un des plus beaux ensemble qu’il nous reste de la Nouvelle-France et on le laisse tomber en ruine! Scandaleux pour une ville qui se prétend patrimoniale.

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Patrick

27 juin 2011 à 14 h 34

La mise en valeur de ce secteur de la ville laisse à désirer: l’ilôt des palais, les nouvelles casernes, l’intersection mal foutue en face de l’Hôtel Dieu, etc. Tous les visiteurs qui arrivent en bus ou en train passent par là pour se rendre au Vieux Québec. – ça donne pas une bonne première impression.

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Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain
27 juin 2011 à 15 h 11

Historiquement, c’était l’endroit le plus industriel du Vieux-Québec. Ça expliquerait pourquoi il a été aussi transformé au fil des ans et ainsi peu préservé et mis en valeur. Toutefois, aujourd’hui ça ne tient plus, mais la faible occupation résidentielle expliquerait aujourd’hui pourquoi on fait rien de beau dans ce secteur.

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Jean Duez

27 juin 2011 à 17 h 25

De mieux en mieux. Et une chape de béton par dessus l’ensemble ? Pour plus de sécurité ?

La question qui se pose c’est pourquoi l’Hôtel-Dieu conserve la main-mise sur ce monument historique alors que la preuve est faîte de son incapacité à le mettre en valeur ?

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Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain
27 juin 2011 à 18 h 43

Elle n’a pas d’intérêt à mettre les Nouvelles Casernes à niveau. C’est un centre hospitalier, sa mission est de soigner des malades. Elle ne fait pas dans la valorisation du patrimoine. Ma question est reste sans réponse est : pourquoi le l’Hopital s’est porté acquéreur du site dans les années 70? Voulait-elle le démolir?

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- Jean Duez
  27 juin 2011 à 20 h 59
  
  Première question (la vôtre) : Pourquoi l’hôpital s’est-il porté acquéreur du site ?
  Seconde question : Pourquoi garde t-il la main-mise sur ce site depuis environ 50 ans sans le restaurer ni même le protéger ?
  
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- Langis D. Harvey
  27 juin 2011 à 23 h 16
  
  poser la question, c’ est un peu y répondre…
  
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- Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain
  28 juin 2011 à 05 h 52
  
  «L’Hôtel-Dieu a acheté les nouvelles casernes du gouvernement en 1966 à l’époque où il était administré encore par les sœurs augustines», explique Richard Fournier le directeur des communications du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) dont fait partie l’hôpital. «C’est donc un héritage des Augustines. Le projet qu’elles avaient était d’y construire une école d’infirmières et un stationnement.» L’acte de vente parlait même d’une possible démolition du site, ce qui serait impensable aujourd’hui en raison de la protection que l’on donne aux lieux historiques. Le projet, lui, ne s’est pas concrétisé.
  
  Pour la énième fois cette année, l’hôpital a dû donc débourser des sommes importantes (plus d’un million sur cinq ans) pour consolider le mur est qui menace de s’effondrer le long de la côte du Palais. À défaut d’avoir trouvé un usage à ce lieu patrimonial, on s’en tient aux soins de base et, en attendant, on y loge les vélos du personnel de l’hôpital.
  
  Isabelle Porter, Le Devoir, Les lieux secrets de Québec – Le long coma des nouvelles casernes (28 juin 2011)
  
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Dow Utilisateur de Québec Urbain

27 juin 2011 à 19 h 51

Qu’ il mette ça dans les mains de Ouellet seul habilité a effectuer des travaux de maçonnerie de qualité dans le vieux au lieu de naiser avec nos taxes.

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Dow Utilisateur de Québec Urbain

27 juin 2011 à 19 h 56

Connaissez votre histoire c’ est à peu près tout ce qui nous reste du régime français d’ avant le conquête de 1759 , je crois que les baraques date de 1711. Ce serait dommage de tout mettre à terre. C’ est un site de première importance au même titre que les autres redoutes.

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Michel Monette

27 juin 2011 à 21 h 25

Ne pesons pas nos mots: c’est une vraie honte. Je n’en reviens tout simplement pas du peu de considération pour un endroit qui a pourtant une si grande valeur historique.

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Michel Monette

27 juin 2011 à 21 h 32

Ajout: il faut lire ce texte pour comprendre la grande valeur historique des nouvelles casernes :
http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd1044340/7733ac.pdf

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Jean Duez

27 juin 2011 à 22 h 24

En passant, j’ai eu l’opportunité de visiter et de faire quelques photos de l’intérieur. Si QU souhaite les publier, ce sera avec plaisir.

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