Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Écolobus en feu: le RTC retire ses minibus électriques de la route

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 août 2011 42 commentaires

Les Écolobus ne rouleront plus jusqu’à nouvel ordre. Après qu’un de ces petits autobus électriques eut pris feu mercredi après-midi sur la Grande-Allée, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a annoncé par voie de communiqué que le service sera maintenant desservi par des autobus conventionnels.

Suite du texte

Voir aussi : Transport en commun.


42 commentaires

  1. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    24 août 2011 à 16 h 41

    C’est bien dommage. J’espère que le fabricant trouvera une solution à ces différents problèmes, autrement se serait dommage que l’expérience ce termine ainsi.

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    • Yvan Dutil

      24 août 2011 à 17 h 06

      Personnellement, j’arracherais tout sauf la carrosserie et je mettrais de l’équipement fait au Québec. C’est un véhicule pesant qui roule à basse vitesse. Parfait pour un moteur TM4. T’en mets quatre et tu as un autobus 4 roues motrices à traction intégrale. Parfait pour l’hiver! Tu ajoutes une pile au lithium « made in Quebec ». Il ne manque plus que la technologie de recharge rapide de Maxime Dubois. Là on a un vrai démonstrateur technologique du savoir faire québécois.

      Avertissement, l’auteur de ces lignes travaille dans le domaine de l’énergie et a déjà eu l’idée d’un projet de recherche en ce sens.

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      • Pier Luc

        24 août 2011 à 18 h 32

        Yvan, si vous vous y connaissez, transformez dont un minibus made in québec (du genre bus scolaire) en minibus électrique et présentez ça à Novabus!

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      • Yvan Dutil

        24 août 2011 à 20 h 50

        En théorie, cela ne serais pas très difficile à faire. C’est une question d’intégration des systèmes. Dans le sous-sol de l’ETS, il y a des autos modifiées avec des moteurs-roues TM4. Un minibus ne devrait pas être plus difficile. Reste à voir si on pourrait légalement rouler avec des passagers dans un tel proto. Si quelqu’un de la ville de Québec est intéressé, ils n’ont qu’à me contacter. Je verrai ce que l’on peut faire.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        26 août 2011 à 10 h 06

        J’appuie Yvan. Le minibus italien e été précipité et ce malgré que les experts privilégiaient le GRUAU français qui était plus adapté et éprouvé et qui pouvait avoir une pointe de 65 km/h comparativement è l’Écolobus dont la pointe est de 32 km/h.

        Nous avons voulu précipiter la venue de l’écolobus pour le 400ème alors que le GRUAU, préféré par la mairesse Boucher, ne pouvait être livré qu’en 2009. L’amateurisme est devenu la marque de commerce des verts et les 12 millions gaspillés en pure perte dans ce dossier en fait foi.

        Actuellement l’ITAQ est lié à un autre projet d’autobus avec moteur-roue et fabriqué en aluminium. Deux créneau d’excellence régionaux y travaillent actuellement. Le RTC suit le projet de près.
        http://www.itaq.qc.ca/nouvelles-recherche-developpement-transport.html

        Mais le CVCQ partageant l’adresse de l’ITAQ a été mis de coté et pourrait lui aussi présenter un autobus entièrement en composite très résistant et léger…
        http://www.cdcq.qc.ca/index.php?id=13&m=3

        Nous sommes associé à l’ITAQ dans le dossier du monorail…

        Il demeure que les autobus biberonnés seraient préférables au tramway d’un milliard et demie, un concept de Bombardier pour lequel comme pour les écolobus nous servirons de cobaye è quel prix. Sky is the limit mon portefeuille un peu moins.

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      • Yvan Dutil

        26 août 2011 à 22 h 06

        À mon avis, comme dit Fernand (notez cette date, je suis très rarement d’accords avec lui), le problème c’était la date de 2008. Je ne me souviens plus exactement, mais il y avait une subvention qui a payé une partie du projet. La aussi, la fenêtre de temps a joué.

        En théorie, c’était un programme de démonstration. Dans ce cas là, on s’attend à faire du débogage et à avoir des problèmes plus que pour un système rodé. Cependant, avec le temps le nombre de problèmes devraient grandement diminuer au fur et à mesure que l’on apprivoise la technologie.

        Incidemment, le GRUAN francais a commencé avec des batterie Zebra et à changer pour des batteries Lithium-Metal Polymère de Borrolé; compagnie qui a acheté Avestor!

        http://www.avem.fr/actualite-gruau-annonce-le-microbus-electrique-pour-l-ete-2010-1119.html

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  2. J.

    24 août 2011 à 18 h 03

    Radio-Canada (radio) affirmait à 18h00 que le RTC savait que cela pouvait arriver. Le fabriquant a informé le RTC que le nombre maximal de recharges devait être de 600 par batterie. Le RTC a volontairement rechargé les batteries au-delà de la recommandation du fabriquant pour voir ce qui arriverait: les Écolobus brûlent. Le RTC le sait maintenant et retire les véhicules non encore brûlés car ils ont probablement eux aussi dépassé le nombre de 600 recharges.

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    • thomasj

      24 août 2011 à 18 h 44

      Dans ce cas, c’est encore plus scandaleux, considérant le prix d’achat (400 000$/pièce). L’achat des Écolobus, qui fonctionnent grâce à une technologie non-éprouvée, était tout à fait injustifiable au départ. N’oublions pas non-plus les coûts élevés à l’entretien et ceux de formation des employés.

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    • julien Utilisateur de Québec Urbain

      25 août 2011 à 08 h 53

      De ce que j’ai compris, c’est que les batteries sont garanties pouvoir supporter 600 charges sans problème. Ce qui ne veut pas dire qu’à la 601 il y a un risque d’incendie. Cela veut dire qu’après 600 charges, ce n’est pas assuré que la charge sera aussi bonne que la première recharge.

      Si vous achetez une auto garantie 100 000 KM, cela ne veut pas dire qu’à 100 001KM votre auto risque de prendre en feu.

      Cela dit, c’est le risque avec tout projet novateur, desfois c’est gagnant, desfois on se plante. Dans ce cas ci, les Écolubus remportent un grand succès d’utilisation, mais les côtés fiabilité en rentabilités ne sont pas au rendez-vous.

      Au moins l’incendie n’a pas causé d’incident grave.

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  3. André

    24 août 2011 à 19 h 14

    «L’humidité cause des problèmes aux circuits électroniques. Et quand il y a des problèmes aux circuits électroniques, l’autobus, pour se protéger, il arrête, il tombe en panne», explique Carole Brousseau, porte-parole du RTC, rappelant les épisodes de neige et de pluie des dernières semaines.

    « Si les batterie sont rechargés plus de 600 fois, l’autobus, pour se protéger, il arrête, il tombe en panne et prends feu »

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201103/02/01-4375486-les-ecolobus-collectionnent-les-pannes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4428609_article_POS4

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  4. davedeux

    24 août 2011 à 19 h 26

    C’est le RTC qui a joué avec le feu (Sans jeu de mot) en dépassant
    les recommandations du fabriquant de batterie. Ce dernier n’est
    pas du tout en tord. 600 recharges c’est pas 700.
    Il m’est arrivé exactement la même chose l’an passé avec un
    outil électrique. J’ai voulu faire le fin et aller au-delà des
    recharges recommandés par le fabriquant (La batterie donnait
    des signes de faiblesses) et paf, un soir odeur de plastoc brûlé
    dans le garage, la batterie cour-circuitait. Elle était carrément en
    train de fondre dans l’outil.
    Le RTC n’aura pas grand recours auprès du fabriquant et bonne
    chance avec les assureurs.

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  5. Un lecteur assidu

    24 août 2011 à 19 h 41

    Prenant pour acquis que chaque batterie serait bonne jusqu’à un maximum de 600 recharges, dixit certains d’entre-vous certes plus connaissant que moi, je serais curieux de connaitre le coût d’acquisition de chacune d’elles, ce qui nous permettrait d’établir le ratio des recharges.

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  6. laéR

    24 août 2011 à 20 h 32

    Des écolobus fait en Italie, par des Italiens et pour l’Italie. Aucun n’a jamais roulé ailleurs, sauf ceux qu’ont achetés et pour lesquelles le RTC a envoyé deux personnes parlant l’Italien se faire expliquer le « manuel ».

    C’était depuis le début un choix très douteux.

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  7. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    24 août 2011 à 22 h 06

    Observons une minute de silence en la mémoire de feu Écolobus… (c’est le cas de le dire)

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  8. Mike V. Utilisateur de Québec Urbain

    24 août 2011 à 23 h 18

    Personnellement j’ai bien ris lorsqu’aux environs de 18hrs j’ai croisé l’écolobus sur sa dépanneuse sur le boulevard Hamel. Le bus était escorté de deux voitures de police et de deux camions de pompiers.

    Un bus ou une bombe?!?

    J’espère que l’histoire servira de leçon, c’est bien beau les projets pilotes mais si on n’est pas certain du résultat on n’achète pas 4 exemplaires.

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  9. J.

    25 août 2011 à 01 h 55

    Le RTC remplacera les Écolobus par des autobus réguliers à compter de maintenant et pour une durée indéterminée. Verra-t-on prochainement la suppression des circuits d’Écolobus puisque le nom des circuits n’aura plus aucune signification. Donc fin prochaine d’une expérience ?

    Imaginez le coût de l’opération d’hier en terme d’effectif pour transporter cet Écolobus en feu – éteint- jusqu’au garage. Polices, pompiers, conducteur de dépanneuse et soutien, etc. Mais on nous dit à la blague qu’au moins le feu d’hier laissait échapper une fumée « verte » !.

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  10. JP

    25 août 2011 à 07 h 18

    Les Écolobus…

    Environ 400 000 $ à l’achat.
    973 pannes en 2010 donc 120 pannes par année par Écolobus. 1 jour sur 3.
    Des batteries à 60 000 $ bonnes pour 2 ans. 30 000 $ de batteries par année.
    Des frais d’entretien de 2,7 millions donc 300 000 $ par Écolobus en 2010 ( http://lejournaldequebec.canoe.ca/actualites/regional/archives/2011/04/20110419-193230.html )

    Bon… si on passe à autre chose je ne pleurerai pas.

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    • Louis Lamontagne

      25 août 2011 à 09 h 47

      On pourrait passer à l’hydrogène par exemple…et développer notre propre technologie adaptée à notre réalité. Pas des bus hydrophobes !

      Il me semble qu’a Toronto ils ont fait une expérience avec des bus à l’hydrogène.

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      • julien Utilisateur de Québec Urbain

        25 août 2011 à 10 h 27

        Le problème avec l’hydrogène, c’est de s’en procurer… Cela consomme beaucoup d’énergie pour en produire. Si la source d’énergie pour le produire est le pétrole, c’Est plus polluant que gagnant. Si on réussit à en produire avec de l’électricité, j’ai l’impression que ça va consommer plus d’électricité pour produire l’hydrogène que de faire rouler les autobus directement à l’électricité.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        25 août 2011 à 11 h 31

        Le problème de l’hydrogène, c’est qu’il fait appel à un moteur à combustion qui, comme pour l’essence, n’est pas très performant. Un moteur de la sorte ne réussis qu’à transformer 25% de l’hydrogène en énergie cinétique, le reste est perdu en chaleur. Donc ça prend 4 fois plus d’électricité pour faire rouler un autobus à l’hydrogène que sur des batteries.

        Évidemment, la batterie n’ont plus n’est pas parfaite, mon son rendement est mieux, sans compter qu’un moteur tout électrique est bien plus simple à entretenir qu’un moteur à combustion. Dans les prochaines années, on devrait avoir des batteries plus performantes. Déjà à Vancouver, ils testent un autobus électrique dont la batterie pourrait être rechargé 6000 fois, pas mal mieux que sur l’écolobus.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        25 août 2011 à 11 h 50

        Il faut ajouter la perte associée à la fabrication de l’hydrogène. Par exemple, par électrolise de l’eau, on perd probablement pas loin de la moitié de l’énergie. Cela rend l’équation globale encore moins intéressante.

        Toutefois, avec l’hydrogène on peut aussi faire une pile et donc avoir un moteur électrique. On peut donc être plus efficace qu’avec un moteur à combustion. Il me semble cependant que ce type de pile ait encore des problèmes (je ne me souviens plus lesquels) parmi le coût, la fiabilité, la disponibilité des matériaux pour la faire, etc.

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      • Yvan Dutil

        25 août 2011 à 13 h 25

        L’hydrogène demande la bagatelle de 4 fois la quantité d’énergie des piles. Si on utilise une pile à combustible sont espérance de vie est pas très longue. De plus, les piles à combustible ne sont pas modulable en puissance. Alors, il faut des piles pour les pointes de consommation. Ce n’est pas pour rien de Stephen Shu a tuer la technologie aux USA.

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  11. Gwido

    25 août 2011 à 11 h 23

    Sur le petit Écolobus, on aurait dû lire non pas « Je roule à l’électricité » mais bien « Je brûle à l’électricité » hahaha!!!

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  12. J.

    25 août 2011 à 13 h 30

    Le RTC fait le point:

    Écolobus

    Position du RTC à l’endroit des véhicules électriques
    Québec, le 25 août 2011 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) maintient le retrait des véhicules électriques de la circulation à la suite des problèmes de surchauffe des batteries survenus hier après-midi. Le parcours Écolobus est maintenu et desservi par des autobus conventionnels de 40 pieds.

    Une analyse complète est actuellement en cours. Elle implique l’équipe d’ingénierie du RTC, les fabricants des véhicules électriques et des batteries, de même que l’expert en génie électrique retenu par le RTC. En fonction des conclusions de l’analyse, le RTC prendra les décisions requises, notamment au regard du respect de ses droits, le cas échéant.

    Note aux médias
    Compte tenu des aspects juridiques et de la complexité hautement technique (génie électrique), le RTC n’est pas en mesure de fournir des renseignements additionnels à ce moment. Dès que l’analyse sera complétée et que les décisions seront prises, le RTC en informera la population.

    via Twitter

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  13. JP

    25 août 2011 à 20 h 26

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