Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Deux nouvelles mesures d’atténuation de la congestion

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2011 23 commentaires

Québec, le 1er septembre 2011 – La Ville de Québec mettra en vigueur, à compter du mardi 6 septembre, deux des mesures d’atténuation des impacts occasionnés par le réaménagement de l’échangeur Charest/Robert-Bourassa. Ces mesures font partie de l’ensemble des mesures atténuations annoncées en mai dernier.

Mise en vigueur de la voie réservée pour le transport en commun et les taxis sur le boulevard Père-Lelièvre en direction est, entre le boulevard Masson et l’autoroute. Cette voie réservée sera en fonction uniquement de 6 h 30 à 9 h, du lundi au vendredi. Ce tracé sur le boulevard Père-Lelièvre, a été retenu après études des volumes de véhicules qui y circulent. Celles-ci ont démontré qu’à l’heure de pointe du matin, de 400 à 500 véhicules uniquement empruntent, en direction est, ce tronçon du boulevard.

En provenance de l’ouest par le boulevard Père-Lelièvre, fermeture de la bretelle d’accès à l’autoroute Robert-Bourassa, direction sud, par une barrière rétractable. La barrière rétractable donnera accès à l’autoroute uniquement aux véhicules d’urgence et de transport en commun.

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.


23 commentaires

  1. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    1er septembre 2011 à 18 h 35

    Je crois qu’il y a erreur, la ville voulait sûrement dire plan de création de congestion.

    Même en prenant père-lelièvre, je vois mal comment la ville compte faire sauver du temps aux autobus?

    À moins que la ville ait décidé de mettre des feux prioritaires?
    Et de plus, les autobus devront emprunter le boulevard Masson de l’autoroute Félix-Leclerc jusqu’à père-lelièvre. Or, le boulevard Masson n’a pas de voie réservée. On voit vraiment le manque de connaissance du secteur de la part de la ville de Québec.

    Deuxièmement,

    il est mentionné que de 6h30 à 9h seulement 400 véhicules empruntent le tronçon direction est? Ça fait 400 véhicules pour 150 minutes, soit environ 2.5 véhicules par minute. J’ai bien de la misère à croire ce chiffre. Je reste sur père-lelièvre en passant.

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  2. Sims

    1er septembre 2011 à 18 h 54

    Je vais tâcher de ne pas être trop cynique, mais depuis quand les gens de Québec vont abandonner leur voiture pour prendre l’autobus? Je n’y crois plus depuis longtemps … De plus la voie réservée est seulement le matin et en direction est uniquement, ça devait être trop compliqué de la faire dans les 2 sens.

    Bon vous me direz de m’acheter une voiture, mais je n’en veux pas ou de postuler pour un emploi à la ville, mais ils ne me prendront pas et de toute façon les automobilistes voudraient me tuer si on m’écoutait. Fin du cynisme, désoler pour les inconvénients.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      1er septembre 2011 à 19 h 04

      En fait, c’est surtout que même avec une voie réservée, il est peu probable que le trajet soit plus rapide. Père-lelièvre n’est pas une autoroute, c’est un boulevard en quartier résidentiel.

      Ce n’est pas une question de mettre 2 voies réservées au lieu d’une, c’est une question de logique.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      2 septembre 2011 à 11 h 46

      On déshabille l’un pour habiller l’autre. Le parc automobile augmente et on diminue les voies où il peut circuler.

      C’est une mauvaise décision mais quand on est brainwashé on prend des vessies pour des larternes…

      Ainsi sur Hentri IV où ca bouchonne même le dimanche car on passe de trois a deux voies entre Charest et Félix-Leclerc. le MTQ veut élargir et que dit le RTC, je veux cette voie pour les réserver aux autobus. On ne règle rien et on dépense des centaines de millions…

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  3. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    1er septembre 2011 à 20 h 43

    En temps « normal », c’est vrai que c’est tout de même peu achalandé sur Père-Lelièvre. Par expérience, c’est le tronçon de boulevard le moins achalandé de tout l’arrondissement des rivières.

    Ce n’est toutefois pas rapide, voie réservée ou non. D’ailleurs, pour l’avoir déjà fait en vélo (en 2008, avant les travaux) aux heures de pointes, on y circule à la même vitesse que les autobus qui arrêtent à tous les arrêts (on dépasse l’autobus, il nous redépasse, et ainsi de suite). Pour un autobus qui n’arrête pas aux arrêts (ceux qu’on dévie ici), c’est pas plus que 2 minutes de gagné sur ce tronçon par rapport au vélo. Bref, pas rapide.

    Idem sur Lebourgneuf, ça demeure quand même un boulevard avec des feux de circulation. Le pire par contre, c’est entre Lebourgneuf et Père-Lelièvre. On peut mettre plusieurs minutes sur ce tronçon pour tourner à gauche sur Père-Lelièvre.

    Sur Robert-Bourassa c’est lent, mais on n’arrête jamais pour toute une minute le temps d’un feu de circulation. La distance à parcourir est moins de la moitié de celle du détour. Il faut donc que le détour se fasse plus de deux fois plus vite.

    J’ose croire que le RTC a chronométré ses trajets aux heures de pointes et qu’il a évalué qu’en moyenne ce serait plus rapide par les détours. Je serais vraiment curieux de voir néanmoins les temps réels qu’on aura, et j’espère qu’on fera un suivi assez serré (i.e. chronométrer le trajet sur Robert-Bourassa avec un véhicule de fonction et le comparer avec ceux des autobus qui ont fait le détour).

    J’espère aussi qu’on ne prendra pas systématiquement le détour. Si, par exemple, le trajet s’avère plus rapide sur Robert-Bourassa le vendredi, alors qu’on ne fasse pas le détour. Autre exemple, si le MTQ et les chauffeurs eux-mêmes peuvent donner en continu l’état du traffic, des gens à la « centrale » pourraient alors demander aux chauffeurs de prendre l’un ou l’autre des chemins, s’ils savent à partir de quel « niveau de traffic » ça vaut la peine de prendre le détour.

    Tout ça pour dire que je suis convaincu qu’il y a bien des jours et bien des heures où le détour n’en vaut pas la peine, et j’espère que si c’est réellement le cas, que le RTC réagira en conséquence.

    Ce que je ne comprends pas toutefois, c’est sur les aménagements aux bretelles. Pourquoi on n’a pas plutôt aménagé une voie réservée vers le sud sur le boulevard Centrel entre Père-Lelièvre et Hamel, ou un peu avant. Il y a l’espace disponible pour deux voies de 3,3m sans déplacer la ligne jaune, suffit d’interdire le stationnement de ce côté, et à partir du pont on tasse un peu la ligne jaune). On aurait alors pu réserver la bretelle Hamel Est-Robert Bourassa Sud (la dernière avant les voies ferrées et le chantier) aux autobus. De cette manière, les autobus pourraient s’insérer dans le traffic à la toute fin du bouchon, là où on reprend de la vitesse. Ce serait plus court de 500m que par la bretelle prévue et on sauverait 1km d’autoroute congestionnée.

    Pour les autobus arrivant de l’est, il suffirait de permettre le virage à gauche en double vers le boulevard central, et les autobus tourneraient directement dans leur voie réservée.

    Ça me semble plus simple (et plus rapide) que ce qu’on propose (et qu’on est déjà en train d’implanter) que je me dis que soit je n’ai vraiment pas une bonne « impression » de la circulation dans le coin, soit ils n’ont pas non plus les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

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    • Accès transports viables

      1er septembre 2011 à 21 h 24

      Intéressante analyse de la situation Manu. En plus pour prendre la bretelle de Père-Lelièvre, les bus du RTC doivent tourner à gauche au feu, ce qui signifie plus d’attente que si on tournait à droite sur Central (le trajet du 87 quoi).
      Ce dossier est compliqué et on est loin d’avoir toutes les réponses qu’on aimerait avoir.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      1er septembre 2011 à 21 h 45

      Très bonne analyse, par contre pour le chiffre de 400 automobilistes en 2h30 je reste sceptique. L’autre chose, si un automobiliste direction est, veut tourner à gauche. Est-ce que les autos en arrière de lui on le droit d’emprunter pendant quelques dizaines de mètres la voie réservée? Sinon, on va créer des goulots artificiels.

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      • Manu

        2 septembre 2011 à 09 h 45

        Je crois qu’on tolère sans problème que des automobilistes en contournent d’autres qui sont en attente de virage par les voies réservées. Je vois d’ailleurs ça tous les jours ces temps-ci sur St-Vallier entre Dorchester et de la Couronne. J’y ai même déjà vu la police faire de la surveillance sans réagier « conséquence inévitable » (à cause de la géométrie de l’intersection et des cycles de feux de circulations). Question de bon sens je dirais.

        C’est la même chose si t’as 10 autos qui veulent tourner à droite sur Central. Avant une intersection, il y a généralement de la place pour 3 ou 4 autos dans la voie de droite qui n’est souvent plus réservée avant une intersection majeure. Si t’en a 10 en file, vaut-il mieux que la file se fasse dans la voie de gauche, bloquant toute circulation, ou dans la voie de droite, retardant de 30m quelques autobus s’il y en a? (surtout qu’à cet endroit précis les autobus voudront prendre la voie de gauche…). Par expérience, tout le monde se range à droite pour tourner, voie réservée ou pas.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        2 septembre 2011 à 12 h 05

        Pas grave le RTC aura réglé son problème. Pourtant dans le rapport sur la mobilité durable on avait promis de ne pas mettre en conflit les TEC avec l’auto dont le parc augemente d’année en année. Nous y voilà…

        Pourtant ces 7,5 millions automobilistes qui payent 400$ annuellement pour leur permis de conduire et leur immatriculation soit 3 milliards dont une partie paye pour financer ces mêmes TEC.

        J’oublie les taxes sur le pétrole qui rapportent à l’état 8,5 milliards en péréquation plus 1,650 millions en taxes sur le carburant. Alors quand on dépense pour les routes, ce sont les automobilistes qui en assument seuls les frais et financent les TEC. Alors les exigences des bénéficiaires doivent être pris en considération à condition de ne pas nuire à ceux qui payent la facture entièrement. Quant aux vélos, ces squatters de la route, il est temps qu’il payent quelque part car la route ca se partage, la facture aussi.

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  4. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    1er septembre 2011 à 20 h 47

    Autre problème: ou bien le communiqué n’est pas clair, ou bien il y a une contradiction quelque part. Il y a deux documents en lien à partir de la page sur le site web de la ville.

    Le premier indique la bretelle interdite aux automobilistes.

    Le second présente des trajets alternatifs pour les automobilistes.

    Curieusement, les trajets « A » et « B » utilisent la bretelle interdite aux automobilistes.

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    • Manu

      2 septembre 2011 à 09 h 48

      J’ai sigalé le problème à la ville hier soir et j’ai eu une réponse dès ce matin (c’est même passé par deux personnes à la ville). Particulièrment efficace!

      La réponse en gros: comme l’indique le communiqué, la bretelle est interdite pour ceux qui proviennent de l’ouest. Donc implicitement elle demeure accessible pour ceux qui arrivent de l’est (les trajets A et B en l’occurence). Toutefois, le document porte un peu à confusion car en fait, ce n’est pas la bretelle qui est interdite, mais bien le virage à gauche vers cette bretelle.

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    • Manu

      2 septembre 2011 à 10 h 46

      Maintenant c’est le service des communications qui m’informe que la bretelle est interdite dans les deux directions pour les automobilistes, et que ce serait plutôt la carte des trajets alternatifs qui serait erronée puisqu’elle a été produite avant qu’on envisage de barrer la bretelle.

      Je vais leur laisser le temps de démêler cela.

      à suivre…

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  5. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    1er septembre 2011 à 21 h 09

    Dernier prblème:

    On annonçait en mai dernier une deuxième voie en direction sur sur Pierre-Bertrand entre Lebourgneuf et des Tournelles. Je peux confirmer qu’il n’y a PAS de deuxième voie. On a abandonné cette mesure.

    D’ailleurs, le plus gros problème sur Pierre-Bertrand le matin est entre Bastien et Lebourgneuf. Un tronçon de 1,2km qui prend plus de 5 minutes à parcourir en ce moment (et le printemps dernier, et avant ça je ne sais pas trop). Pour les semaines à venir, il faudra probablement ajouter au moins 5 minutes supplémentaires d’attent sur Bastien, déjà fort congestionné à cet endroit.

    Pourquoi n’a-t-on pas élargi Pierre-Bertrand à 2 voies avant les travaux sur Robert-Bourassa? Je l’ignore…

    Fait divers: le feu de circulation au coin Pierre-Bertrand/Lebourgneuf, au coeur de ce bordel, n’a de feu pour piéton que sur DEUX des quatres côtés. Pour les deux autres, il n’y a aucun moment dans le cycle où on peut traverser à pied sans que le feu ne soit vert dans une des directions, même lorsqu’il y a la lumière de piéton sur les deux premiers côtés. Il n’y a même pas de feux vert-jaune-rouge sur les supports du côté gauche de la chaussée, alors quand on est rendu à mi-chemin, il est difficile de voir si la lumière est encore verte dans notre direction. On trouve d’ailleurs deux arrêts du nouveau 803 à cette intersection…

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      1er septembre 2011 à 21 h 55

      La seule façon « socialement acceptable » d’élargir une route est d’y ajouter une voie réservée. Je suppose qu’il n’y a pas assez de parcours du RTC sur Pierre-Bertrand pour justifier cet ajout.

      Pour le feu du circulation on a le même problème à l’intersection St-Jean-Baptiste et Hamel.

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      • Manu

        2 septembre 2011 à 09 h 54

        Je ne vois pas en quoi il serait socialement innacceptable d’avoir un boulevard à deux voie dans chaque direction sans que les voies ne soient réservées. Il y en a partout. Le trafic le justifie amplement, et c’est la seule route nord-sud qui se rende jusqu’à Capitale (et au delà) entre Robert-Bourassa et Laurentienne. C’est aussi un lien routier où on retrouve un assez grande concentration de véhicules lourds, la carrière juste au nord y étant sûrement pour quelque chose.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        2 septembre 2011 à 19 h 40

        Rappelez-vous la réaction des groupes écologistes face au boulevard R-B au Nord des galeries de la capitale.

        Je me souviens aussi qu’ATV a réagi négativement au projet d’ajout d’une 3e voie sur Henri-IV entre Charest et Hamel, alors que cette voie ne tient que du gros bon sens à mon avis.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        3 septembre 2011 à 14 h 02

        En effet. Mais dans ce cas-ci, étant la seule artère du coin, avec principalement une fonction de transit, qui borde des espaces commerciaux et « semi-industriels » avec du résidentiel au-delà de ces espace, je ne vois pas trop le problème. Ça permettrait aussi de réduire le trafic de transit dans le Mesnil, entre les boulevards Bastien et Lebourgneuf. Éventuellement, Pierre-Bertrand risque d’avoir son terre-plein avec des arbres, une piste cyclable et tout ce qu’on peut imaginer (l’emprise, peu utilisée à ce jour fait environ 60m de large…), mais pour l’instant, quelques petits correctifs s’imposent.

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  6. julien

    2 septembre 2011 à 07 h 39

    Donc, accès bloqué aux autos à partir de Père Lelièvre. Aussi, la voie de ghauche sur l’autoroute R-B est bloquée tout juste au sud de l’autoroute de la capitale.

    Donc, on est très près de la proposition du MTQ de l’automne. La grosse différence, c’est que la voie de gauche est complètement fermée sur Robert Bourassa plutôt que de laisser passer les autobus…

    Dommage…

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  7. Claude Robert

    2 septembre 2011 à 07 h 57

    Je pense que ce que l’on veut finalement c’est juste écoeurer les automobilistes. Premierement la barrière qui peut bloquer l’accès a l’autoroute Robert Bourassa permet l’entrée à l’autoroute de l’est vers l’ouest et non pas le contraire. Y aura il deux barrières puisque l’accès peut se faire aussi au feu de circulation ? Sur Père Lelièvre, une voie réservé ne fera que bloquer le traffic automobile de l’ouest vers l’est, beaucoup plus d’attentes aux feux de traffic, files plus longue et impatience des automobiliste, ce sera le bordel.
    Les automobilistes payent cher pour le transport en commun qui n’est pas toujours disponible selon les secteurs et encore eux qui vont subir les inconvénients. Quand arrêterons nous d’écoeurer le monde?

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    • Manu

      2 septembre 2011 à 09 h 57

      Selon ce qu’on m’a dit à la ville, tout ce que la barrière bloque, ce sont ceux qui se dirigent vers l’est (donc en provenance de l’ouest) et qui veulent tourner à gauche pour prendre la bretelle vers le sud. À partir de l’est il sera possible de la prendre. En pratique, ça ne change pas grand chose puisque la plupart des gens qui se dirigeaient vers l’est prennaient déjà le boulevard central de toute façon.

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  8. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    2 septembre 2011 à 12 h 22

    Les propositions formulées dans ce rapport ne reposent pas sur un antagonisme entre les automobilistes et les usagers du transport collectif.

    Les membres du groupe de travail sont d’avis que c’est par l’amélioration notable du service de transport
    collectif que les autorités municipales convaincront un nombre grandissant de personnes d’opter pour ce mode de déplacement.

    (Source: page intriduction du Plan de mobilité durable)

    Force nous est de constater que l’intention a été perdue en chemin car une voie réservée crée un antagoniste entre les automobilistes et les usagers du transport collectif.

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    2 septembre 2011 à 12 h 37

    Toujours dans le même document on peut lire :

    Les tendances

    Selon les plus récentes projections de l’Institut de la statistique du Québec, la population et les ménages devraient évoluer comme suit d’ici 2031 (scénario tendanciel) :

    • Près de 100 000 personnes devraient s’ajouter à la population de la Communauté métropolitaine de Québec

    • La population de l’agglomération de Québec devrait
    s’accroître d’environ 58 000 personnes, celle de Lévis de
    25 300 personnes.

    • Le rythme de croissance des ménages sera plus élevé dans les territoires périphériques de l’agglomération de Québec. Malgré tout, le nombre de ménages devrait augmenter de 51 200 dans l’agglomération de Québec et de 39 760 dans les MRC de la CMQ et les MRC plus éloignées (Bellechasse, Nouvelle-Beauce, Lotbinière et Portneuf ).

    Les faits

    • Pendant la période d’expansion des banlieues, le type
    d’habitation privilégié était la maison unifamiliale isolée.
    La densité brute moyenne se situait entre 4 et 6 logements à l’hectare.

    • Les fonctions de travail, de commerce et d’habitation ont été réparties dans des espaces séparés, ce qui allonge les déplacements.

    • En conséquence, l’automobile est devenue le principal
    moyen de déplacement étant donné la difficulté de relier
    des résidences isolées sur une grande superficie aux pôles de services et d’emplois, par un mode de transport public.

    • plus de 75 % des nouveaux ménages utiliseraient leur
    automobile pour se déplacer.

    • De 1996 à 2006, le nombre de véhicules immatriculés
    (autos et camions légers) dans l’agglomération de Québec
    a augmenté de 44 599 (+17,9 %), pour atteindre 294 387
    véhicules. À Lévis, 83 552 véhicules étaient immatriculés en 2006, en hausse de 21 % par rapport à 1996.

    • Le nombre de déplacements en automobile a augmenté
    de 30 % à l’heure de pointe du matin sur le territoire
    de la Communauté métropolitaine de Québec
    (300 000 déplacements en 2006).

    Les tendances

    • Le parc automobile augmenterait de plus de 73 000 véhicules dans la communauté métropolitaine.

    • Il y aurait entre 20 000 et 40 000 déplacements
    supplémentaires en automobile à l’heure de pointe du matin. Selon la localisation résidentielle loin des lieux de travail, bon nombre de résidants utiliseraient en majorité les autoroutes, ce qui exerce une pression supplémentaire sur le réseau.

    • La congestion routière à l’heure de pointe serait aggravée. Il faudrait ajouter l’équivalent de 3 voies d’autoroute supplémentaires pour maintenir un flux de 2 000 autos par voie à la pointe du matin, qui s’étirerait sur deux heures.

    Malgré tout ce qui est constaté, le comité va à l’inverse, et recommande d’enlèver des voies de circulation et créer un antagonisme malsain entre les TEC et l’auto et installer un tramway d’un milliard et demi qui lui aussi enlève des voies de circulation…

    Vraiment on se ramassera avec le même problème qu’à Montréal qui ont pourtant des voies réservées et un métro et sont toujours congestionnés…

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    • Manu

      2 septembre 2011 à 13 h 18

      Justement, l’idée n’est pas de précéder la tendance, mais plutôt de la dévier.

      C’est un peu comme de dire que selon les tendances, les gens sont de plus en plus endettés et on de plus en plus de mal à trouver du financement. Est-ce qu’on viendrait suggérer de régler le problème en facilitant l’accès au crédit à ceux qui ont tendance à se passer à corde au cou?

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