Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La longue réhabilitation du lac Saint-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2011 1 commentaire

L’eau potable et les égouts comptent pour une très grande proportion de vos taxes municipales. Toutefois, c’est un sujet qu’on entend peu parler. C’est sous la terre et c’est probablement tenu pour acquis. Saviez-vous que la Ville de Québec puise principalement son eau de consommation à Loretteville dans la rivière Saint-Charles depuis 1852 et la traite depuis 1969? L’eau de cette rivière provient du lac du même nom au nord.

L’urbanisation autour du lac Saint-Charles a toujours été une menace environnementale pour la Ville de Québec.  Ce n’est pas surprenant que cette municipalité de périphérie ait été incluse dans les récentes fusions malgré la distance qui sépare les 2 villes. Cet article du Soleil nous apprend que les menaces sont toujours là et des efforts pour les atténuées sont planifiés cette année.

La Ville de Québec a d’ailleurs adopté en juin 2008 un règlement sur la restauration des ber­ges, forçant les riverains à planter arbres et arbustes sur une bande riveraine de 10 à 15 mètres sur le pourtour du lac. La cinquantaine de riverains qui s’opposaient au règlement a récemment été déboutée en cour. La Ville de Québec a contacté ses citoyens, et les travaux – pour la plupart effectués par la municipalité – débuteront à l’automne, indique Marjorie Potvin, porte-parole à la Ville de Québec. Les riverains peuvent aussi faire eux-mêmes les travaux, selon un plan d’aménagement strict.

Des 250 riverains, la grande majorité avait déjà emboîté le pas, sachant l’importance de cette ban­de naturelle pour la santé de leur lac. Les terrains appartenant à la Ville de Québec ont déjà retrouvé leur rive naturelle dans les années 90. «Quand on se promène sur le lac, on voit une différence depuis une dizaine d’années», remarque Mélanie Deslongchamps, directrice gé­nérale de l’Association de la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), organisme mandaté par la Ville de Québec pour surveiller le lac et y faire des tests. «C’était les résistants qui restaient.»

via Luc Fournier du Soleil.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles.


Un commentaire

  1. Pier Luc

    12 juillet 2011 à 16 h 54

    Espérons qu’il n’y aura pas de propriétaires sans-dessins qui iront vandaliser la bande végétalisée posée par la ville sous prétexte qu’ils sont chez eux et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.

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