Source : Radio-Canada, le 15 octobre 2011
La Ville procède à une cure de rajeunissement dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, à Québec, qui va se poursuivre jusqu’en 2014.
Les réseaux d’aqueduc et d’égout ont été installés il y a plus de 50 ans et certaines rues sont devenues presque impraticables.
« Il y a quelques mois, ça prenait pratiquement un véhicule 4 par 4 pour circuler ici. C’était vraiment cahin-caha, l’asphalte, la structure de la chaussée étaient vraiment déficients », affirme le conseiller aux communications à la Ville de Québec, Jacques Perron.
Plus de 7 millions de dollars seront investis en quatre ans.
15 octobre 2011 à 01 h 35
Certaines rues étaient effectivement en mauvais état, ce sera un «lifting» apprécié. D’après l’article, on en profite donc finalement pour enfouir des fils à quelques endroits. Des travaux de cette ampleur dans ce quartier n’arrivent pas souvent, il me semble que c’est le temps ou jamais de le faire. C’est certainement une des actions qui va embellir le coin. Il faudrait que ce soit fait partout.
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15 octobre 2011 à 03 h 27
De ce que j’ai compris l’enfouissement des fils sera très limité. C’est vraiment dommage! Non seulement cela aurait aidé à l’esthétique, mais cela aurait rehausser la valeur foncière des propriété de donné une image plus positive aux quartiers de faubourg sur lesquels certains banlieusards ont des préjugés.
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15 octobre 2011 à 10 h 17
St-Jean-Baptiste est un quartier unique en Amérique du Nord. J’espère aussi que les fils seront le plus possible enfouis, afin de dévoiler toute sa richesse architecturale.
Il n’est peut-être pas trop tard pour faire pression en ce sens, puisque d’autres travaux auront lieu en 2012-2014.
Avec les demi-mesures actuelles, on aura les maudits fils dans la face pour encore 40 ans.
Ce n’est pas normal qu’un pays « champion de l’hydroélectricité » comme le Québec soit aussi champion de la pollution lumineuse et massacre allègrement ses paysages. Un peu plus de maturité ferait du bien.
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15 octobre 2011 à 12 h 12
Ils sont ben capables de ré-ouvrir les rues 6 mois après les travaux pour enfouir les fils…
C’est vrai que l’enfouissement des fils dans Saint-Jean-Baptiste arriverait à point en ce moment.
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15 octobre 2011 à 17 h 15
Si vous faites pressions, c’est surement ce qui vas arriver. Hydro sont pas mal sans-dessin. Il préfèrent briser un travail de pavage bien fait et le refaire tout croche plutôt que de s’aligner avec la ville et installer les tubes de plastiques pendant que le trou est faite. Et quand ils changent les poteaux pourris, c’est la même affaire. Il y a un poteau pourris qui se trouve dans la rue? On s’en fou, faites la rue autour. Un an plus tard, on ne s’en fou plus, on vas casser vôtre beau travail pour installer un poteau neuf dans le trottoir. Hey qu’on est futé nous autre!
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16 octobre 2011 à 13 h 31
En Espagne, il y a eu un épisode où les compagnie de télécom passaient tour à tour leur filage. Le gouvernement c’est fâché et leur a imposer de passer leur fils toute en même temps.
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16 octobre 2011 à 15 h 29
Qui va payer pour l’enfouissement des fils? Dans les nouveaux quartiers, on ajoute l’enfouissement au prix de la construction ici on fait quoi?
Les seuls cas où Hydro a payé (en fait le gouvernement) c’était pour les quartiers historiques ou très touristiques.
Moi aussi je veux le beurre et l’argent du beurre, mais si on le fait pour St-Jean-Baptiste on devrait le faire à bien d’autres endroits aussi.
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16 octobre 2011 à 17 h 32
Goldoche, le principe que vous évoquez ne s’applique qu’aux nouveaux quartiers. Si le même quartier, 50 ans après, voulait faire enfouir ses fils, ça serait au frais de l’État sans doute. Mais évidemment, quand on demande à l’État de payer, c’est lui qui décide s’il le fait ou non.
De toute façon, il faut élargir les autoroutes à coût de centaines de millions pour accepter le nouveau traffic créé par les développement en périphérie. Pendant ce temps, une bonne partie des habitants de Saint-Jean Baptiste se déplace à pied, à vélo ou en transport en commun chaque jour, des modes de transports bien moins cher pour la société. Alors je trouve que les quelques millions nécessaires à l’enfouissement des fils sont bien maigres par rapport aux investissements qu’oblige les développements en périphérie.
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16 octobre 2011 à 18 h 13
Je trouve votre analogie un peu douteuse à propos des autoroutes :
Le système de distribution électrique dans St-Jean-Baptiste fonctionne très bien, alors que dans le cas de R-B, on élargit l’autoroute pour faire une voie réservée en passant et pour qu’Henri-IV, l’autoroute doit absorber beaucoup de trafic interrégional et pas seulement du trafic urbain. Également, une autoroute en ville coûte pas mal moins cher par utilisateur qu’une autoroute en région, puise que les autoroutes en ville sont bien plus utilisées. Quant au choix de transport des résidants de St-Jean-Baptiste, ce que ça a à voir avec le fait d’enfouir ou non les fils?
Bref je résume votre propos : Les résidants de S-J-B sont des citoyens modèles selon vous, donc on doit leur payer l’enfouissement des fils?
Moi, je vais au travail à pied, est-ce que ça me donne le droit de demander un nanane de la part du gouvernement?
En plus, vous dites que pour les vieux quartiers ça ne marchent pas? Qu’est-ce qui empêcherait les gens de demander à la ville de payer plus cher de taxes pour financer l’enfouissement des fils?
Les citoyens de Duberger l’ont fait dans le temps pour le ramassage de la neige par camions., ils payent une prime sur leur compte de taxes. Sinon, ça ne serait pas juste pour les autres quartiers où la ville souffle la neige sur les terrains.
En passant, je suis bien pour l’enfouissement des fils, mais je crois qu’on doit responsabiliser les gens à propos des dépenses gouvernementales. Il n’y a rien de gratuit dans la vie. Vous voulez que la ville exproprie un propriétaire pour faire un parc comme à St-Émile, parfait mais assumez la hausse de taxes.
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16 octobre 2011 à 20 h 56
@ Goldoche
Encore une fois on ne voit que la dépense dans l’équation. N’oubliez pas que l’enfouissement des fils aurait sans doute fait monter la valeur foncière du quartier, donc un retour sur l’investissement. Sachant que l’investissement au départ est de l’ordre de 500 000$/km lorsque la route est ouverte, cette somme serait fort probablement récupéré par la ville en taxe foncière rapidement compte tenu de la densité d’habitation du secteur.
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16 octobre 2011 à 21 h 20
Alors si votre calcul est bon, ça revient à mon point de faire payer par une hausse de taxes l’enfouissement. Dans ce cas je serais d’accord. Par contre, les proprios devraient refiler une hausse de loyer à leur locataire. Ça revient à ce que je dis, il faut assumer ses choix dans la vie. Comme je me plais à dire, les besoin sont illimités mais les ressources sont limitées.
Ou bien, faisons un compromis, la ville paye 50% et les citoyens des quartiers existants payent 50% du coût de l’enfouissement par une hausse de taxes. Encore une fois, on responsabilise les citoyens, ce qui à mon avis, est une lacune au Québec.
La balle est maintenant dans le camp de Mme Guérette.
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16 octobre 2011 à 23 h 36
@ Goldoche
Je crois que vous m’avez mal compris. Pas besoin de hausser le taux de taxation si la valeur foncière augmente. On laisse le processus normal.
Si la ville obtient retour sur son investissement, c’est elle la grande gagnante. Ce n’est pas aux citoyens locaux de payer pour les travaux qui feront monter leur taxes. Dans ce cas ce serait la ville qui voudrait le beurre et l’argent du beurre…
La ville ne peut pas demander «payer les travaux et je collecterai davantage de taxes en plus sur votre dos», mais plutôt «je (ville/ensemble de la collectivité) défraie le coût des travaux mais en échange j’en collecterai les avantages d’années en années pour amortir l’investissement»
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16 octobre 2011 à 23 h 47
Si la hausse moyenne de la valeur des propriétés couvrent le coût des travaux, alors la ville est gagnante comme vous dites celle-ci n’aura pas à monter les taxes. Cependant, rien ne le garantie. Donc, dans ce cas-ci, la ville pourrait monter les taxes pour le quartier pour couvrir la différence.
J’ai très bien compris ce que vous vouliez dire.
De toute façon dans les 2 scénarios, au final les résidants vont payer de leur poche. Mais il est évident que le scénario 1 (votre scénario) serait plus avantageux. Par contre, je ne connais pas assez les coûts au km, ni la hausse espérée pour pouvoir estimer quel scénario s’avérerait.
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15 octobre 2011 à 19 h 05
La Ville pourrait inscrire dans les contrats de construction l’obligation pour les entrepreneurs de « signer leur trottoir », c’est-à-dire d’imprimer en creux leur signature dans le béton encore frais des sections de trottoirs qu’ils construisent (nom de la firme, adresse et année de construction). Par exemple: « Darveau, Québec 1966 ».
On procédait de la sorte il y a quelques décennies. Quelques-unes de ces signatures subsistent encore ici et là. J’ai suggéré cette pratique à la Ville il y a plus de 30 ans, en vain. Cette méthode permet pourtant de retracer aisément les entreprises responsables en cas de problèmes de qualité subséquents.
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16 octobre 2011 à 22 h 09
J’ajouterais aussi une plaque ou un écriteau quelconque en bordure de la rue (à même le trottoir si on veut) pour ceux qui font le « fond » de la rue et le pavage au-dessus. Il y a des noms qui reviendraient peut-être plus souvent que d’autres, et pas toujours pour les bonnes raisons…
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16 octobre 2011 à 22 h 14
Plus de 7 millions? Est-ce que ça signifie qu’on va enlever les anciens pavés qui dorment sous l’asphalte? Ces belles pierres irrégulières (probablement de la pierre des champs, comme dans la côte Badelard, refaite sans l’asphalte il y a quelques années avec ses propres pierres) donnent un certain charme aux plus gros nids de poule…
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16 octobre 2011 à 23 h 49
On parle de 2011 à 2014, c’est long, mais je crois que « plusieurs années » est une légère exagération.
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