Isabelle Porter
Le Devoir
Lundi après-midi animé au Centre Ressources Jardin de Familles, en banlieue de Québec. À l’intérieur, une vingtaine d’enfants de trois et quatre ans bricolent. On se croirait dans un CPE, mais on est plutôt dans un centre de «répit», un organisme communautaire créé pour aider les familles en difficulté du secteur.
«On accueille surtout des familles qui n’ont pas de CPE. J’ai des mères qui ont trois, quatre enfants en l’espace de trois-quatre ans», explique la responsable Marie Lindsay. «En venant chez nous, les parents [des mères surtout] peuvent côtoyer d’autres parents qui vivent la même réalité.»
Le centre ne fournit pas à la demande. «C’est vraiment isolé ici. Dans du Buisson, notre secteur le plus difficile, il n’y a aucune infrastructure à part l’école. Il n’y a pas de centre communautaire, de lieu où les gens peuvent développer un sentiment d’appartenance.»
8 octobre 2011 à 10 h 24
Je ne peux que confirmer cette situation dans les banlieues. Il n’y a pas seulemnent les vieux quartiers de Québec qui ont de la pauvreté. Elle est disséminée partout et comme dirigeant de la Société St-Jean Baptiste depuis plusieurs années, je suis à même de le constater de semaine en semaine.
Je suis aussi chauffeur chaque semaine pour une cuisine collective et je vais chercher des denrées à Moisson Québec. Je cotoie la misère régulièrement et je suis à même de constater que c’est vrai.
J’organise aussi un repas chaud collectif animé par des musiciens et des clowns. Nous offrons un cadeau à chaque enfant selon son âge et chaque famille reçoit trois boîtes de denrées d’une valeur de 175$. J’ai vu des larmes couler à chaque occasion et j’ai reçu des témoignages qui fendent l’âme.
Oui c,est vrai ce qui est écrit, je le vis dans mon bénévolat.
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