Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 20 juillet 2011
(Québec) Un bout de rue de la basse ville deviendra un véritable laboratoire à ciel ouvert alors que la Ville de Québec commence ces jours-ci et pendant un an l’essai d’un nouveau matériau rendant la chaussée plus résistante au passage des autobus. À terme, la solution conçue par des ingénieurs de l’Université Laval pourrait s’avérer plus durable et plus écologique.
Avec cette nouvelle technique de pavage, faite en grande partie d’un nouveau matériau appelé «grave ciment», la Ville de Québec fait le pari qu’il sera dorénavant possible de prolonger la durée de vie de la chaussée jusqu’à 25 ans.
«Présentement, on observe des fissures et de l’affaissement après cinq ans», explique Pierre Gauthier, ingénieur coordonnateur pour la Ville de Québec qui lançait hier le projet pilote de renforcement de chaussées.
M. Gauthier a élaboré le nouveau matériau lors de ses travaux de maîtrise sous la direction de Benoît Bissonnette, professeur à la faculté de sciences et de génie de l’Université Laval. Composé de 66 % de matières recyclées, le «grave ciment» contient un tiers de béton concassé qui vient d’anciens trottoirs, un tiers de morceaux d’asphalte et un tiers de granulats naturels.
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De pouvoir sauver de l’argent dans le poste comptable « asphalte » serait une très sérieuse source d’économie. En espérant que les tests s’avèrent concluants.
21 juillet 2011 à 10 h 02
Le transport en commun a aussi des effets pervers sur les infrastructures…
Ça aussi c’est un coût supplémentaire infligé aux automobilistes car la ville financera celà avec l’argent des remboursements de taxe sur le pétrole versés par le fédéral…
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21 juillet 2011 à 15 h 40
Ben oui, ce sont les automobilistes qui paient pour 100% du réseau routier. Mon oeil!
Prenez les revenus d’immatriculation et de la taxe sur l’essence et comparez ça au budget du ministère des Transports. La realité c’est que tout le monde paie pour les routes, à travers les impôts sur le revenu et la TVQ. Et, si je ne me trompe pas, la RTC fait aussi immatriculer ses véhicules et consomme probablement plus de carburant que votre minoune.
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23 juillet 2011 à 11 h 38
Renseignez-vous bon dieu avant de dire des faussetés. Les automobilistes ne paie pas plus leur juste part des coûts des infrastructure que n’importe qui!
Au bout du compte, économiquement c’est les camions de marchandises et les autobus qui devraient être priorisé, pas les véhicules de promenades servant à se rendre au travail quotidiennement, bien que ce soit des véhicules qui endommage plus rapidement les infrastructures. En fin de compte, il s’agit d’une bonne raison de les mettre autant que possible sur rail!
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21 juillet 2011 à 11 h 31
J’imagine que si c’était juste de vous faudrait augmenter considérablement le coût des billets/passes de transport en commun afin qu’ils deviennent totalement auto suffisant? On aurait ainsi beaucoup plus d’argent et on pourrait construire de belles autoroutes à 8 voix partout à Québec!
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21 juillet 2011 à 12 h 18
Ce n’est pas ce que Fernand a dit, que ce soit ce qu’il pense ou non.
On peut d’ailleurs être bien d’accord avec ce qu’il a dit, tout en étant pour une meilleur accessibilité pour le transport en commun (par exemple, gratuit aux moins de 18 ans). Ce sont deux choses distinctes.
Pour les infrastructures, un autobus de 40 pieds vide fait environ 13 tonnes, et chargé de 50 personnes il fait au moins 16 tonnes. On considère généralement (je n’ai pas trouvé de chiffre exact dans ce cas) qu’un seul véhicule lourd détériore autant la chaussée que 100 ou 1000 automobiles, selon le chargement et le nombre d’essieus. Alors peu importe le nombre de personne dans l’autobus, cela équivaut au moins à 100 automoibiles. Ainsi à ce chapitre, c’est un coût qu’on doit considérer.
Évidemment, il y a bien d’autres poids lourds que les autobus sur nos routes, alors ça ne fait que s’additionner au reste.
Néanmoins, les circuits d’autobus ne changent que rarement, en particulier sur des tracés bien établis avec voies réservées où on peut s’attendre à ce qu’il y passe encore des autobus dans 10 ou 20 ans. On peut alors cibler les voies avec « pavage plus résistant », plutôt que de l’appliquer à la grandeur d’une rue ou d’un boulevard.
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