Laurie Richard
Le Soleil
(Québec) Pour cette première parution de la rubrique «entrez!», Le Soleil a eu droit à une visite privée de la résidence du gouverneur général à Québec. Surplombant le fleuve et dominant la ville, cette demeure hors de l’ordinaire offre un intéressant alliage du passé et du présent. Peut-être y trouverez-vous de l’inspiration pour votre propre déco?
* Pour y être allé, l’endroit est magnifique. Et la Verrière Saint-Laurent offre un point de vue extraordinaire.
3 septembre 2011 à 10 h 22
J’ai eu la chance d’être reçu pour le millénaire par le gouverneur général, le très regretté feu Roméo Leblanc. J’aio même en dropit à une photo de notre rencontre avec lui qu’il m’a gentiment fait parvenir.
La salle de réception est immense et la véranda vitrée prolongée par une terrasse a une vue magnifique sur le fleuve.
J’ai eu la chance de visiter ses locaux sur invitation personnelle du gouverneur-général car ma conjointe est la cousine de sa conjointe.
Dans la salle de bal il y avait près de mil convives dont Mme Lise Thibault, ex lieutenant-gouverneur et Jean-Louis Roux qui était à ce moment encore lieutenant-gouverneur, les maires de toutes les municipalités de la région et les édiles municipaux dont moi.
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3 septembre 2011 à 12 h 23
J’ai également eu l’immense plaisir de visiter ce lieu si envoûtant et fascinant. La décoration, l’ambiance et surtout la vue saisissante et bucolique de la véranda vous coupent le souffle. Croyez-moi, il n’y a pas un millionnaire à Québec qui peut se targuer de posséder une vue aussi prenante.
Mais il y a un hic! Un gros hic, selon moi.
Le taux d’occupation de ce site est ridiculement bas. On frôle le zéro. Si on tient compte de tout l’argent investi sur l’entretien versus le rendement ( lire ici occupation par le Gouverneur Général ) Ça ne vaut pas la peine, donc pas rentable.
Pour ce faire et surtout rentabiliser les sommes investies par les contribuables, cet endroit devrait être loué à des touristes bien nantis durant les absences du Gouverneur Général. Ainsi, ces locaux cesseraient d’être un éléphant blanc durant de longs mois et se rentabiliseraient eux-mêmes.
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3 septembre 2011 à 13 h 55
Sérieux ? Concurrencer les hôteliers de Québec avec des biens publics ? Qui plus est, la Citadelle est un territoire militaire. N’entre pas qui veut. La vraie rentabilité reposerait dans l’élimination du poste de GG.
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3 septembre 2011 à 20 h 41
Arrêtez de rêver. On ne peut pas éliminer ce poste car cela demanderais une modification majeure de la constitution ce qui est virtuellement impossible. Au mieux, on pourrait convertir ce poste en poste électif, ce qui serait compatible avec l’usage dans le plupart des pays du monde.
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4 septembre 2011 à 20 h 54
La suppression du gouverneur général ne ferait pas disparaître la résidence (et ses coûts d’entretien).
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4 septembre 2011 à 21 h 18
Inquiétez-vous pas. On fera autre chose avec ! :)
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5 septembre 2011 à 10 h 10
A moins de transformer la résidence en salon de quilles ouvert à tous, elle restera le privilège exclusif d’un individu au-dessus des autres. Qu’il soit élu ou nommé.
(Et le clientélisme des partis politiques étant ce qu’il est, la différence entre « nommé » ou « élu » n’est que cosmétique.)
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5 septembre 2011 à 13 h 32
La morale de cette histoire, c’est que tant que l’on traînera cette coûteuse relique monarchique qu’est le poste de GG, il faudra bien payer pour ce genre de largesses. Vincent Marissal (La Presse)
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3 septembre 2011 à 23 h 01
Depuis quand les jobs de GG sont électifs, et dans quels pays ?
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4 septembre 2011 à 22 h 15
Israël, l’Italie, l’Irlande, entre autres. Dans ce pays, le président est élus par les députés, mais le président a essentiellement le même rôle que le G.G.
Bref on pourrait avoir une démocratie parlementaire en ayant un président comme chef d’état.
À ne pas confondre avec un système présidentiel ou semi-présidentiel.
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5 septembre 2011 à 09 h 34
Dans certains systèmes présidentiel, le président est le chef du gouvernement. Cependant, dans ces systèmes, il y a plusieurs mécanisme qui lui impose une opposition permanente. Le meilleure exemple est les États-Unis où le « check and balance » assure que le président ne deviennent pas un dictateur.
Cependant, dans de nombreux pays, le premier ministre est le chef su gouvernement. C’est le président qui le nomme, qui lui est le chef d’état. Cette fonction est particulièrement importante dans les pays où on utilise la proportionnelle car il y a plusieurs coalition possible et si le gouvernement tombe en cours de mandat, il y a toujours la possibilité de reconstituer un autre gouvernement de coalition.
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4 septembre 2011 à 13 h 21
Nous avons des postes électifs qui ne servent pas plus que le gouverneur-général autrement qu’à entériner les décisions du maire et de sa garde rappprochée (Le Comité Exécutif) après les faits.
Faudrait-il éliminer les conseillers municipaux qui comme ces représentant de la reine ne décident rien ???
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5 septembre 2011 à 09 h 35
Des poteaux cela existe dans tous les systèmes politiques. Ceci dit cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de débat à l’interne avant le vote public.
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6 septembre 2011 à 10 h 10
Au-delà des allégences fédéralistes/souverainistes, la question se pose tout de même à savoir si ce système archaïque a encore sa raison d’être…
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