Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Communauto prend le virage vert

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2011 31 commentaires

Radio-Canada

À compter de lundi (22 août 2011), le service de partage de véhicules Communauto offre à ses abonnés une voiture entièrement électrique, la Nissan Leaf.

Une quinzaine de ces automobiles seront sur la route, soit neuf à Montréal et six à Québec. Au début de 2012, le parc de véhicules électriques de Communauto comptera une cinquantaine de Nissan Leaf.

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Voir aussi : Environnement.


31 commentaires

  1. Pierre-Yves

    15 août 2011 à 13 h 57

    savons nous ou sont les véhicules à Québec ?

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  2. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    15 août 2011 à 14 h 36

    Idéalement ça prendrait du 600V triphasé pour recharger les batteries.

    350V (600V triphasé) x 100 A : 35 kW

    115V – 20A : 2.3 kW.

    Les chiffres ne sont pas à prendre pour du cash, mais ça donne une idée qu’avec du 600V triphasé on pourrait recharger minimum 10 à 15 fois plus vite qu’avec du 115V.

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    • Pier Luc

      16 août 2011 à 05 h 54

      Chaque fois que je dis à quelqu’un que le concept de brancher la voiture électrique dans la prise de tondeuse de la maison est une grosse connerie et que les voitures électriques ont besoin de bornes à haut voltage, je me fais répondre que je dis n’importe quoi. Que le concept c’est de ne plus avoir à aller à la station service. J’espère que tout ces gens se trompent… Autrement, ça ne se développera JAMAIS! 16 à 18 heures pour charger une batterie, c’est deux nuits de sommeil! Qui a un emploi suffisamment BS pour pouvoir se permettre un char aussi long à charger?

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        16 août 2011 à 11 h 01

        Normalement si tu prends ton char tous les jours juste pour aller travailler et quelques commissions, tu le plug dans le 120 en arrivant à la maison alors qu’il reste encore un peu de jus dans la batterie, et avec au moins 8 heures (la nuit entière), demain matin il devrait être full charge pour repartir. Le 16 à 18 heures c’est juste dans le cas d’une « panne sèche ». Malgré tout je persiste à dire que ca prend un moteur d’appoint pour recharger, quand même ce sera juste un moteur de tondeuse, pour éviter à tout pris la « panne sèche ».

        Et si détestes ton voisin qui a une Leaf, tu lui déplug son char à minuit…. Je laisse d’ailleurs entrevoir un problème à prévoir: le piratage de prises de courant extérieures. Problème facilement corrigible toutefois en fermant le courant de l’intérieur ou avec un système de barrure à la fois pour ne pas de faire déconnecter par autrui que pour empêcher autrui de s’y connecter.

        Pour les bornes publiques, juste à les mettre payantes comme des parcomètres (ou même les parcomètres eux-mêmes pourraient être des bornes de recharge), elles se paieront par elles-mêmes….

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      • Yvan Dutil

        16 août 2011 à 11 h 31

        À ma connaissance, cela fait longtemps que c’est des prises de 240 V qui sont prévue pour les bornes domestiques. Du triphasé c’est beau mais cela n’existe pas dans le résidentiel typique. De plus, il y a une limite à la puissance de charge: soit la batterie saute, soit c’est le réseau électrique qui débarque.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        17 août 2011 à 10 h 23

        @Erick : pour le piratage, je ne m’inquièterais pas trop. pour 40A à 240V, on parle d’environ 0,80$ par heure, taxes incluses. Bien sûr, c’est « facile » de se brancher un peu partout, mais est-ce que ça en vaut le risque? Tant qu’à ça, aussi bien siphonner de l’essence.

        Pour les mauvais coups par contre, ça pourrait être plus fréquent…

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  3. André

    15 août 2011 à 17 h 42

    Donc il faudra plus de 4 heures pour recharger la batterie entre chaque utilisation.

    Source:
    Réponse de Nissan:

    circulation dense en ville durant l’hiver : 99km (62 mi)

    Vitesse : 24 km (15 mi/h) en moyenne

    Température : -10 degrés Celsius (14 degrés Fahrenheit)

    Climatisation/chauffage : Oui
    Bien que la vitesse moyenne soit de seulement 24 km/h (15 mi/h), dans la circulation urbaine dense, la température de -10 degrés Celsius (14 degrés Fahrenheit) nécessite une grande utilisation du chauffage. Vous dépensez alors une énergie considérable pour réchauffer l’habitacle. Même dans ces conditions, il faudra tout de même plus de 4 heures pour décharger la batterie!

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    • André

      15 août 2011 à 18 h 10

      Si la batterie est complètement déchargée, la recharge de niveau 1 prendra 16 à 18 heures.

      Source:

      http://nissan.ca/vehicles/ms/leaf/fr/battery.aspx#/battery

      Q: Quelle est la durée d’une recharge complète sur 110 volts et 220 volts, ainsi qu’avec une station de recharge rapide?

      R: Si la batterie est complètement déchargée, la recharge de niveau 1 prendra 16 à 18 heures. Pour la recharge de niveau 2, les données les plus récentes nous indiquent un temps de recharge de 7 heures. Pour la recharge de niveau 3, 26 minutes seront nécessaires pour recharger la batterie à 80 %.

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  4. Manu

    15 août 2011 à 18 h 49

    C’est vraiment pour demeurer à Québec ou à Montréal, pas question de faire la route entre les deux: selon l’article, il y a des bornes de recharge dans ces deux villes (au centre-ville) mais pas entre les deux, et l’autonomie est de 160km. Mais bon, c’est déjà un début!

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      16 août 2011 à 09 h 43

      A moins que tu sois intéressé à arrêter 4 heures ou plus à Drummondville pour recharger la batterie, penses-y pas. J’oserais même pas traverser à Charny avec. Et si jamais il te passe par la tête de monter à St-Anne-de-Beaupré avec, tu risques d’y faire un vrai « pélérinage ».

      Sauf que l’utilisateur de Communauto qui prévoit aller loin, il a des voitures conventionnelles qu’il peut aussi emprunter.

      Pour pour le commun des mortels comme nous, c’est pas pour tout de suite les voitures électriques. A moins que ce ne soit que pour la 2e auto du couple, pis encore. Pourquoi payer 2 fois le prix (incluant la subvention gouvernementale) d’une voiture équivalent au jus de fossile et de subir des contraintes en plus. Surtout qu’on sait qu’on n’arrive jamais à rentabiliser la différence de coût par l’économie d’essence proprement dite.

      J’ai la même réflexion pour les Smart et les Fiat: pourquoi payer plus cher pour la moitié d’un char.Vendez-moi la moitié d’un char à moitié prix d’une vraie auto, voire même les 3/4 du prix, et je vais y penser, mais sinon pourquoi payer plus cher pour subir plein de problèmes. Sont assez rare le monde ici en Amérique qui peuvent dire qu’ils achètent des mini-autos principalement par contrainte d’espace…

      Pour moi l’avenir pour les 20-30 prochaines années et plus c’est plus le concept de la Volt, une voiture 100% électrique branchable avec moteur à gaz auxilière pour recharger la batterie lorsqu’on a besoin d’aller plus loin, jusqu’à ce que la technologie des batteries ait évoluée suffisamment pour faire un aller-retour Qc-Mtl sur la même charge. Avec une autonomie de base de 60 km, c’est généralement suffisant pour faire un aller-retour au travail et aller faire l’épicerie le soir, alors le moteur auxilière est justement là pour les loisirs en campagne.

      Sinon tu pars avec avec une Leaf avec une génératrice portative et un bidon de gaz dans le coffre au cas où tu tomberais en rade dans un champ de patates.

      Pour le chauffage ils pourraient toutefois a avoir une chauffrette indépendante qui ne serait pas nécessairement électrique. Elle pourrait très bien être au gaz, au nafta, au propane (si sécuritaire) ou autre. Ce serait toujours bien mieux un véhicule électrique avec chauffrette à gaz qu’un véhicule 100% gaz. Ils pourraient aussi voir à mieux isoler les véhicule, sauf que l’isolation risquerait d’augmenter significativement le poids du véhicule et réduire son autonomie tout autant.

      Je crois bien que les premières générations d’hybrides genre Prius risquent de disparaitre dans pas long temps.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        16 août 2011 à 06 h 44

        Pour le chauffage, ça prendrait (si c’est pas déjà le cas) un réel système de ventilation (qui fait sortir l’air autant qu’il en fait entrer, pas juste « on souffle de l’air et ça finit par ressortir un peu partout ») avec une récupération de chaleur. Pour un court trajet, un filtre et un déshumidificateur pourraient aussi faire le travail si on recircule l’air intérieur sans apport extérieur. Toutefois, le déshumidificateur pourrait être plus gourmand en énergie que la perte dans le récupérateur de chaleur (échange passif, mais pas efficace à 100% évidemment). Alors aussi bien changer l’air comme il se doit, mais récupérer la chaleur comme on peut.

        Il me semble que c’est si simple pour réduire les pertes de chaleur. Alors pourquoi on ne le fait pas? Ou bien c’est déjà le cas et je l’ignore, ou bien ça ne sera pas aussi efficace que je le suppose.

        Ça vaut aussi pour la climatisation l’été et dans ce cas, ça s’applique aussi aux voitures conventionnelles (pour le chauffage c’est moins important puisqu’on n’utilise qu’une partie de la chaleur « perdue » par le moteur de toute façon).

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        16 août 2011 à 23 h 35

        Je ne suis pas sur de comprendre comment vous voulez récupérer la chaleur de l’air qui sort de l’habitacle. Théoriquement, si on prend de l’air à 25 C et qu’on le diminue à 15C, on pourrait produire de l’électricité et l’utiliser pour réchauffer l’air et entre dans l’habitacle. Mais en pratique, il me semble que c’est quasi impossible (sauf quelques exceptions qui fonctionne à peine). Après tout, on dépense de l’énergie avec un climatiseur pour refroidir de l’air, ce qui est physiquement un non sens.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        17 août 2011 à 09 h 51

        Pour la climatisation, ce n’est pas un non-sens… il faut un certain « travail » pour extraire la chaleur de l’air et l’envoyer ailleurs, ce que fait un climatiseur. En fait, c’est le même principe qu’un frigo. On doit lui fournir de l’énergie et non le contraire! On ne peut malheureusement rien faire avec la chaleur ainsi extraite (ajoutée à celle du climatiseur qu a des « pertes » comme pratiquement toute machine sur terre). Il est passablement difficile de reconvertir de la chaleur (forme la plus « déchet » d’énergie, i.e. celle en bout de chaîne) en électricité à moins d’en avoir assez pour convertir un liquide en vapeur (pression) puis faire tourner une turbine ou ce genre de chose (là encore avec une perte). Toute cette machinerie dans une auto coûterait cher pour pas grand chose, en plus du poids supplémentaire à traîner et pourrait même alors s’avérer une perte nette.

        Quant à l’échange de chaleur, autant en climatisation qu’en chauffage, il suffit que l’air entrant et l’air sortant passent dans des conduits qui se touchent, sans que les flux d’air se mélangent bien sûr. On a d’ailleurs une version très « cheapette » mais pourtant efficace dans les échangeurs d’air de maison. C’est fait en plusieurs couches de « plastique ondulé » (comme le carton des grosses boîtes de carton, mais en plastique), empilés avec un rotation de 90 degrés entre chaque. L’air passe dans les épaisseurs de plastique. L’air qui sort passe dans une couche sur deux, et l’air qui entre dans l’autre moitié des couches. On prétend récupérer 70% de la chaleur avec ce bloc de plastique à 10$. J’ai fait des tests chez moi, et c’est bien ce qui se passe.

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      • Yvan Dutil

        17 août 2011 à 15 h 55

        Manu, je ne suis pas certains qu’un échangeur de chaleur va changer grand chose. L’étanchéité des voitures n’est pas énorme. De plus, j’imagine qu’en hiver les pertes par convection forcées sur la structures sont très importantes. Évidemment, il faut chauffer avec une pompe à chaleur et pas une résistance électrique pour minimiser la consommation d’électricité.

        Dans tous les cas de figures, mieux isoler l’habitacle aiderais pas mal. Cela améliorerait l’environnement acoustique aussi. Cependant, j’imagine que ce genre d’intervention est considéré comme du luxe pour le moment.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        18 août 2011 à 09 h 54

        J’imagine que tu as de bons points, sinon ce que je propose se ferait probablement déjà!

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  5. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    16 août 2011 à 09 h 26

    @Yvan

    C’est vrai que du 220V @ 40A (prise de four) pourrait quand même être une solution intéressante. Ça rechargerait tout de même 5 fois plus vite que 110V @ 15A. Cela dit, si on veut que les autos électriques prennent le dessus, il faut pouvoir les recharger rapidement.

    Sinon on aura au mieux des automobiles électriques avec génératrice d’appoint à essence, ce qui serait déjà mieux que présentement.

    Désolé si le reply n’est pas à la bonne place.

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    • Yvan Dutil

      16 août 2011 à 21 h 53

      Il ne faut pas virer fou avec l’autonomie. La plupart des gens font moins de 50 km/j. Les risques de pannes sèches sont donc limitées. On peut s’attendre à avoir des bornes de recharge domestiques sur le 240 V et des bornes plus puissantes dans des stations de recharge rapide publiques. Comme les appels de puissance sont énormes, Maxime Dubois a imaginé d’utiliser une roue d’inertie pour stocker l’énergie nécessaire et ainsi les écrêter.

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    • Manu Utilisateur de Québec Urbain

      17 août 2011 à 10 h 17

      J’ai hâte de voir ce qu’Hydro-Québec fera dans 10 ou 20 ans avec les bornes résidentielles, particulièrement en période de grand froid.

      En soirée la demande générale est forte, alors si on branche notre auto en plus, ça peut être exigeant pour le réseau. Durant la nuit, même si on parle de creux et même si on réduit le chauffage de 2 ou 3 degrés à l’intérieur, la consommation demeure élevé car dehors il peut faire 10 ou 15 degrés de moins que le jour (et il n’y a pas de soleil pour chauffer par radiation par les fenêtres). Alors là encore si on charge nos autos…

      Puis à part la batterie, il y a la chaufferette. Un moyen simple de chauffer l’auto sans vider la batterie est de la chauffer juste avant de partir, alors qu’elle est branchée. Toujours par grand froid, les pointes de consommation record sont généralement entre 6h et 9h le matin, là où c’est le plus froid dehors, quand tout le monde remonte le chauffage, prend sa douche, etc. et surtout, tous en même temps. Alors si on chauffe les autos en plus…

      En fait, tout cela est entièrement faisable. On peut sans problème technique (mais non sans problèmes culturels et sociaux) augmenter la capacité du réseau électrique, ou encore importer de l’électricité lors des pointes. Dans tous les cas, il faudra augmenter les tarfis pour couvrir les frais (construire un barrage aujourd’hui donne de l’électricité plus chère à produire que ce qu’on paye présentement il me semble). Le dilmene: augmenter tout le monde pareil? augmenter les tarifs sur certaines plages horaires (projet pilote en cours ou terminé, je ne sais plus)? taxer ceux qui ont une prise 240V à l’extérieur?

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      • Yvan Dutil

        17 août 2011 à 15 h 51

        Hydro-Québec est bien au courant des problèmes liés à la gestion de la pointe. C’est d’ailleurs une des principaux axes d’intervention depuis que l’on nage dans les surplus d’électricité.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        18 août 2011 à 09 h 28

        Hydro a déjà étudié le problème de l’auto électrique et ils ont statué que même si un grand nombre de Québécois (25-50%) passaient à l’auto électrique, le réseau d’Hycro suffirait facilement à cette demande tellement c’est négligeable. Le seul hic c’est les pointes d’hiver quand ils doivent en racheter à gros prix aux USA pcq ils en ont trop vendu. Mais ca c’est leur problème d’Hydro s’ils préfèrent vendre plus de courant toute l’année aux USA au risque d’en manquer et devoir en racheter quelques jours par année, au lieu d’en vendre moins, de ne jamais en manquer, mais d’en laisser se gaspiller la moitié de l’année.

        Un des problèmes à prévoir c’est que les gens vont brancher leur char en arrivant de travailler, i.e. juste avant la pointe de l’heure du souper. S’agirait juste d’avoir un minuteur sur la prise de courant qui commence la charge à minuit pour régler la question. Sauf qu’ici le courant est tellement abordable que personne n’est intéressé à « investir » des grosses sommes dans un minuteur pour sauver quelques sous par jour. Même si Hydro donnait un minuteur gratis le monde l’utiliserait pas, et ce même avec avec une réduction sur le tarifs d’électricité lorsque dépensés la nuit plutôt que durant l’heure de pointe.

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  6. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    17 août 2011 à 22 h 21

    Les gens ne voudront pas nécessairement louer une voiture à essence s’ils font de longues distances, d’ou l’intérêt d’une recharge plus rapide couplée à des batteries avec une plus grande autonomie.

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