François Bourque
Le Soleil
(Québec) Pourquoi tant de familles choisissent-elles de s’installer dans la lointaine banlieue malgré les distances à parcourir et l’augmentation du trafic sur les autoroutes?
On a longtemps cru que c’était à cause du prix des terrains et des taxes moins élevées.
Que n’ayant pas les moyens d’acheter au centre ou dans les vieilles banlieues, des familles se résignaient à s’éloigner, aussi loin que nécessaire, pour se payer leur rêve et une cour derrière.
La périphérie à défaut de mieux, c’est ce que nous pensions. Jusqu’à ce que qu’une équipe de chercheurs de l’Université Laval vienne aujourd’hui bousculer cette perception.
Leur constat : ce n’est pas tant les raisons d’économie qui font choisir la lointaine banlieue que l’«historique individuelle» et la «filière familiale».
Les familles qui vivent en périphérie n’ont jamais habité en ville, ni souhaité y habiter, explique la professeure de sociologie Andrée Fortin.
17 septembre 2011 à 09 h 25
Ils y en a qui cherchent un peu trop d’explications générales alors que parfois les raisons sont individuelles.
Je voulais une maison isolée pour pouvoir mettre le volume de ma musique et de mes films aussi fort que je veux. Pour dépendre que de moi quand vient le temps de remplacer la toiture de pas-un-jumelé. Pour gérer mes propres problèmes et laisser les autres gérer les leurs. Faire les modifications que je veux sans passer par un comité.
Ce n’est pas par amour des voitures, je vais travailler à vélo.
Et comme je travaille dans le parc technologique et que mes passe-temps sont surtout dans la nature, expliquez moi pourquoi je devrais habiter en condo et être proche des théatres et resto.
Je ne suis pas contre la densification, mais parfois, ca ne s’applique simplement pas.
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17 septembre 2011 à 10 h 51
Je suis contre la densification pour les raisons suivantes:
1/Tout citoyen devrait être à l’abri des bruits urbains
2/Tout citoyen devrait respirer un air potable, et non le mélange indécis d »odeurs variées
3/Tout citoyen devrait pouvoir, s’il le souhaite, rentrer en sa demeure sans ascenseur, non à cause des pannes, mais grâce à la hauteur humaine des bungalows
4/Tout citoyen devrait pouvoir jouir d’un jardin sans être surplombé par des dizaines de regards.
5/La promiscuité qu’on dénonce dans les camps de concentration, les pénitenciers, les prisons saturées, cette promiscuité qu’on a atténuée dans les Cliniques, puis les Hopitaux et jusque dans les asiles psychiatriques, est source de malheur aussi bien d’ailleurs pour les animaux que pour les humains !
L’impact de la promiscuité sur la santé mentale est négatif. Des travaux de recherche ont déjà été menés à propos des corrélations entre densification et problèmes de santé, développement des schizophrénies, délinquance individuelle ou émeutes sociales.
Il ne s’agit certainement pas de nier que l’humain est avant tout un être social qui dépérit dans l’isolement auquel on voudrait parfois le contraindre. Par contre, si l’humain dépérit dans l’isolement, il se détériore aussi dans la promiscuité, l’absence d’un espace personnel suffisant. Ce qui veut dire qu’un minimum de surface individuelle est nécessaire au niveau de l’habitation.
L’être humain, pas plus que la volaille, n’est fait pour être élevé « en batterie », dans un entassement générateur d’agressivité et de
dépressions.
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17 septembre 2011 à 11 h 06
C’est une blague j’espère!?
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17 septembre 2011 à 12 h 33
Je sais que c’est a contre courant de la pensée dominante, mais
vouloir a tout prix densifier le centre-ville, est un non sens social
et écologique.
La décroissance du centre-ville, un concept qui sonne comme une provocation aux oreilles des puristes, doit être plutôt être
considéré comme un pas vers l’amélioration de la trame urbaine.
La concentration urbaine est source de désagréments dommageables liés au bruit, à la circulation stressante, à l’effet boule de neige des énervements et conflits qui se transmettent d’individu à individu et de groupe à groupe.
En fait Monsieur Louis M., je vous invite a aller contre cette
pensée dominante qui pousse à la densification.
Ce conservatisme des idées a toujours été néfaste pour
l’évolution de la société. Ce sont les nouvelles idées qui
par contre font avancer cette même société.
Dites vous que quand « Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité. » F. Hundertwasser
Je vous invite donc a partager cette vision nouvelle de la
non-densification
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17 septembre 2011 à 11 h 31
J’y vois plutôt une caricature, une exagération d’un fond de vérité et de quelques faits. En ce sens on peut voir ça comme une « blague », mais ça demeure « plus vrai » que le contraire.
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17 septembre 2011 à 12 h 18
Hum… pour ma part, je préfère relire le commentaire de Sébastien D : « Ils y en a qui cherchent un peu trop d’explications générales alors que parfois les raisons sont individuelles. »
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17 septembre 2011 à 16 h 57
La seule comparaison entre la promiscuité des habitants d’un centre ville et celle vécue dans un camp de concentration démontre bien le manque flagrant de sérieux et de respect de votre commentaire…
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17 septembre 2011 à 17 h 52
En fait tout ce je demandais au tenant de la densité, c’était d’ouvrir
leurs esprits a une vision plus moderniste de l’urbanité.
La concentration densificatoire, les gens en veulent pas.
C’est facile a constater, LA MAJORITÉ VA EN BANLIEUE.
Donc faudrait cesser de leur enfoncer dans la gorge un choix
qu’ils ne veulent pas.
Cesser de jouer aux commissaires politiques de la densification.
Simple respect de la liberté de chacun.
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18 septembre 2011 à 16 h 09
Pouvez vous m’expliquer qui tente de leur enfoncer dans la gorge le choix du centre ville? On est pas dans une dictature, malgré tous les efforts qui seront fait, les gens aurons toujours le choix de leur milieu de vie, et c’est tant mieux.
Moi je dirais plutôt que ça fait 50 ans que la société nous incite a déménager en banlieue, et que vivre en ville a déjà presque relevé du marginalisme. Tant mieux si aujourd’hui on se rend compte de cette erreur, et qu’aujourdhui on tente de rééquilibrer les forces.
La banlieue et la voiture ne représente pas une solution unique, pas plus que le centre ville et les transports en commun. En fait, il n’y aura jamais de solution unique, seulement une plus grande variété de choix.
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18 septembre 2011 à 16 h 51
Que du gros n’importe quoi, j’en reviens pas lire des énormités de ce genre !
Je suis proprio d’un duplex dans St-Sauveur, voici comment tes hypothèses boiteuses ne s’appliquent pas :
1/Tout citoyen devrait être à l’abri des bruits urbains : On n’entend aucun bruit de voiture, le fait que les bâtiments sont collés fait barrière aux bruits de la rue, les seuls que j’entends sont les écureuils, les pigeons et le bruit normal du voisinage SANS JAMAIS UNE MAUDITE TONDEUSE QUI RONRONNE À L’HEURE DU SOUPER ! le paradis quoi ;-)
2/Tout citoyen devrait respirer un air potable, et non le mélange indécis d »odeurs variées. Les seules odeurs que je sens sont celles des BBQ une fois de temps à autre…
3/Tout citoyen devrait pouvoir, s’il le souhaite, rentrer en sa demeure sans ascenseur, non à cause des pannes, mais grâce à la hauteur humaine des bungalows : y a pas un seul ascenseur dans le quartier, je rentre chez moi directement par le palier du rez-de-chaussée.
4/Tout citoyen devrait pouvoir jouir d’un jardin sans être surplombé par des dizaines de regards. J’ai un jardin clôturé avec un potager et cerné par de grands arbres : intimité assurée !
5/La promiscuité qu’on dénonce dans les camps de concentration, les pénitenciers, les prisons saturées, cette promiscuité qu’on a atténuée dans les Cliniques, puis les Hopitaux et jusque dans les asiles psychiatriques, est source de malheur aussi bien d’ailleurs pour les animaux que pour les humains ! Mais c’est de la bouillie pour les chats cet arguments !?
Bref, j’ai grandi en banlieue (Orsainville) et jamais je n’y retournerai puisque ma qualité de vie est supérieure dans le quartier Saint-Sauveur…
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17 septembre 2011 à 12 h 47
Moi je trouve que cet article est Québec centriste. Dans le sens de la ville de Québec.
Il n’y a pas juste Québec qui a un centre-ville. Habiter en ville n’est-il pas juste d’habiter à proximité de tous les services? Proximité à pied bien sûr.
J’imagine que la définition de « tous les services » peut changer d’un individu à l’autre mais si on veut être à distance de marche de la bibliothèque, de la piscine, de l’épicerie et de l’école, c’est très facile à faire sans être au centre-ville de Québec.
Moi je crois que le problème n’est pas tant l’étalement urbain que la centralisation des emplois. Si je reste proche de tout, même de mon travail, pourquoi j’aurais « besoin » d’aller au centre-ville de Québec? Est-ce que je vis en banlieue si je ne vais jamais au centre-ville? C’est comme de dire que Québec est la banlieue de Montréal non?
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20 septembre 2011 à 10 h 52
Je suis totalement d’accord avec cette nuance. Mes parents habitent en banlieue, mais leur emploi est à moins de 5 km de leur maison. Malheureusement ils y vont en auto (quelques fois en vélo, l’été quand il fait beau…) mais au moins ils ne font pas rouler leur moteur 2 heures par jour.
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17 septembre 2011 à 13 h 06
Voilà une autre étude qui met en charpie le rapport de mobilité durable qui créera la congestion urbaine en faisant fausse route.
On oublie que 100,000 personnes s’ajouteront d’ici 20 ans soit 20% de population de plus et 25% de voitures de plus dans la région. Que fait-on on coupe les voies d’accès pour les donner aux TEC quand ce n’est pas fermer des rues pour qu’elles deviennent piétonnières ou un grand espace festif comme le font plusieurs fois les marchands de la Grande-Allée.
Ces décisions d’urbanisme ont contribué grandement à la congestion et continuent dans le même sens. On ferme l’accès au centre-ville et on espère ainsi le peupler. Erreur, on contribue à sédentariser la banlieue. Je reviens de Montréal où pour contourner le trafic j’ai emprunté la 30 et ensuite la 10 pour passer sur le pont Champlain. Or, le long de la 10 à Candiac à coté de l »amphithéâtre où s’entraine le Canadien de Montréal , il y a cinq gros édifices commerciaux et insdustriels qui s’y construisent. Ces entreprises s’installent en banlieue tannées des emmerdes du centre-ville. Voilà ce qui arrive. Demandez-vous pourquoi les parcs industriels se renplissent en banlieue et que celui de St-Malo péréclite. Les parcs de St-Augustin et Beauport sont voisins d’autoroutes. Celui de St-Malo est de moins en moins accessible en camion et les TEC qui veulent se réserver des voies n’aideront en rien à l’attraction de cet espace industriel d’avant guerre. L’administration Labeaume veut le peupler d’édifices à logements. Mais qui sera attiré par des prix plus élevés qu’en banlieue et ce sans stationnement par surcroît. Car l’automobille dans 10, 20 et 30 ans sera toujours là et le nombre augmentera plus vite que la population car les familles éclatées et les insfrastructures publiques et de loisirs se sont concentrés dans des sites contrairement aux équipements de quartiers des années 80.
Avant les enfants allaient à l’école à pied. Aujourd’hui, majoritairementc’est l’autobus scolaire ou les parents qui viennent les reconduire par prudence. Les famille éclatés et les garderies obligatoires ont créé de la mobilité accrue. Le couple séparé qui ont besoin de travailler tous les deux, a besoin de deux voitures au lieu d’une et de de parcourir plus de chemin pour aller porter l’enfant en garde partagé qu’avant. Ce n’est tenu en compte dans aucune étude de mobilité. Pourtant ca crée beaucoup plus de déplacements qu’auparavant et malgré le réseau du RTC, ne peuvent se faire par le TEC.
À Beauport on regroupe au site de l’ancien aréna de Giffard situé le long de l’autoroute deux glaces et des terrains de soccer. Encore plus que déplacements qui ne sont pas couverts par les TEC. Dans l’ouest c’est autour du Super PEPS qu’on regroupe les loisirs créant des embouteillages à la sortie des événements sportifs qui s’y déroulent comme le challenge Bell ou le football pour ne citer que ceux-là.
Quant on veut accueillir des citoyens il faut être ouvert. Or le centre-ville se ferme lui même en enlevant des voies d’accès pour les donner aux TEC. On crée une zone où, pour y aller, il faut créer un événement culturel ou sportif qui est précédé et siivi par un festival des déplacements. Est-ce que ces événements attirent plus de gens à y demeurer ??? J’an doutes…
Le 20% de la population nouvelle qui arrivera s’installera MAJORITAIREMENT en banlieue et même en deuxième ceinture que vous le vouliez ou non. Hors, le réseau routier est construit depuis les années 60 et son expansion est minime. Pourtant le parc automobile a presque triplé dans le même temps et la population a doublé. En 70, Labatt nous disais « on est 6 millions, faut se parler ». On est 8 millions aujourd’hui et la part modale du transport en commun est de 12 % et elle aussi a doublé. Même si on augemente le volume des TEC, cette augmentation aura du mal a surpasser l’augmentation du parc automobile et de la population. Tout au plus elle en prendra une portion. Alors laissons les accès actuel au trafic automobile et cherc hons des façons d,augmenter l’accès au centre-ville. La seule solution est de créer par l’aérien un corridor de TEX_C et seul le Monorail peut le faire sans obérer les voies actuelels. Le tramway va fermer aux autos le Pont de Québec et ce malgré que le parc automobile et ;la popualtion augmente sur la rive-sud à un rythme plus rapide que le secteur nord de la région toute proportion gardées. Donc fermer le pont de Québec et penser que les gens vont se convertir au TEC est de la pensée magique. Un réseau datant 60 pour une population qui a doublé et un parc automoibile qui a triplé, enlever des voies d’accès va créer la congestion et non améliorer l’accès au centre-ville. À moins que l’on coinstruise à grand frais un troisième lien inter rives.
Pour les penseurs qui parlent de passer le tramway via la haute-ville, je vous réfère aux statistique de « Vivre en Ville » qui nous dit que ce secteur est habité par 83% de résidents n’ayant pas de voiture. Alors penser que le tramway va diminuer le nombre de voiture est aussi de la pensée magique car on remplace des autobus articulés apr un tramway dont les rails ne peuvent se déplacer.. Un autre argument est que le terminus de tramway D’Estimauville va être dans un éco-quartier sans stationnement à coté d’un édifice fédéral de 750 employés ayant 125 places de stationnement. La rareté ainsi créé autour de ce terminus n’incitera pas les gens à délaisser leur voiture pour prendre le tramway en s’approchant d’un terminus s’il n’y a aucun stationnement incitatif. À Bordeaux pour créer l »illusion que les voiture sont disparus, ils ont construit 2,100 espaces souterrains de stationnement sous les stations de tramway. ici à Québec on les enlève carrément.
C’est de la pensée magique qui va faire que le centre-ville va se vider pour ressembler à l’espace des vieux murs qui est devenu une zone touristique où n’y vit de moins en moins…
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17 septembre 2011 à 14 h 13
Le problème est à mon avis l’inverse:
Vous dites qu’on restreint de plus en plus l’accès au centre alors que de plus en plus de gens habitent la périphérie. Je crois plutôt qu’on facilite trop l’accès à la périphérie. La preuve est que les autoroutes de Québec servent de plus en plus à des déplacement local alors que leur fonction doit d’abord être le transit.
Vous dites que le réseau routier supérieur devrait croître afin de répondre à une demande croissante puisqu’il a été construit il y a des décennies. Je crois plutôt que l’erreur n’est pas d’augmenter la capacité aujourd’hui mais de l’avoir construit pour une population de plus d’un million d’habitant alors que Québec n’atteindra peut-être jamais cette population. Québec compte le plus de kilomètres d’autoroute par habitant, parmi les villes canadiennes et certainement l’une des pires à ce chapitre en Amérique du Nord. Juste par comparaison, Vancouver est l’un de celle en ayant le moins et aucune reliant le centre-ville. Pourtant elle est l’une des très rares métropoles à avoir réduit le temps moyen de déplacement quotidien au cours des dernières 15 années.
En redéfinissant la question, la réponse change du tout au tout.
Bien sûr le Plan de mobilité durable n’est pas parfais. Le parcours du tramway par exemple m’apparaît comme une erreur. Cependant on ne doit pas jeter le bébé avec l’eau du bain…
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17 septembre 2011 à 17 h 27
Ok, elle est où la source qui dit que Québec est la ville canadienne avec le plus de km d’autoroute par habitants?
Est-ce que ça tient compte du fait qu’il y peu de lien non-autoroutier pour aller en haute ville? Est-ce que ça tient compte du fait que Charest et la tabarnak de voie ferrée coupent la ville en deux et que personne n’a été assez brillant pour prolonger le boulevard Masson vers Ste-Foy? Est-ce que ça tient compte du fait que de façon générale, c’est compliqué en maudit se déplacer à Québec sans passer par une autoroute.
Est-ce que ça compte Dufferin-Montmorency qui est peu utilisée? Est-ce que ça compte les km d’autoroutes qui servent aussi pour les longues distances comme l’autoroute 73 vers le Saguenay?
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17 septembre 2011 à 19 h 00
Source: https://www.quebecurbain.qc.ca/2010/08/30/le-reseau-demesure-dautoroutes-inachevees-de-quebec/
Je ne vois pas qu’est-ce qui vous choque d’apprendre cela. Vous admettez vous-même qu’il existe des voies sous-utilisées, donc indirectement que l’accès à la périphérie est facilité.
Est-ce que cela tiens compte de tout les résultats de ce que ce type d’aménagement a provoqué? Non. Ce n’est qu’une statistique! Un chiffre! Par contre, vous faites vous-même l’inventaire de plusieurs choses qui ne vont pas à Québec, dû justement à la présence trop nombreuse d’autoroutes.
«Est-ce que ça compte les km d’autoroutes qui servent aussi pour les longues distances comme l’autoroute 73 vers le Saguenay?».
À ce que je sache, il n’y a pas que Québec qui est relié avec les régions voisines. Ce n’est pas les liens inter-régionaux qui posent problème, mais les autoroutes urbaines qui ne cessent de gonfler la périphérie.
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17 septembre 2011 à 20 h 05
Je n’admet rien, je dis seulement que je veux une source pour la statistiques de 1
de 2, il faut reconnaître que si les boulevards de Québec avaient été mieux conçus on aurait sans doute pas eu besoin d’autant d’autoroutes.
Quant à faciliter l’accès à la périphérie ça va dans les deux sens, les gens du centre-ville peuvent plus facilement aller travailler en banlieue, là où on trouve beaucoup d’emplois.
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17 septembre 2011 à 22 h 50
Lévis a près de 3 fois plus de kilomètres d’autoroute par habitant que Québec. Ça ne veut pas dire grand chose. Plus une ville est petite (en population), plus son ratio km d’autoroute par habitant risque d’être grand, surtout lorsque des autoroutes de « très longue distance » passent par là. Le nombre de km ne tient pas compte non plus du nombre de voies, ce qui fausse allègrement le portrait.
Peu importe, c’est quand même vrai que peu importe où on se trouve à Québec, il y a une autoroute pas trop loin. Et même avec une mesure subjective, on peut bien dire qu’il y a pas mal de km d’autoroute à Québec.
Cela étant dit, comme d’autres l’ont fait remarquer, Québec est probablement une ville qui a le moins de km de boulevard par habitant. De manière générale, si on considère n’importe quel type d’axe routier, de la petite rue à l’autoroute, sur lequel on peut faire au moins 10km (par exemple) sans interruption, Québec se classe sûrement très loin dans les villes nord-américaines.
Si on prend une autre agglomération de taille comparable (comparable à Québec+Lévis+municipalités périphériques), les déplacements seront probablement aussi facile ou difficile ici qu’ailleurs.
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18 septembre 2011 à 01 h 02
Dans Québec j’incluais l’agglomération. Désolé pour l’imprécision. C’est certain que si l’on prend le village de 300 habitants dans lequel passent l’autoroute X il va y avoir beaucoup de km/habitant mais il faut quand même comparer des oranges avec des oranges.
Oui. Si certaines autoroutes étaient des boulevards et que ceux-ci étaient mieux configuré ce serait beaucoup mieux. On est d’accord là-dessus et c’est justement ce que j’essaie d’amener comme point. Les autoroutes, contrairement aux boulevards, crées des barrières importantes qui allongent les distances et donc encouragent l’utilisation de la voiture.
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18 septembre 2011 à 10 h 26
Mon point globalement n’est pas sur l’impact des autoroutes sur nos vies, mais plutôt sur le fait que pour se déplacer d’un point A au point B à Québec il faut généralement prendre une autoroute. La distance serait essentiellement la même que ce soit une autoroute ou un boulevard.
Je maintiens aussi que les quartiers à Québec sont souvent enclavés entre les autoroutes, rivières, voies ferrées et grand boulevards et que c’est une erreur d’urbanisme à mon avis. Il ne faut pas blâmer seulement l’autoroute, mais plutôt la planification globale.
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27 septembre 2011 à 04 h 18
En réponse à Goldoche, la réponse à propos de l’autoroute du Parc des Laurentides est OUI. Plus de la moitié de cette route appartient à la région administrative de Québec et le reste au Saguenay. Ce qui veut dire que lorsqu’un ti-caille de politicien lit un rapport avec des chiffres dessus sans comprendre c’est quoi les chiffres, ca donne des réponses plutôt barbarre. Je me souviendrai toujours du TDC à Després (ex-responsable de la région de Québec) qui avait dit tout bonnement « Oui mon gouvernement a investit de l’argent à Québec… XXX millions sur la route du parc, etc ». Ca veut tout dire.
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17 septembre 2011 à 17 h 49
On frise la folie ici ;) Vous logez à quel hôpital sérieusement? Ça sert à rien de se crier après comme ça… De toute façon, on vit dans une société libre de choix. Vous avez donc trois options:
a) vivre en ville avec les avantages et désavantages que ça comporte (une promiscuité, oui, mais compensée par le fait que tout le monde ne passe pas son temps à se regarder vivre comme dans un village)
b) vivre en banlieue avec ses avantages et inconvénients (notamment qu’on trouve pas grand chose à part des grandes chaînes quand vient de temps de s’approvisionner)
c) vivre en banlieue et travailler en ville (ou l’inverse) avec le navetage que ça implique, c’est ce qui arrive quand on veut tout avoir à moitié.
Pour le reste, faites le choix qui vous plaît, ça m’importe peu de le savoir!
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17 septembre 2011 à 19 h 36
Je suis pour la densification,
En passant, la densification va amener beaucoup de babyboomer à la retraite et personnes plus âgées dans un condo au centre-ville, ca va libérer de la place en périphérie pour les familles et ca va diminuer la vitesse de l’étalement urbain * (en passant j’aimerais bien que davedeux m’explique comment l’étalement urbain est écologique, mais ca c’est une autre histoire sans fin) *
Mais avant tout, je suis pour le libre choix.
Je ne comprend pas pourquoi chaque camps essai d’imposer son mode de vie et sa vision à ceux qui font le choix inverse. Il y a des avantages et inconvénients des 2 côtés et tout le monde est asser grand et responsable pour faire le choix qui leur convient le mieux.
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17 septembre 2011 à 20 h 57
Votre position est vraiment illogique.
Je vous cite:’ En passant, la densification va amener beaucoup de babyboomer à la retraite et personnes plus âgées dans un condo au centre-ville, ca va libérer de la place en périphérie pour les familles… »
Comment ce fait-il que ceux qui sont à la retraite (Les babyboomers) qui n’ont plus besoin de travailler en ville reviennent habiter cette même ville, et que ceux qui doivent venir travailler en ville doivent s’exiler en banlieue dans les maisons laisser libre par vous savez qui.
Il y qq chose d’aberrant dans cette affirmation.
Et finalement, OUI LA DENSIFICATION EST NON ÉCOLOGIQUE,
puisque les expériences Américaines nous prouvent que
les gens habitant la ville ont la fâcheuse habitude de
conserver leurs automobiles et que ceux-ci CONTRAIREMENT
À CEUX DE LA BANLIEUE, ont la tendance dans un proportion de
78% (22% pour la banlieue) à fuir régulièrement le centre-ville
pour des ballades campagnardes.
Logique, la banlieue avec ses jardins et son calme, retiennent
les habitants sur place contrairement aux villes. Plus que tu es
collé auprès de tes congénères et plus que tu ressens le besoin
de t’en éloigner. Voilà UNE DES RAISONS de cette non-écologie.
Densification=Pollution
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17 septembre 2011 à 22 h 55
Dans ce cas-ci, je dirais plutôt que c’est une question de concentration. Il y a plus de pollution par kilomètre carré car il y a plus de gens qui polluent. Mais je ne dirais pas que chaque personne en ville pollue plus qu’ailleurs.
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18 septembre 2011 à 01 h 27
«Densification=Pollution»!?
Certes en termes absolue dans une environnement géographie donné, mais c’est sans tenir compte de la donnée démographique. Il est prouvé que plus l’environnement est dense plus le ratio pollution/habitant diminue. Manhattan est l’endroit aux États-Unis où les habitants ont l’emprunte écologique la plus réduite! D’importante économie sont fait tant sur le chauffage/climatisation (habitation) que sur les transports, soient les deux principales sources de GES.
«les expériences Américaines nous prouvent que les gens habitant la ville ont la fâcheuse habitude de conserver leurs automobiles». J’aimerais bien savoir dans quelle proportion. De ce que je sais, les gens en milieu urbain ont presque toujours un taux de motorisation inférieur à ceux de banlieue. Pour ce qui est des balades en campagnes, une balade de temps à autres est bien moins importante qu’un trajet pendulaire qui sont de plus en plus long, autant en terme productif que de pollution.
En passant, la banlieue n’est pas nécessairement plus calme que la ville et les banlieusards font des déplacements plus long que d’autres en milieu plus dense.
«Plus que tu es collé auprès de tes congénères et plus que tu ressens le besoin de t’en éloigner.» J’aimerais bien savoir d’où cela sort car je ne suis pas d’accord avec ça du tout. C’est comme si vous associé tout ce qui est plus dense que la banlieue à des cages à poules! Nous n’avons pas tous un problème de phobie sociale…
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18 septembre 2011 à 16 h 59
Comme je te répondais plus haut, j’ai grandi à Orsainville et j’habite maintenant dans le calme quartier St-Sauveur. Jamais je ne retournerai en banlieue puisqu’en ville je retrouve tous les avantages de la ville sans les inconvénients : calme, verdure, proximité (quel bonheur d’aller travailler à pieds !).
La quasi totalité de ton argumentaire sur les inconvénients des quartiers centraux ne sont que des préjugés rétrogrades.
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17 septembre 2011 à 23 h 00
Il semble tout simplement plus naturel pour la majorité des gens de vivre dans les milieux moins urbanisés. Ainsi, dans le cas banlieue v/s centre-ville, ceux qui habitent la banlieue le font pratiquement tous par choix, alors qu’une partie (petite ou grande je ne sais trop) de ceux qui habitent en ville le fait par nécéssité (s’ils avaient le choix, ils choisiraient autre chose).
Ça ne me semble pas plus compliqué que ça.
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18 septembre 2011 à 23 h 39
Je ne comprend pas votre point de vue. Pour vous, la nécessité, c’est une question d’argent? Pourtant, plus on habite près du centre ville, plus les loyers sont cher (à part quelques exceptions). Quand on cherche un secteur à bon prix, on trouve facilement des endroits à l’extérieur du centre ville qui sont accessible en autobus.
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18 septembre 2011 à 08 h 01
Pour ma part, j’ai 21 ans et j’ai toujours habité en banlieue. Par contre de 19 à 20 ans je suis allé vivre à Munich et c’est à ce moment que j’ai réalisé à quel point je déteste la banlieue. J’avais jamais vraiment remis le choix de localisation de mes parents en question. J’ai goûté pour la première fois à la vie de quartier. C’était fantastique d’enfin sortir de ma maison et voir autre chose que des foutus maisons unifamiliales. Il y avait des petits restos autour, des épiceries, des banques, etc, et surtout un Biergarten! J’habitais dans un de quatre gros complex d’habitation disposés en carré, de cette façon, il y avait un parc au milieu où les enfants intéragissaient et s’amusaient. La place centrale était à 20mins de bus + métro, ce qui changeait du 1hr20mins pour me rendre à l’université Laval ou du 50mins pour me rendre au centre-ville.
J’en ai beaucoup discuté avec mes parents à mon retour et ils m’ont dit, tous fiers, qu’ils se sont installés à Lebourgneuf alors que c’était encore des champs. Aujourd’hui, je regarde autour de ma maison, et je vois toutes les maisons unifamiliales, l’avenue Chauveau qui se remplie d’autos (aucun autobus ne fait encore cette avenue de Louis XIV jusqu’à l’Ormière), même chose pour le boulevard Louis XIV juste en haut. Je constate et je me dis que ça a plus rien à voir avec l’objectif de nature et de tranquilité qu’ils avaient. Au fait, s’il y a de l’étalement urbain, pourquoi aller s’installer en banlieue alors qu’on sait que la ville va s’étendre jusqu’à nous tôt ou tard?
Mes parents comme plusieurs qui habitent maintenant Québec, sont d’abord venus de la région (Mauricie dans le cas présent). Et j’ai l’impression qu’ils sont arrivés ici avec leur perception de « vivre en ville, c’est mal ». Outre mes parents j’ai croisé plusieurs personnes comme ça qui veulent vivre dans une ville, mais sans avoir l’impression d’habiter dans une ville. On dirait que certaines personnes ont une phobie d’habiter en société. C’est quoi la peur de devoir aller au parc plutôt que de jouer dans la cour? Est-ce que ce serait vraiment si pénible d’etre assis dans un autobus (qui aurait sa voir réservé biensûr) plutôt qu’être assis dans une voiture?
La maire Labeaume dit qu’il veut amener les gens à changer leur mentalité sur le transport en commun et vivre plus densément, mais moi je crois pas qu’il va y arriver. Il va toujours y avoir une nouvelle batch d’immigrants des régions qui vont venir étendre la ville de plus en plus et penser que ceux qui prenent l’autobus sont ceux qui n’ont pas d’argent.
De Munich, je lisais beaucoup sur tout ce qui se passait à Québec, j’avais beaucoup d’espoir. J’étais vraiment emballé notamment par le projet de tramway. Mais je vois maintenant que ça ne bouge pas beaucoup. Je sais pas on est rendu à combien d’etudes de pré-pré-préfaisabilité. C’est ridicule, on dirait qu’on pas capable de mettre un projet en place ici. Dans 8mois je repars en Allemagne. Je reviendrais peut-être un jour quand les choses auront changé…ce que je doute fortement.
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18 septembre 2011 à 10 h 48
« Je reviendrais peut-être un jour quand les choses auront changé…ce que je doute fortement. »
Comme je l’ai déjà dit, présentement à Québec c’est l’immobilisme
qui ce donne une illusion de mouvement.
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18 septembre 2011 à 17 h 19
J’aime beaucoup votre intervention. Sans avoir vécu l’expérience de la banlieue, je me retrouve beaucoup dans votre opinion. Je trouve en autre que les centres-villes européens sont plus vivants que ceux d’ici, particulièrement par rapport à celui de Québec. Ça m’hallucine comment en Europe la moindre petite ville possède un transport en commun plus évolué que celui d’ici, et je trouve ça bien triste de nous voir aussi en retard dans le domaine.
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18 septembre 2011 à 23 h 09
Il y en a à l’inverse qui arrivent d’ailleurs et qui s’extasient devant le fait qu’à deux pas d’un centre-ville on puisse avoir une maison avec un « jardin privé », communément appelé « cour arrière » par ici. Tout dépend de ce qu’on recherche…. et l’herbe est souvent plus verte chez le voisin!
Petit écart: outre l’expression, j’ai constaté avec le temps que réellement, l’herbe paraît normalement plus verte chez le voisin car on la regarde avec un angle plus rasant (on ne voit que les bouts verts), tandis que chez soi on la regarde avec un angle plus direct, à la limite perpendiculaire (on voit tout le reste). Simple observation. Probablement aucun lien avec l’origine de l’expression touetfois…
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18 septembre 2011 à 09 h 19
LOL.
Comme si la banlieue était synonyme de relaxation et solitude!!!
Je ne sais pas quelle banlieue plate vous habitez davedeux, mais pour ma part, j’ai habité Cap-Rouge autrefois (10 ans) et Breakeyville (2 ans).
Je ne vois pas en quoi la banlieue empêche d’avoir une vue sur les autres. Quand j’étais dans la piscine chez mes parents, c’est au moins 8 voisins qui pouvaient me mater en maillot. Je ne vois pas en quoi 5-6 tondeuses par jours sur l’heure du souper (en général) est synonyme de détente. Comment les cris d’enfants de 8h00 le matin à
7 heures le soir peuvent être sources de calme.
En quoi les heures passer en voiture pour se déplacer peuvent rejoindre la notion de productivité?
J’ai habité en ville (Montcalm, St-Sauveur et Vieux-Port), ce n’était pas pour autant plus stressant.
Comme plusieurs le mentionne, les choix de vie sont diversifiés pour répondre à des besoins diversifiés.
Je suis d’accord que les discours sur la densification commence à ressembler à ceux des verts et devraient être tempérés, mais l’étalement sera tôt ou tard un boulet à notre économie.
À bientôt!!!
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18 septembre 2011 à 10 h 52
La ville est une jungle
La banlieue c’est un zoo
PS Je suis toujours contre la densification forcée. Pour le libre choix
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18 septembre 2011 à 10 h 56
Bien dit.
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18 septembre 2011 à 11 h 50
Pour les boomers laissez-moi en parler car j’en suis un. Les personnes âgées retourne dans leur milieu de vie de leur jeunesse où demeurent dans l’environnement où ils se sont faits plusieurs amis ou véû le plus longtemps. Dans mon cas à Beauport depuis 1971, j’entend y finir mes jours même si je suis né en haute-ville, secteur que j’aime fréquenter mais dont le rythme de vie perturbé par les événements culturels et sportifs à grand déploiement qui apportent leur lot d’inconvénients. Un spectacle sur les plaines, une course à vélo, un red bull crash-ice, une manif au parlement. Autant d’éléments perturbateurs que l’on multiplie à l’infini quand ce n’est pas des comemrcants qui barrent des rues pour des activités diverses.
Enfin des routes qui datent des années 60 alors qu’il y avait deux fois moins de population et trois fois moins d’autos sont saturées et même engorgées. Le réseau des TEC malgré tous les efforts de promotion et les centaines de millions investis, a de la misère à augmenter d’un seul pourcentage sa part modale du transit. Personne ne cherche les causes mais avancent qu’il faut plus de TEC sans en regarder les effets.
Vendredi, Gilles Marcotte, ex-président du RTC me disait qu’on calculait 40 véhicules pour un autobus sur le chemin. Il reconnait qu’un autobus pollue plus qu’une auto et qu’en période hors pointe. l’autobus pollue plus que l’auto car ils fonctionnent presqu’à vide. Or la période hors pointe c’est 20 heures sur 24 et le RTC n’a jamais pensé a rapetisser sa flotte pour cette période hors pointe où je vois des autobus articulés passser sur l’avenue royale avec un ou deux passagerrs à bord…
Maintenant pour l’adepte du tramway qui le veut dans un autre tracé, je répète que ça ne changera aucunement la part modale des TEC car 83% du secteur montcalm n’a pas d’auto. Que ce soit un autobus articulé (tramway sur pneu) ou un tramway sur rail, la différence c’est 1,5 milliard de plus à faire payer par les autres à 70% de la facture… Et en plus on vient de diminuer l’accès provenant de Laurier ou de René-Lévesque. Ou l’on bouche l’accès aux autos par René-Lévesque qui est a deux voies dans une bonne portion ou l’on dimiunue de moiitié l’accès par Laurier-Grande-Allée. En plus, par Grande-Allée, le service serait interrompu quand les marchands décideront de fermer un bout de Grande-Allée. Bravo c’est cohérent.
En plus une rive-sud qui dans 20 ans aura augmenté sa population de 25 % et peut-être plus voit un des ponts fermé aux autos alors que la rive-sud aura 30% plus de véhicules au moins. Résultat il faudra un troisième pont.J’espère qu’il ne feronty pas la même erreur qu’en 70 de l’installer à coté des deux autres.
Une ereur de planification urbaine a été de mettre les deux seuls accès en les rives cote-à-cote ce qui a favorisé le développement de l’ouest de la région au détriment du reste. Toutes les voies de circulation doivent prendre leur source de ces ponts obligeant les gens à transiter par Ste-Foy. On voit ce que ca fait. Les privé s’installent à la tête des ponts au détriment du reste de la ville…
Le monorail vient absorber l’augmentation du trafic sans toucher aux réseaux tant autoroutier que des TEC existants. Si on a des problèmes de circulation actuellement, pourquoi l’augmenter en jouant à la confrontation auto vs TEC ? Les deux sont essentiels et vouloir mouler tout pareil est une erreur monumentale. Ce n’est pas vrai que le fait que les autobus ont des voies réservées ca change les embouteillages et ca incite tous les automobilistes à prendre les TEC. Pour certain OUI mais ce n’est pas la majorité pour toutes sortes de raisons. On en a à Montréal même sur le pont Mercier et ils ont un métro et des trains de banlieue en plus. Et ca congestionne pareille car le 450 s’est plus développé que le 514 déjà assez densifié. C’est comme essayer de densifier St-Jean-Baptiste ou les remparts. Regardez le tollé récent pour une simple construction de condos a huit étages dans ce secteur.
Par ailleurs, La Capitale construit un édifice à bureaux et il y a des projets de tour à buraux à Place Québec, Ces gens qui occuperont ces bureaux ne demeurent pas dans St-Jean-Baptiste où dans les vieux murs, on ne construit pas de stationnement supplémentaire et le RTC attend pour planifier quelque chose. Que se passera t’il alors ? Plus d’embouteillages. Personne n’a une vision globale de la mobilité dans une agglomération. Chacun pense à son environnement sans se soucier des autres et ramène les problèmes au sien. Pourtant on vit dans une société dite évoluée…
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18 septembre 2011 à 12 h 11
«pourquoi l’augmenter en jouant à la confrontation auto vs TEC»
À vous de m’expliquer pourquoi les automobilistes voient chaque intervention sur le réseau routier comme une confrontation, une attaque à leurs droits fondamentaux?? Lorsqu’une voie est à saturation, la meilleure solution n’est-elle pas de passer à un mode de transport à plus grande capacité? Malheureusement, le privilège de conduire une voiture est interprété par plusieurs comme un droit acquis.
« le RTC n’a jamais pensé a rapetisser sa flotte pour cette période hors pointe»: À ce que je sache les fréquences diminuent sur la grande majorité des circuits en période hors-pointe. Quels seraient les coûts d’avoir une 2e flottes d’autobus plus petites pour ces périodes? Votre cher monorail aussi roulerait presque à vide en période hors-pointe…
«Ce n’est pas vrai que le fait que les autobus ont des voies réservées ca change les embouteillages et ca incite tous les automobilistes à prendre les TEC.»: Parlez-en aux gens de Brossard qui travaillent au centre-ville de Montréal. Depuis que des voies réservées existent sur le pont Champlain, plus de gens entrent au centre-ville en autobus qu’en voiture chaque matin, et ce en seulement quelques minutes! Les voies réservées permettent de réduire les temps de trajet et d’augmenter les fréquences, deux incitatifs majeurs! Si le Métrobus n’en aurait pas, il aurait peut-être seulement la moitié de la clientèle actuelle!
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18 septembre 2011 à 13 h 03
on augmente pas la capacité de transit on la déplace. on a toujours deux voies sur Charest pour entrer en ville, En enlever une et la donner aux TEC diminue de moitié la place de 84% du transit fait par auto. Mëme sui un autobus a plus de passagers qu’une auto, ce ne sont pas tous les aiutomobilistes qui vont se convertir aux TEC.
Maintenant pour les jeunes vous oubliez que vous voyagez plus qu’avant. Les couples séparés avec garde séparés qui doit d’une semaine à l’autre se parttager la garderie, ont deux autos au lieu d’une et n’utiliseront pas les TEC pour aller porter leur enfant à la garderie. Il en est de même des équipements sportifs qui se concentrent. Les jeunes ne se promèneront pas en aiutoby-us avec leur hockey et leur poche d’équipement. Ils comptent sur les parents pour faire ca. Il en est de m^^eme ds étudiants du primaire qui sont reconduits de plus en plus par leur parent. Ce sont des choses qui ont changé et auquel les solutrions ne se sont pas adaptées etr qui fait que le parc automobile va en grandissant.
Quand j’étais jeune, je pratiquais le sport dans la cour d’école a proximité, je nMavait pas à me déplacer aux quatre coins de la ville pour jouer au hockey. J’allais à l’école à pied et les garderies n’existaient pas. De plus les couples mariée ne se sépoaraient pas donc il y avait un seul foyer pas deux avec deux voitures.
Quand au monot=rail, il a l’avantage de laisser les voies bâties dans les années 60 et utiliser moins d’espace sans en enlever au réseau actuel. Ca veut dire que ceux qui l’utilisent ne toucheront pas au réseau actuel. Ce qui veut dire qu’on augmente réellement la capacité de transit. Mais vous trouvez des vertus à se chicaner pour partager des voies existantes.
Parlez-moi d’Henri IV qui congestionne même le dimanche car on passe de trois a deux voies entre Charest et Félix-Leclerc. Le MTQ veut corriger cette situation et le RTC veut avoir cet ajout pour une voie réservée à ses fins. Il y en a une voie réservée entre Père- Lelièvre sur Robert-Bourassa nord et la sortie Pierre-Bertrand sur Félix-Leclerc est. Je ne vois pas d’autobus passer là souvent. pourtant le MTQ a dépensé des dizaines de millions pour cet ajout inutilisé.
Est-ce que le boul Charest va s’élargir pour installer des rails ? NON il va enlever une voie dans chaque sens. On a vu ce que ca a fait l’été dernier car les autos proviennent de secteur non desservis par le RTC… On vient alourdir la circulation car on insère un autre véhicule sur les mêmes voies et on lui réserve le passage exclusivement. Oubliez pas que les tramways ca arrête qu’aux stations, pas sur tous les coins de rue et qu’il faudra installer des feux prioritaires comme pour les pompiers pour mettre au feu rouge toutes les artères qui la traverse à mesure qu’il avance. Ça personne n’en parle et ca fait partie des coûts de construction énormes pour changer quatre trente sous pour une piastre.
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18 septembre 2011 à 14 h 11
Vous ne répondez à aucune question! Toujours le même disque qui tourne…
«ce ne sont pas tous les aiutomobilistes qui vont se convertir aux TEC.» Qui a parlé de TOUS les automobilistes?
Le tramway sur Charest est une erreur, tous le monde est d’accord là-dessus. Pourquoi ramener encore le sujet?
« Il en est de m^^eme ds étudiants du primaire qui sont reconduits de plus en plus par leur parent.» Vous touchez un point qui montre à quel point notre dépendance à la voiture est rendu grave! Les parents, pour des raisons de sécurité principalement lié au trafic automobile apportent leur enfants à l’école et causent ainsi ce même trafic. Beau cercle vicieux qu’on doit tenter de défaire, et non d’encourager!
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18 septembre 2011 à 18 h 03
Désolé Louis, mais certaines personnes sont totalement d’accord avec le parcours du Tramway sur Charest!
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18 septembre 2011 à 18 h 31
Sinon, je suis totalement en accord avec ton argumentaire.
C’est dans l’intérêt général de favoriser le transport en commun et les dinosaures comme Fernand sont malheureusement un grand frein à l’établissement d’un réseau de transport d’une certaine qualité.
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18 septembre 2011 à 12 h 16
Ce que l’étude montre, c’est que la « valeur » que l’on accorde à la vie de banlieue (valeur ici n’a pas le sens de monétaire, mais de choix de vie) vaut plus aux yeux des gens que le coût à payer (prix des maisons, des autos, temps de déplacements). Il y a quelques années, j’ai quitté la banlieue pour un secteur près du centre-ville, peuplé en grande partie de duplex, triplex et de quelques, unifamiliales et de petits immeubles d’habitation (8 à 12 logements). J’y trouve autant un rythme de vie urbain (commerces, autobus et centre-ville à proximité) et ma vie de banlieue (cour arrière gazonnée, patio etc.). Et même la possibilité d’aller travailler à pied ou à vélo, si je m’en donnais la peine.
Quand on me parle de densification, il n’est pas question, pour moi, boomer, de m’encager dans un immeuble à logements multiples ou de condos. C’est là que la densification perd de son attrait pour les « gens de banlieue » et les jeunes familles.
Derrière l’hôpital Robert Giffard, on a construit un immense ensemble de centaines de logements. Le secteur, pourtant, se serait davantage prêté à des duplex, (2, 3, 4 logements), jumelés ou maisons en rangées ce qui respecte plus le gabarit et l’ensemble architectural (et social) du quartier. La formule pourrait davantage tenter les banlieusards et les jeunes familles qui cherchent un environnement à dimension plus humaine et un coin de verdure bien à eux. Cette étude révèle des tendances et un mode de vie dont les planificateurs et décideurs devraient tenir compte pour revitaliser la ville.
Je ne vois pas de problèmes à densifier en douceur les quartiers de bungalows en permettant l’ajout d’un logement au sous-sol, en permettant de les agrandir ou d’y ajouter un étage pour en faire un duplex ou un jumelé. Là où le bat blesse, c’est quand on veut tout raser et ériger des « blocs à logements » qui saccagent l’environnement architectural et social. Il y a plein d’endroits où ça pourrait se faire en douceur dans Sainte-Foy, Sillery, Cap-Rouge, Haute-Ville, Beauport Limoilou, Duberger, Les Saules, Vanier, l’Ancienne-Lorette. On pourrait ainsi augmenter considérablement la population dans un rayon de moins de cinq kilomètres des lieux de travail et des grands centres d’affaires et de commerce, sans développer des poulaillers dans lesquels, les mordus de l’unifamiliale n’iront jamais s’installer.
Vivre en banlieue est un choix personnel mais dont les conséquences sont assumées par toute la collectivité qui doit payer pour construire ou agrandir des écoles, des CPE, antennes de CLSC, d’ajouter du transport scolaire ou collectif, sans compter les routes à élargir.
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18 septembre 2011 à 13 h 04
Effectivement je crois aussi qu.il faut commencé à investir dans les secteurs comme Beauport, Charlesbourg,St-Émille, Val-Bélair et remettre à neuf les vieilles infrastructures vieille de 50 ans et + pour attiré de nouvelle famille.
Commencez par baisser le prix des maisons à 250 000$ et moins et peut-être que les gens iront moins habiter en banlieu. Là je crois que plusieurs personnes veulent habiter à Québec mais l’habite pas car les maisons y sont trop cher et qu’en banlieu c’est plus abordable. Voilà la première raison de fuire la ville pour la banlieu selon moi.
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18 septembre 2011 à 14 h 21
Trop cher en ville. Facilement explicable: QUÉBEC VILLE OUVERTE
POUR LES PROMETTEURS.
C’est eux les véritables « boss » de la ville.
La preuve, il y en a un qui a réussi le véritable exploit et je le félicite, de conserver pendant les fêtes de 2008 a nos jours les ruines du Carré St-Vincent-de-Paul.
Essayer d’abandonner une vieille carcasse automobile dans votre entée de garage, vous « tofferez » même pas un an.
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18 septembre 2011 à 17 h 02
Un duplex dans St-Sauveur avec cour arrière aménagée : moins de 250 000 $ (avec un loyer pour payer la moitié de ton hypothèque).
T’as fini d’utiliser des préjugés pour entretenir ton argumentaire boiteux?
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18 septembre 2011 à 18 h 52
@Sébastien Dumas
Tant mieux si vous trouvez votre compte dans St-Sauveur et je dis ceci sans vouloir vous offenser. Cependant, il reste encore du travail pour rendre ce quartier attrayant. Il y a certes de jolies propriétés mais elle sont souvent entourées d’une multitude d’édifices vétustes. Ça ne rend pas le voisinage attirant pour de jeunes familles.
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19 septembre 2011 à 00 h 15
Trop cher en ville! Faux.
J’ai vendu un cottage en banlieue et acheté un duplex en ville (aux limites de Beauport/D’Estimauville) pour sensiblement le même prix. Vendu une des 2 autos, pris l’autobus (- de 10mins pour le centre-ville, via le 250 / environ 15 à 20 par le 800) ( C’était prèes d’une heure au moins autrefois). Le laisser-passer mensuel coûte à peu près la moitié du coût du stationnement au centre-ville. Le loyer du logement paie les taxes et le chauffage. Je me permets d’aller voir des spectacles plus souvent ou de fréquenter davantage la vieille ville et les rues marchandes de Limoilou que lorsque je « banlieusais ». Bref, je sens que je vis en ville,,, que je vis la ville… que je vis dans un milieu … vivant! Ça n’a jamais été le cas dans les quartiers d’unifamiliales dans lesquels j’ai habité pendant un quart de siècle. Je trouvais que j’y avais une qualité de vie mais j’en ai trouvé une différente (je dirais meilleure)! Et j’étais comme vous : un irréductible banlieusard.
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18 septembre 2011 à 16 h 29
Diminuer les prix ne changerait rien : si le prix est celui qui est actuellement, c’est qu’il y a des gens qui le paye. Donc ces maisons se vendent quand même. Mais comme il est impossible d’avoir infini maison unifamiliale proche du centre ville (faute de terrains), alors il n’y aurait pas plus d’habitants proche du centre si le prix était plus bas.
Comme la demande reste forte, la seule solution c’est d’augmenter l’offre. Mais à ce moment là, il faut construire d’autres solutions comme des jumulés ou des condominiums. Donc un prix élevé aide ce genre de construction à se vendre. Au final, un prix élevé des maisons unifamilliale aide la densification.
Et dans tous les cas, une maison à Val Bélair sera toujours moins cher que son équivalent à Ste-Foy par exemple. Ils y aura toujours des gens qui vont préférer Val Bélair afin d’économiser sur leur hypothèque. Personnellement, je pense que si on calcule le coût des déplacements, et surtout son temps, je ne trouve plus le choix de la banlieue éloigné si rentable, mais ça c’est aussi une question de choix.
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18 septembre 2011 à 18 h 02
C’est bon de lire des propos sensés.
En effet, si les prix sont ce qu’ils sont, c’est que des gens sont prêt à mettre le montant. Est-ce qu’on devrait « forcer » les gens à vendre moins cher? Ça frôlerait dangereusement la dictature… Et pourrait avoir une foule de conséquences insoupçonnées.
On pourrait cependant fausser un peu le marché en obligeant les promoteurs à réserver un certain nombre d’unités dans les nouveaux projets d’habitation dans les zones centrales pour des familles, subventionner/encourager la création d’unités de bonne grandeur, avec des zones de parc.
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18 septembre 2011 à 23 h 14
Dans ce genre là?
http://coophabitationneufchatel.org/
On peut y lire:
« La Coop se veut une Coopérative familiale. C’est là sa priorité. Nous offrons pour 1 enfant, un logement de 4 pièces et demi; pour 2 enfants, un logement de 5 pièces et demi; pour 3 enfants, un logement de 6 pièces et demi. »
Je reviens toujours avec la même exemple, mais je me demande s’il y en a d’autres du genre à Québec.
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19 septembre 2011 à 09 h 18
Ouch! Je voulais dire « LE même exemple » bien sûr…
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19 septembre 2011 à 18 h 10
Dans ce genre là, j’imagine. Ce serait une manière de fausser le marché quelque peu afin d’intégrer des familles là où normalement le prix du marché les pousse vers l’extérieur.
Sinon, je serais bien curieux de voir ce que Dave2 suggère, lui qui se plaint constamment des prix élevés pour les familles dans les quartiers centraux.
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19 septembre 2011 à 10 h 01
Au fait, elle est où la banlieue à Québec?
On s’entend que Montcalm et St-Jean Baptiste sont pas mal centre ville et que Val Bélair et St-Émile sont de la banlieue…
Mais, pour le reste, Vous avez un bungalow à Limoilou, Vanier ou Duberger, vous êtes banlieusard ou centre-ville?
Les distances de ces quartiers vers la haute ville sont sensiblement les mêmes…
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19 septembre 2011 à 10 h 43
Bah ce sont les premières banlieues. On pourrait possiblement ajouter à cette première couronne Ste-Foy, Beauport et Charlesbourg….
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19 septembre 2011 à 12 h 00
et alors, à partir de où parle t on du vilain étalement urbain?? Quelqu’un qui s’installe dans une première banlieur comme Limoilou est-il une des causes de l’étalement urbain?
Lebourgneuf n’est qu’à 6,5 km de place d’youville et 9 km de l’université Laval. Est-ce vraiment de l’étalement?
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19 septembre 2011 à 13 h 43
Non, je dirais que tout ce qui est dans la ville de Québec, ça s’appel de la consolidation urbaine.
À mon avis l’étalement ressemble plus à Ste-Brigitte de Laval, St-Aug Village, La cote de Beaupré, le nord de Québec, Stoneham, Portneuf, Neuville, etc.
Bref, là où tout est à construire….
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19 septembre 2011 à 14 h 20
Où s’arrête le centre ville et où commence la banlieue, c’est une éternelle question auquel il n’y a que des réponses personnelles.
Mais à mon avis, il faut prendre en compte plusieurs facteurs et faire une moyenne. Ces facteurs sont variés : densité de population, économie, culture, histoire, nombre de déplacements, aménagements, trame urbaine, etc.
À mon avis, le centre ville ça inclus Saint-Rock, le Vieux Québec, Saint Jean baptiste et Montcalm. À terme, il devrait s’élargir pour un jour englober Laurier, mais il faudra d’abord densifier le secteur situés entre celui-ci et le centre ville.
Mais évidemment, c’est aussi une question de perception. Un résident du centre-ville aura une vision plus petite et plus délimité qu’un habitant de Val Bélair par exemple.
Concernant l’étalement urbain, c’est un peu la même chose. On est tous d’accord pour dire que couper une forêt y construire des maisons, c’est de l’étalement urbain. Mais est-ce que construire une tour de condos de 15 étages à Saint-Augustin c’est de l’étalement urbain? Oui et non. Non parce qu’on n’étant pas les limites de la ville, mais oui parce qu’on place des gens à un endroit où il faudra tôt ou tard leur construire de nouveaux services.
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19 septembre 2011 à 16 h 49
Quel genre de services?
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20 septembre 2011 à 11 h 35
routes, autoroutes, aqueduc, mais aussi transport en commun, écoles, bibliothèques, parcs, commerces, pompiers, polices. Évidement, dans un secteur déjà développé, tous n’est pas à construire. Mais n’empêche qu’il peu manquer certains de ces services. À terme, la construction de tours dans des secteurs plus éloignés va demander que l’on ajoute ou que l’on bonifie ces services.
Évidemment, on aurait le même problème au centre-ville : si la demande augmente, il faut aussi augmenter l’offre. Mais je suis convaincue qu’il y aurait une économie d’échelle pour la ville.
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20 septembre 2011 à 19 h 16
Ok.
Merci de la précision.
Dans ce coin de St-aug où ils veulent faire ces tours, il y a beaucoup de services (en auto) dans les environs.
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19 septembre 2011 à 10 h 48
La banlieue de première ceinture négligée dans le rapport de mobilité durable sont les arrondissements Beauport, Charlessbourg, Haute-St-Charles et les partie Cj-hampigne et Cap Rouge de l’arrondissement Ste-Foy et le Mesnil de l’arrondissement Les rivièes. Soit tout ce qui est nord le l’autoroute Félix Leclerc et à l’ouest de Duplesssis.
Le tramway s’arrête aux limites de l’arrondissement LaCité-Limoilou et bien pire à D’Estimauville on veut enlever le stationnement incitatif pour en faire un éco-quartier sans auto. Voilà on a deux conceptions de la ville nouvelle, le centre et le reste…
Quant aux investissements dans les zones périphériques je vous rappelle qu’elles n’ont pas besoin de généreuses subventions comme dans St-Roch… À Ste-Foy les édifices surgissent à un rythme d’enfer et aucune n’a demandé de $$$ pour compenser comme la Cité verte dans Montcalm où 100 millions de subvention n’a pas réussi à rendre concurrentiel le prix des unités de logement.
Combien de milliards nécessiterons les deux éco-quartiers de la Pointe-aux-Lièvres et D’Estimauville. Je me demande qui profite des taxes…
Déjà les alentours de l’amphithéâtre va dépasser le milliard et en plus le tramway de 1,5 milliard pour satisfaire les gens du centre-ville, ca fait des sous que nous n’avons pas pour développer le littoral est comme le boul Champlain…
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19 septembre 2011 à 10 h 56
Je vous rappelle que les autos subventionnent les TEC à raison des deux tiers du budget et sont 84% de la circulation sur les routes. Les TEC c’est 12%. Avant de renverser les proportions je vous rappelle qu’à Montréal, ils ont un métro et des voies réservées depuis des lunes. Ils n’ont pas réussi à éliminer la congestion et avec de telles solutions, il ne réussiront pas. Mais les $$$ desubventions pleuvent même si les résultats sont minimes…
Je vous rappelle que la seule manifestation anthropide des GES est le phénomène des ilôts de chaleur urbains (ICU) et plus on densifie, plus la chaleur augmente. L’été il fait rtr;ès chaud dans St-Jean Baptiste et moi j’ai un aitr frais et venteux sur la colline beauportoise. J’ai moins chaud qu’au centre-ville. Pourtant le GIEC juge ce phénomène comme marginal, pourtant c’esyt la plus grande manigfestation de leur théorie. Ca veut dire qu’ils ont exagéré le problème pour forcer les gens à faire des choses. Quel est l’objectif de ce lavage de cerveau, l’avenir nous le dira ??? Entre temps des gens qui n’ont aucune notion en climatologie voi=iennnet nous dicter leur solution. Ils sont loin d’avoir entendu parler du projet CLOUD qui vient de battre en brèche la théorie anthropique du GIEC. Comment 387 parties par millier soit 0,387% peut diriger le reste de l’atmosphère ( 99, 613%). Quand la marginalité devient la règle et veut régenter la majorité écrasante. J’ai la même impression dans la discussion présente…
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19 septembre 2011 à 12 h 53
J’imagine que c’est la densité d’ours polaires qui fait fondre l’arctique
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19 septembre 2011 à 12 h 35
Quand je parles de confrontation, je me réfère à un communiqué de 2004 d’Accès Transports Viables, organisme des usagers des TEC subventionné par le RTC pour promouvoir le TEC. Voici une preuve de cette confrontation : « Le tramway est un symbole puissant D’une mnouvelle façon de concevoir la mobilité urbaine. Il s’empare de la voie publique pour la remettre en partie à ceux qui marchent, qui péladent et qui utilisent les transports collectifs, bref à ceux qui vibvent la ville et qui ne font pas juste la traverser. Un projet de cette enverguredoit s’insérer dans un oplan global visant à réduire la place de l’automobile »
S’emparer de la voie publique c’est ce que je reproche au tramway. Ca n’améliorera pas les choses ce n’est qu’un symbole de 1,5 milliard car en majorité ceux qui prennent les autobus articulés (tramway sur pneu) changeront de moyen de transport collectif. Le pire c’est que les mêmes gens veulent s’en emparer dans un secteur où l’automobile n’est pas l’apanache des résidents dont 83% sont sans voiture et utilisent les TEC à satiété. Alors réduire l’accès de la colline à l’automobile est bien un plan de confrontation concerté.
Quant à l’afirmation de traverser la ville, la place des deux seuls liens inter rives collés ensemble oblige le transit d’un bout à l’autre de la ville ce qu’on constate sur Henri IV et Félix-Leclerc. Qu’en penses ces penseurs biaisés ? Ils veulent des voies réservées sur ces boulevards et ca ne changera en rien le transit, ca l’engorgera. Les camions qui partent des entrepôts centralisés de Montréal doivent traverser la ville pour se rendre au Saguenay ou dans Charlevoix et sur la côte-nord. Il en est de mêmes des touristes qui fréquentent les pentes de ski et même la basilique Ste-Anne de Beaupré. Mais ça les bien pensants en vélo de la haute-ville ne voient pas celà. Ceux qui viennent du bas St-Laurent ou de la beauce n’ont pas d’autre alternative que de traverser la ville pour desservir le saguenay, Charlevoix, la cote nordla cote-de-Beaupré et l’Ile d’Orléans. Je penses à la papetière sur le boulevard des capucins dont le bois provient du bas St-Laurent, des entreprises de distribution comme frito-lay à Lauzon ou Distal à Beauport comment peuvent elles autrement que de traverser la ville pour dessrervir les régions… Ls routes ne servent pas seulement pour les travailleurs qui travaillent au centre-ville et l’auto ne disparaitra malgré les assault des antiauto obligés de se contenter d’attendre aux intempéries le chauffeur du RTC.
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19 septembre 2011 à 18 h 32
Vous pensez qu’il faut que les gens qui s’entassent dans les autobus ne méritent pas mieux et qu’il faudrait plutôt investir dans le confort de ceux qui sont seul dans leur voiture? On croirait que vous pensez que personne n’utilisera le tramway. C’est bien peu connaitre les expériences dans le monde pour croire à ça!
«Ls routes ne servent pas seulement pour les travailleurs qui travaillent au centre-ville»: Dans ce cas, pourquoi ne pas proposer des voies réservées au camionnage et au transport collectif sur tout le réseaux supérieur? De toute façon, collectivement, le transport de marchandise est plus important que le choix individuel de la voiture.
«S’emparer de la voie publique c’est ce que je reproche au tramway»: Un réseau de transport collectif ne peut pas selon vous utiliser l’espace public? Mais c’est selon vous d’accord pour des centaines de milliers de voiture individuelles?
«Les camions qui partent des entrepôts centralisés de Montréal doivent traverser la ville pour se rendre au Saguenay ou dans Charlevoix et sur la côte-nord». Charest n’est pas vraiment une voie de transit au delà de Robert-Bourassa. Pas plus que les autres voies qu’emprunteront les prochaines interventions pour le transport collectif.
«Qu’en penses ces penseurs biaisés»: J’aimerais avoir votre avis? On jase…
En passant, îlot de chaleur urbain et réchauffement climatique: rien à voir si ce n’est du fait que la voiture est en partie responsable des deux!
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20 septembre 2011 à 14 h 21
Le tramway ne règlera jamais le problème du trafic dans la ville. En fait, il ne risque de l’envenimer. Et sincèrement… pourquoi jouer l’autruche quand on parle du tramway? Qu’est ce que ça aura de bon pour les gens qui habites Val-bélair, un tramway qui roule juste entre Ste-Foy et Québec Centre-ville? Le 3/4 de la population habite hors de ces centres.
Pourquoi pas prendre les milliards que ça va couter pour un train et plutôt mettre ça dans les autobus? Faire des meilleurs abris bus, mettre plus de bus en banlieue. Que les banlieues connectes ensemble au lieu de devoir passer uniquement par Québec… en tout cas. Le tramway ne sera utile que sur les cartes postales. Ça va faire beau dans le décor… c’est tout
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20 septembre 2011 à 15 h 26
@phil :
Super ! Nous n’avons plus qu’à ajouter des autobus dans les banlieues, mettre des voies réservées, voire des sites propres pour une efficacité optimale des bus, d’est en ouest, du nord au sud, et vice versa, bref augmenter l’offre en transport en commun en termes de capacité et de rapidité, et on assistera à un transfert de masse de l’automobile au profit du transport en commun.
Et comme l’automobile sera moins utilisée en faveur des bus, on pourra consacrer une partie plus importante des autoroutes aux voies réservées et aux sites propres…
Je n’ai pas de problème avec ça…
Mais on s’entend bien : on augmente l’offre, donc les automobilistes n’ont plus aucune raison de se plaindre : il y aura du transport en commun suffisant, et ils devront l’utiliser. On s’entend toujours ?
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20 septembre 2011 à 16 h 07
@François Magellan
Je vais simplifier mon propos..
Je suis totalement contre le tramway, trop cher et va desservir trop peu de gens et ne sera pas utile pour le déplacement pratique.
Et je ne suis pas plus pour un système d’autobus qui pilerait sur les pieds des automobilistes. MAIS, entre les deux, tramway ou autobus, j’aime pas mal mieux qu’on améliore un système déjà existant et qui fonctionne somme tout pas mal. Pourquoi créer un besoins qui ne réponds pas à la réalité d’une ville étendue comme Québec? Les autobus peuvent se promener dans les petites rues SANS avoir à changer la configuration d’une rue.
Mais entre vous et moi…. je suis pour que l’on améliore le système routier POUR les automobiles… de toute façon, elles sont de moins en moins polluante et… si nous faisions comme Boston et creusions pour passer toutes nos autoroutes sous terre
Alors, simplement dit, je suis pour le moindre mal. Et peaufiner le système d’autobus semble pas mal moins couteux et plus pratique que de faire une ligne de tramway fixe qui ne pourra pas être modifié ou supprimé si on réalise que c’est une erreur… tandis que c’est pas mal plus facile de retirer une bus d’un trajet si elle ne réponds pas à la demande.
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20 septembre 2011 à 16 h 12
@François Magellan
Oh et… je ne suis pas un « enverdeur » ou un « green » ou quoi que ce soit. Je n’ai pas de lunettes rose. Je sais trop bien que l’auto ne disparraitra jamais de sur les routes.. et même les autos vont augmenter sur les routes. Va falloir un jour accepter cette réalité.
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20 septembre 2011 à 16 h 35
donc, oui au transport en commun, mais pas trop efficace, l’espace, pour les automobiles, et le transport en commun, s’il en reste ; pas de priorité à ce dernier. Pourtant, augmenter substantiellement l’offre en transport en commun, efficace, rapide,en site propre la majorité des cas, et des voies réservées, serait extraordinaire. Et qui a dit qu’on doit éliminer l’automobile ? En définitive, si on suppose une augmentation du parc automobile, on doit obligatoirement en augmenter l’offre routière et s’il reste de la place, pour le transport en commun ?
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20 septembre 2011 à 17 h 10
Ne vous inquiétez pas, je ne vous prêtes aucune mauvaise pensée!
(Et qui a dit qu’on doit éliminer l’automobile ?)
Je vous pose ne question par contre, croyez-vous qu’ultimement, le tramway serait plus utile à Québec (dans la grande ville) que l’autobus? Pensez vous que les deux pourraient se compléter?
Enfin…. pour terminer simplement mon idée générale, je pense qu’il est mieux de continuer à investir dans les autobus, qui sont très utiles à Québec et versatile, plutot que de s’encombrer d’un tramway qui va couter infiniment cher et qui n’aura jamais la flexibilité de la bus. Imaginons comment ça couterait étirer une ligne jusqu’à Val-Bélair ou dans le fin fond de Beauport… Bref, l’autobus est, pour moi, la seule alternative à l’automobile pour une ville comme Québec.
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20 septembre 2011 à 18 h 21
Vous avez raison Phil R, si ce qui n’est pas bon pour Val Bélair, ca ne peut pas être bon ailleurs. Non non, il y a personne qui veut vivre à Sainte Foy, sur la Rive Sud ou pire, au centre ville meme. Non en effet…
Et j’aimerais vous demander, qui a parlé de retirer l’automobile? Et pourquoi pensez vous qu’une fois le tramway construit, il n’y aura plus d’autobus? Avez vous lu le plan de mobilité de la ville?
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20 septembre 2011 à 09 h 41
@ Louis M, merci de me confirmer que le réchauffement climatique n’est pas d’origine humaine et que le matraquage médiatique pour nous culpabiliser est exagéré.
Les humains sont majoritairement concentrés dans les villes. Donc, c’est à cet endroit qu’ils peuvent influencer le plus le climat. Les milliers d’études scientifiques démontrent que les agglomérations urbaines très concentrées ont un niveau de chaleur plus élevé que la campagne environnante.
L’îlot de chaleur urbain (ICU) désigne l’influence de l’urbanisation sur les températures de surface et de basse couche de l’atmosphère. Cette urbanisation s’inscrit dans le cadre général des forçages liés aux usages du sol. Une étude chinoise suggère qu’elle représente une part prépondérante dans le réchauffement récent constaté sur des stations de référence du réseau météorologique national.
Or que dit le GIEC ?
Dans son dernier rapport 2007, le GIEC assure que « les effets des ICU sont réels, mais locaux, et ont une influence négligeable sur les valeurs [de hausse] (moins de 0,006°C par décennie sur les terres et zéro sur les océans ». Le simple fait que le GIEC évalue une influence de l’ordre de 0,06°C sur un siècle, alors même que les très étudiés forçages anthropiques varient encore du simple au quadruple, est assurément une prouesse donnant à réfléchir.
Alors ne me dites pas que les ilots de chaleur urbain n’existent pas et que la densification ne crée pas ce phénomène de concentration. Quand au réchauffement global, comment peut-il être anthropique quand le GIEC lui-même nous parle d’effet très localisé ?
J’ai dit que le tramway est un voeux d’utilisateurs des TEC de se payer une Rolls-Royce sur le dos des automobilistes qui eux payent les deux-tiers de la facture pour se faire tasser… Le besoin n’est pas là, car le réseau au centre-ville est efficace mais ne l’est pas en banlieue où les deux tiers de la population réside et ne déménagera pas tout le monde au centre-ville pour combler votre vision idyllique de l’urbanisation. J’ai aussi dit que la volonté de faire diminuer les autos au centre-ville en bloquant l’accès ou en enlevant des voies pour les donner aux TEC n’est pas une vision d’avenir mais une vision de désertification future. Regardez comment les vieux murs ont été désertés au point où les commerces de proximité ont disparus. St-Jean est piétoinnier l’été et y aller avec une auto et même avec une autobus est problématique. Mis à part les promeneurs est-ce que ça apporte des résidents de plus ???
Il va falloir combien d’édifices à 20 étages dans St-Jean Baptiste pour densifier selon votre désir, dont les résidents de ce secteur s’opposent à un projet de 8 étages ou comme à Ste-Foy de faire passer de deux a quatre étages un édifice. Wo la densification prend du plomb dans l’aile.
Enfin les trois accords ont démontré que les TEC sont bons derniers dans une course pourtant dans l’axe priviligiée par Accès Transports Viables, organismes subventionné par le RTC et par conséquent les automobilistes pour biaiser le débat en faveur des usagers des TEC…
La vérité choque, tant pis…
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20 septembre 2011 à 19 h 05
Mon cher Fernand,
Avez-vous pris la chance d’assister ce matin à la conférence qui était donnée à l’ENAP? Trois conférenciers d’une très grande qualité (Gérard Beaudet de l’Institut d’urbanisme de Montréal, Todd Litman de la réputée Victoria Transport Policy Institute et Peter Wright de Transport for London) ont exposé leur vision de la mobilité, des enjeux et des moyens d’y faire face. C’était très riche en information et oh combien intéressant!!! Si vous n’y étiez pas, c’est une belle chance de ratée!
En réponse à votre dernier commentaire:
«Il va falloir combien d’édifices à 20 étages dans St-Jean Baptiste pour densifier selon votre désir». Premièrement, vous semblez ne pas saisir ce qu’est la densité. St-Jean-Baptiste, comme la majorité des quartiers de faubourg, est bien assez dense avec des plex et des maisons de ville pour soutenir une offre de commerce intéressante, se permettre des transports collectifs intéressants, favoriser la marche, rentabiliser les infrastructures, etc. En gros, c’est un quartier « durable » (bien que ce terme soit galvaudé). Deuxièmement, vous devez comprendre que c’est les secteurs de banlieue de première couronne qui ont un grand besoin de densification, notamment le long des artères principales. Encore là, nul besoin de construire des tours de 20 étages. La densité et la hauteur ne vont pas nécessairement de pair, et les gens de Québec ne sont pas tous prêts à vivre dans des tours. Il y a une marge entre les deux où des typologies résidentielles sont fort intéressantes.
«merci de me confirmer que le réchauffement climatique n’est pas d’origine humaine et que le matraquage médiatique pour nous culpabiliser est exagéré.» Je n’ai rien confirmé du tout. Si telle est votre conclusion à mon argument, il s’agit là d’un grand manque de rigueur de votre part, ce qui me déçoit!
Les îlots de chaleur urbains sont causés par un manque de végétation et la présence de surface non perméable, généralement l’asphalte et le béton. On les retrouve dans deux endroits : en milieu densément construit (certains quartiers de faubourg par exemple) ou dans les banlieues, où l’on retrouve de grandes mers d’asphalte (stationnements, autoroutes, parcs industriels). Ils ne sont donc pas réservés aux quartiers denses, loin de là. Enfin, les ICU ne sont pas la cause des changements climatiques puisqu’ils sont très localisés. S’ils ont un impact, celui-ci est marginal. Ils sont d’abord à prendre en considération en terme de santé publique.
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20 septembre 2011 à 19 h 25
Ca fait du bien de lire un commentaire comme le votre! Malheureusement, trop souvent les gens veulent soit des bungalows, soit des tours de 35 étages. Pas assez de monde sont capable de voir un entre deux. Et en effet, Saint Jean Baptiste est très dense. Il le serait assez pour un metro.
Justement, hier soir monsieur Beaudet, ainsi que d’autres invités, étaient présent à une conference donné à l’Université. C’était très enrichissant, nous en avons en autre appris plus sur le tracé du tramway par Charest.
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20 septembre 2011 à 19 h 55
J’y étais également, c’était très intéressant aussi.
Pour ceux qui n’y étaient pas, M. Beaudet a émis des réserves (pour être polis) envers la pensée magique comme quoi une technologie de transport, tel que le tramway, peut être moteur de développement dans toutes les circonstances. Selon ce qu’il a expliqué, les expériences dans le monde prouvent que l’effet structurant d’un tramway est possible qu’en milieu urbain déjà fort et que cet effet s’estompe plus on se dirige en périphérie, dans des friches, ou autres lieux moins « urbains ». Si un secteur est dévitalisé, il y a des raisons à cela et le tramway seul ne peut pas y faire grand chose.
Dans le cas de Québec, on comprend ce que cela signifie en ce qui concerne le tracé proposé…
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20 septembre 2011 à 21 h 56
Autre commentaire très pertinent de M. Beaudet à propos de la densification sur Charest : la population Québécoise devrait stagner, donc il remet en doute la viabilité de l’ouverture de nouveaux quartiers comme celui sur Charest.
M. Savard en a profité pour ajouter qu’il y a déjà assez de secteurs à densifier autour du tracé du tramway, donc il propose de faire passer le tramway par la haute ville en premier. Si un jour il y a un besoin pour plus de terrain, alors dans un 2e temps on pourrait penser à un tramway sur Charest. C’est une position que je trouve très logique.
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