Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — Alors que la seule initiative de type Bixi à Québec peine à démarrer, les défenseurs de cette formule estiment que rien n’empêche la capitale d’avoir son propre réseau. Pas même les côtes!
Bixi dans le Vieux-Port de Québec – Les autorisations se font attendre de toutes parts
Isabelle Porter (Le Devoir) 21 juillet 2011
20 juillet 2011 à 12 h 48
Combien à date à Montréal 130 MILLIONS.WalMart aurait pu vendre 650000 vélos à 200$ à la place….
BIXI était une autre bonne idée qui s’est transformée en gouffre financier.
PS:Et oui je suis un cycliste,je roule au minimum 30km par jour
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20 juillet 2011 à 16 h 52
La totalité de ce montant est un prêt ou une garantie de prêt, et qui ne vient pas que de la ville.
Il n’y a pas une cent publique de perdue dans le projet en ce moment.
Les gens ne savent plus lire de nos jours.
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20 juillet 2011 à 17 h 08
Une garantie de prêt de la Ville de Montréal
« Plutôt que d’emprunter les 37 millions de dollars nécessaires, la Ville va utiliser ses «surplus», a dit le maire lors d’un point de presse en fin d’après-midi.
Cette somme va suivre un chemin complexe. La Ville va prêter ces 37 millions à la Société de vélo en libre-service (SVLS), qui exploite BIXI. La SVLS utilisera cet argent pour payer sa dette à la Société en commandite Stationnement de Montréal, qui gérait BIXI jusqu’à maintenant.
Puis Stationnement de Montréal va renvoyer la somme à la Ville: il s’agit là des redevances qui devaient lui être payées, notamment pour l’utilisation des places de stationnement dans les rues. »
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21 juillet 2011 à 10 h 06
Que ca vienne d’un gouvernement ou l’autre, ca vient des poches des contribuables qui ne font pas nécessairement du vélo…
Il me semble que les deniers publics seraient mieux investis ailleurs…
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23 juillet 2011 à 11 h 47
«ca vient des poches des contribuables qui ne font pas nécessairement du vélo…»
Quelle argument fallacieux! Que dire de l’argent investit dans le réseau routier pour ceux qui n’ont pas de voiture (un peu plus que pour les vélos je crois…)! D’autant plus que l’argent investit dans le réseau routier bénéficie en premier à l’industrie automobile et pétrolière, tandis que cette argent peut être investit avec de bien meilleurs résultats dans le transport en commun ou les infrastructures cyclables. Si vous connaissez l’économie québécoise ça devrait vous faire sonner un petit sonnette d’alarme…
BIXI augmente la qualité de vie des montréalais et est un transport collectif TRÈS efficace, vert et économique (donc démocratique). À mon avis c’est un bon investissement quoi qu’on en dise. La gestion pourrait être améliorer certes, mais le principe même ne devrait pas être remis en question.
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20 juillet 2011 à 18 h 13
Vous avez tout à fait raison. Il aurait été, d’une façon absurde, plus simple et pratique de donner un vélo à tout le monde que de financer le projet BIXI.
Et oui, il y a de l’argent public d’investie. Une garantie de prêt pour un projet qui est déficitaire, qui paye?
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20 juillet 2011 à 13 h 00
Les retards sont surtout causés par l’ajout d’un crochet à l’arrière du bixi spécialement concu pour la ville de Québec. Il pourra servir entre autre à remorquer l’écolobus en cas de panne.
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20 juillet 2011 à 16 h 35
Hahahahahah!!! Tu as fait ma journée! Merci!!!
… c’est drôle… mais c’est pas drôle en même temps…. Les écolos bus; les « bixi » de Québec?
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20 juillet 2011 à 16 h 35
NO WAY!!! FAUT PAS QUE ÇA ENTRE À QUÉBEC ST’AFFAIRE LÀ!!!!!
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20 juillet 2011 à 17 h 17
Je croyais……bien humblement….qu’il fallait importer d’ailleurs des idées innovatrices et fonctionnelles.
Pas les erreurs des autres municipalités!!
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20 juillet 2011 à 17 h 47
je partage votre opinion !
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20 juillet 2011 à 17 h 48
30 000 personnes utilise chaque jour le Bixi, est-ce qu’on peut appeler ça une erreur? Le Vélib à Paris fonctionne très bien, il est même rentable avec la publicité. Dans d’autres ville, comme Bruxelles, le système fonctionne un peu moins bien, ça peut arriver aussi.
La position de la ville, c’est qu’il vaut mieux développer les pistes cyclables avant d’implanter le Bixi. C’est surement pas bête, mais pourquoi ne pas faire les deux en même temps? On parle de quoi comme budget, 2 millions? Quand je vois tout ce que le maire a dépensé en projets non achevés, et tout ce qui est injecté dans les autoroutes (400 millions juste cette années), je me demande vraiment pourquoi on est incapable d’avancer cette maigre somme.
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20 juillet 2011 à 17 h 58
Dans un premier temps on ne devrait pas comparer Paris avec Québec…Et ce pour des raisons forts évidentes.
Pour ce qui est de votre chiffre de 30 000…..Est-ce le nombre d’utilisateurs ou le nombre d’emprunt? Une personne qui prend un bixi le matin pour aller au boulot et qui en prend un le soir compte pour deux!
Pour ce qui est de développer le réseau des pistes cyclables en priorité, je suis d’accord. En business c’est le besoin qui crée le service et non l’inverse. Développer le bixi alors que le réseau n’est pas construit devient une erreur car une bonne partie de la clientèle potentiel boudera le nouveau service faute de voies utiles pour son utilisation.
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20 juillet 2011 à 19 h 33
« 30 000 personnes utilise chaque jour le Bixi, est-ce qu’on peut appeler ça une erreur? »
Oui, si le le système qui est supposé s’auto-payer est rendu a un déficit accumulé de 37 millions.
Oui si la société qui gère le tout a besoin d’un plan de sauvetage de 108 millions pour survivre.
Louise Harel a dit la vérité, ça serait moins couteux de simplement payer un vélo à chaque citoyen de Montréal qui en fait la demande.
A la limite je peux comprendre les avantages d’un service comme ca pour une ville dense comme Montreal, mais Quebec n’a pas besoin d’un service de Bixi. Surtout considérant l’échec financier….
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21 juillet 2011 à 00 h 16
mon dieu pourquoi tant de haine envers le bixi?
c’est une idée formidable, qui malheureusement, doit avoir recours à un certain financement public, comme tous les autres moyens de transport…
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21 juillet 2011 à 00 h 21
Selon cet article, c’est bel et bien 30 000 personnes : http://m.fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/07/20110717-054602.html
Est ce qu’un service pour déplacer 30 000 personnes a absolument besoin d’être rentable? S’il fallait créer une ligne de bus ou une autoroute pour ces 30 000 personnes, est ce que elles seraient rentables? Je ne crois pas. Alors pourquoi appliquer des règlements différents pour le vélo que pour les autres modes de transport? Et si en plus il fini par être rentable, alors la société sera réellement gagnante.
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21 juillet 2011 à 10 h 08
Que le monde s’achète un vélo chez wal-mart et arrête de sucer les poches des contribuables pour ça…
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21 juillet 2011 à 11 h 56
J’ai personnellement deux vélos et j’utiliserais quand même le Bixi à Québec, s’il existerait. Le bixi est un très bon moyen de compléter le service de transport en commun.
Voici différentes situations :
-> Je viens de rater mon bus et le prochain est dans 30 minutes pour faire un déplacement de quelques kilomètres…
-> Il pleuvait le matin et il fait beau au retour à la maison en fin de journée.
-> Ça ne me tente pas de me casser la tête avec le besoin de cadenasser mon vélo et de stresser au sujet d’un vol éventuel lorsque j’arrête dans une zone commerciale.
-> Je suis en haute ville et je veux descendre en basse ville rapidement.
-> Je suis un touriste, je veux faire un tour de vélo à tarif plus raisonnable et déposer le vélo pas nécessairement au point de départ.
-> J’habite une tour de condominum et aller à une station de bixi à proximité est beaucoup plus rapide que sortir l’auto/le vélo du rangement souterrain.
J’étais à Montréal ce printemps pour un week-end et les utilisateurs de Bixi sont partout. C’est tout simplement génial. Ça rend jaloux, pour le moins! C’est le genre de service qui rend une ville «cool», attrayante, sympathique.
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21 juillet 2011 à 12 h 12
Ceux qui pense qu’il suffit d’acheter des vélos au « wal mart » pour remplacer le Bixi n’ont rien compris de ce système, et ne l’ont surement jamais essayé. Comme sgauvin le dit, le Bixi ne répond pas aux mêmes besoins qu’un vélo ordinaire. D’ailleurs, il ne serait pas étonnant que la vaste majorité des 30 000 abonnés du Bixi possèdent eux-même un vélo, voir même un abonnement au transport en commun et une auto!
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20 juillet 2011 à 19 h 46
Tout le modèle d’affaire des Bixis montréalais est basé sur l’exportation du produit, de façon à amortir les coûts de développement de la bicyclette et des stations. En somme, la ville de Montréal assume tous les risques liés au projet, qui deviendra rentable surtout si beaucoup d’autres villes achètent le concept (et le produit). Quant aux villes qui font l’acquisition de Bixi, elles savent d’avance combien il leur en coûtera, et ne pourront être entraînées dans les salmigondis financiers de ce printemps.
Ce modèle d’affaire constitue peut-être une erreur, mais il faudra attendre longtemps avant que nous ne le sachions, et Montréal supportera seule (ou empochera les profits). Cependant, le Bixi lui-même, et ses stations, sont des plus fonctionnels.
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20 juillet 2011 à 20 h 02
« Quant aux villes qui font l’acquisition de Bixi, elles savent d’avance combien il leur en coûtera, et ne pourront être entraînées dans les salmigondis financiers de ce printemps. »
Il faut nuancer légèrement. La ville qui adhère assume quand même un certain risque. Bixi demande
Des revenus minimum (sinon la ville hôte assume la différence)
Un taux maximal de vandalisme (sinon la ville hôte assume la différence)
Donc, la dépense de la ville de 2 millions annuellement pourrait grimper à 4 millions en fonction du contrat et de l’utilisation.
Le rôle des élus est justement de s’assurer que les contrats qu’ils signent sont un plus pour la ville.
J’imagine qu’à l’heure actuelle, l’analyse qu’ils ont fait des Bixi fait en sorte que ce n’est pas gagnant. Ce qui ne veut pas dire que dans 5 ans ce ne sera pas différent et il ne sera pas trop tard pour les Bixi.
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20 juillet 2011 à 20 h 14
Bixi a généré un bénéfice de 1.5 millions $ dans sa dernière année d’opération. Ce bénéfice est composé de 8.5 millions $ pour la vente de son système BIXI à d’autres ville et une perte de 7 millions $ pour l’opération du Bixi à Montréal soit +- $ 1500 par vélo.
Avec 7 millions $ on pourrait acquérir 17 500 vélo à raison de 400$ chacun.
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20 juillet 2011 à 20 h 54
Il va être où le chemin en vélo pour rejoindre l’université à la colline parlementaire?
Je suis tanné des cyclistes sur le boulevard Laurier qui roule dans la rue comme une auto (mais qui passeront sur la rouge à la première occasion). C’est vraiment dangereux, autant pour le conducteur qui doit éviter ces gens téméraires en entrant parfois sur la voie de gauche (ce que l’on doit faire rapidement à moins de ralentir à la vitesse du cycliste…) que pour le cycliste qui a de bonne chance de se faire très mal s’il se fait accrocher. Ça serait tellement mieux si les cyclistes roulaient sur le trottoir.
Y’aurait pas moyen d’aménager un des deux trottoirs pour en faire une piste cyclable? Ou juste de mettre une pancarte qui dis que sur un tel trottoir, les vélos sont légaux. Il devrait être plus commun aussi d’équiper les vélos de clochettes. J’ai fait du vélo à Amsterdam (il y a des vélos vraiment partout là-bas) et ils sont tous équippés de clochettes qui permet de prévenir le monde quand on les dépasse. Comme ça les gens qui font du vélo à voile (ceux qui pédalent pas et se laissent emporter par le vent…) vont pouvoir se tasser.
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20 juillet 2011 à 22 h 56
Pour l’instant, j’ai l’impression que le seul projet de piste cyclable entre l’université et la colline parlementaire est celui qui passe par Père-Marquette et autres rues au nord du boulevard René-Lévesque. C’est bien beau et je suis tout à fait d’accord avec ce projet, mais ce ne sera pas suffisant. Il faudra également compléter la voie cyclable entre l’Université et le parlement en passant par Laurier (Le bout entre Robert-Bourassa et Holland est déjà réalisé).
En effet, la plupart des cyclistes qui habitent au sud du Boulevard Laurier/Grande-Allée (et ils sont très nombreux) ne feront pas un détour par Père-Marquette s’ils doivent se rendre au centre-ville. Ils continueront à utiliser le boulevard Laurier, qu’il soit équipé ou non d’une voie cyclable.
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21 juillet 2011 à 12 h 17
En déplaçant les vélos de la rue au trottoir, vous ne faite que transférer le problème. Un vélo est probablement aussi dangereux pour un piéton que l’auto peut l’être pour le vélo. Il faut traiter un cycliste comme une automobile. Si une automobile vous empêche de tourner (parce que vous n’avez pas la priorité), vous ne le feriez pas, c’est la même chose pour un cycliste. Par contre je suis d’accord avec vous, il faudrait que les cyclistes arrêtent de brûler les lumières rouges. Il y a probablement là une campagne de prévention à faire dans les prochaines années. À Montréal, les policiers donnent déjà des contraventions pour ce genre d’infraction.
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20 juillet 2011 à 23 h 23
30000 utilisateurs dans une agglomération de 2 ou 3 millions c’est minime,il doit bien y avoir 100 000 cyclistes qui ne coûtent rien à personne.
Nous comparer à Paris ou Bruxelles est faire preuve d’un esprit de bottine incroyable.Les parisiens ont été émerveillé d’avoir de la neige cet hiver…pendant 2 jours avant que tout soit refondu et vlan c’est reparti pour 10 ans.Même la saison de cyclisme de Montréal est presque 2 mois plus long que la nôtre.
Personnellement je considère les cyclistes d’hiver comme des fous fourieux,et encore ils doivent être moins de 100 à la grandeur de la ville de Québec.Moi je sors mon vieux vélo de montagne à la mi-avril et mon vélo de route quand les rues sont nettoyées.
Prendre le boulevard Laurier est inutile et dangereux,il y a toute une série de rues avec passages au sud de Laurier qui se rend jusqu’au bois de Coulonge,il n’y a que là jusqu’au plaines qu’on doit prendre la Grande Allée.
Évidemment si nos routes étaient en bon état et qu’on pouvait rouler vraiment à droite sans pogner100000 nids de poule…
Une piste cyclable(sauf les super boulevards style la piste de Portneuf) est à éviter pour un cycliste le moindrement sportif,c’est encore plus dangereux que la route!
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20 juillet 2011 à 23 h 42
« Prendre le boulevard Laurier est inutile et dangereux,il y a toute une série de rues avec passages au sud de Laurier qui se rend jusqu’au bois de Coulonge,il n’y a que là jusqu’au plaines qu’on doit prendre la Grande Allée. »
Il y a une voie cyclable en ligne droite sur Laurier entre Robert-Bourassa et Holland. Cette partie là n’est pas dangereuse alors il est tout à fait inutile de faire des détours par les petites rues au sud. Sur Grande-Allée, entre Holland (ou le début du parc du Bois-de-Coulonge) et le parlement, c’est effectivement assez dangereux (mais rapide). Cette section devrait être pourvue d’une voie cyclable.
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