Excellente initiative que de créer cet alliance. Cependant, ma plus grande crainte est qu’ils ne concentrent exclusivement leurs efforts sur la région métropolitaine laissant toutes les autres régions du Québec un peux à elles-même.
À mon avis, il n’y a pas que Montréal et Québec qui sont aux prises avec des problèmes de transport en commun et j’espère que ces aures régions seront bien représentées.
Nous sommes membres de l’alliance TRANSIT et je peux vous assurer que c’est une préoccupation de tous de ramener l’enjeu à l’ensemble du Québec.
Par contre, c’est certain que les médias montréalais sont plus friands des enjeux de transport que ceux de la région de Québec et connaissent mieux les exemples de la grande région de Montréal. Il faut donc redoubler d’efforts parce qu’un travail énorme doit être fait à Québec, on a des années de retard en terme de développement de nos infrastructures de transport en commun!
Effectivement. Surtout que je vois dans la liste des membres, M. Paul Villeneuve, de l’École supérieure d’aménagement du territoire de l’Université Laval. C’est dommage que les professeurs et universitaires ne prennent pas plus part aux débats dans les dossiers urbains à Québec, comme le transport en commun. Celle dont nous avons entendu parler plus récemment, c’est Mme Carole Després, de l’École d’architecture, au sein du comité sur la mobilité durable et son essai sur la banlieue.
À une époque, l’un qui secouait le cocotier à Québec, et ça manque dans notre ville, ce fut mon ancien professeur de géographie urbaine, François Hulbert, qui est malheureusement retourné vivre en France. Pour mémoire, il avait publié un livre du temps de la communauté urbaine de Québec, « La comédie urbaine de Québec », un essai de géopolitique urbaine qui résume assez bien les problèmes qui existaient à Québec avant la fusion municipale, et pourquoi, aujourd’hui, l’une des clés de voûte pour comprendre l’essor de Québec, c’est la fusion. Les universitaires et les intellectuels craindraient-ils d’afficher leur dissidence, quand elle se produit, de dire au maire et à son administration de retourner faire leurs devoirs ? Paraît-il que c’est le cas chez de nombreux professionnels qui oeuvrent à Québec.
J’ai eu la chance de faire parti de ses étudiants lors de sa dernière année d’enseignement. Quelle chance j’ai eu!
Je ne peux qu’être d’accord avec vous en tout point!
M. Hulbert en a brasser des gens! IL y a très peu de professeurs à l’université qui peuvent dire l’avoir fait. QU’on l’aimait ou non, il prenait part aux débats!
Il y a peut-être Francois Desrosiers de l’Université Laval en gestion immobilière qui apporte parfois quelques bons points…
Malgré que j’adore Mme Després et son équipe, ils demeurent relativement « profil bas » quand vient le temps de prendre part aux débats de la ville. Ils pourraient être tellement plus important!
Le financement du transport collectif est tellement compliqué que ça en devient exubérant. Pourtant, tous les politiciens sont bien d’accord avec le principe : meilleur économiquement pour le Québec, plus vert, plus sécuritaire, moins cher. On veut doubler les parts modales, mais on n’investit rien pour que ça se produise.
Et pendant que ça fait 30 ans qu’on parle d’un tramway à Québec, on annonce des investissements de plusieurs milliards dans le réseau autoroutier de Québec sans aucune consultation. Est-ce qu’on vous a déjà demandé votre avis pour refaire la tête de pont, élargir Henri 4, élargir l’autoroute 20, refait l’échangeur Charest? Pas une fois. Mais combien de sondage vous a demandé si vous étiez en faveur du tramway? Des tonnes!
Pendant ce temps, tout le budget va à Montréal, car la population y est beaucoup plus décidée. Et ne vous trompez pas, c’est tout le Québec qui paye pour ça, et ça serait la même chose pour le tramway.
J’en viens à me demander, pourquoi demande t’on aux gens qui sont en dehors du tracé du tramway s’ils sont pour ou contre? Après tout, quelqu’un qui habite Val Bélair ne payera pas plus pour le tramway que s’il habitait n’importe où au Québec. J’en viens à en conclure que la vraie raison, c’est que le maire ne veut pas réaliser un projet impopulaire, et le tramway ne sert qu’à se faire du capital politique.
J’ai hâte d’avoir des politiciens qui y croient vraiment. Ceux que nous avons actuellement se servent des transports collectifs que pour avoir l’air plus écolo et attirer quelques votes. C’est vrai pour le tramway, c’est vrai pour le TGV. En matière de TEC, il n’y a qu’à Montréal où on réussit à se mobiliser.
Les gens peuvent être à la fois pour le tramway et pour l’élargissement d’une autoroute dans les zones de goulot. On ferait un sondage, et probablement plus de gens seraient en accord avec l’élargissement de R-B et Henri-IV que le tramway. Remarquez bien que la validité d’une idée ne dépend pas sa popularité.
On ne parle pas d’élargir Henri-IV en direction de Val-Bélair, on parle seulement d’enlever le goulot dans la jonction à Charest. La fin de semaine, ça bouchonne souvent et le trafic de fin de semaine n’est pas nécessairement un trafic qui pourrait utiliser le transport en commun.
Pour R-B, on parle d’élargir à 3 voies pour faire une voie réservée, pour enlever le goulot avec Charest et aussi réduire le nombre d’accidents. Rien de très radical.
Vous savez que la population augmente à Québec? Vous allez me dire, oui mais les autoroutes ont été conçues pour une population de 1millions. C’est p-e vrai, mais je crois qu’à l’époque on n’avait pas prévu que les femmes allaient rejoindre en masse le marché du travail ce qui peut fausser les données sur la capacité des autoroutes en fonction de la population.
Vous dites que le tramway est un beau projet mais vous ne voulez en aucun cas considérer un autre trajet que René-Lévesque. Moi honnêtement le trajet sur Charest est le facteur qui me fait considérer le tramway.
Je trouve toujours ca comique de voir des gens remettre en question de refaire un échangeur rendu à la fin de sa vie utile, comme si on avait le choix.
Évidemment, vous aurez compris que je suis contre plusieurs projets autoroutiers dans la région, mais pas nécessairement tous. En fait ce n’était pas ça le point important de mon intervention. C’était plutôt pour mettre de l’avant qu’on s’interroge depuis des décennies sur le projet de tramway pendant que les projets autoroutiers se réalisent sans consultations aussi longue.
Que se soit pour le tramway ou le TGV, on se repose sans cesse les mêmes questions : est-ce qu’on a l’argent pour ces projets, est-ce que ça sera rentable, est-ce que se sera bon pour l’économie, que pense la population, etc. Pourtant, dans les prochaines années, on va dépenser presque 2 milliards dans la seule région de Québec pour élargir le réseau autoroutier, et personnes na tergiversé avec ces question.
Évidemment je sais que la population augmente, et qu’il faut augmenter les services. Mais pendant ce temps, le nombre de passages dans le métrobus a augmenté encore plus vite, et on ne fait pas du tramway une urgence pour autant.
Comme vous le dites, le trajet sur Charest allait peut-être rallier l’opinion populaire. Mais les derniers sondages ne sont pas aussi clair. Depuis l’annonce de ce tracés, l’opinion de la population est resté similaire. Il serait temps qu’un politicien se décide, et le construise.
Pour Erick : il y a toute une différence entre refaire un échangeur en fin de vie et en profiter pour augmenter sa capacité. L’échangeur de la 20 est un bel exemple.
« Pendant ce temps, tout le budget va à Montréal, car la population y est beaucoup plus décidée. »
Pas tout à fait d’accord avec cela… Oui, les gens veulent du transport en commun, mais les priorités et le « comment » sont loin d’être décidés..
Train de banlieue vers l’aéroport, prolongement du métro, SLR sur le pont Champlain, aucun de ses projets ne fait consensus à Montréal.
La principale raison pourquoi c’est Montréal qui est en profite c’est que c’est dans cette ville que c’est le plus rentable.
Le projet d’autobus express sur le boulevard Pie IX à Montréal (lui aussi contesté) à 250 millions va transporter plus de passagers que n’importe quel tramway à Québec.
Si l’objectif premier du transport en commun est l’environnement, il est plus rentable d’investir à Montréal. 1 milliard à Montréal va faire diminuer plus les gaz à effet de serre du Québec qu’un milliard investi à Québec car plus de gens seront transportés…
Je ne pense pas que le but numéro un pour développer le transport en commun c’est l’environnement, c’est plutôt secondaire. Le premier but, c’est qu’économiquement, de l’argent investit dans les TEC fait bien plus rouler l’économie québécoise que la voiture. Je peux vous retrouver les chiffres, mais c’est plusieurs fois plus avantageux.
C’est sur que tous les électeurs de Montréal ne sont pas non plus d’accord tous d’accord sur les mêmes projets. Mais au moins il y a une liste de projets et ils se demande quel doit être la priorité. Le financement va donc finir par arriver quand même.
Pendant ce temps, le conseil du trésors veut plafonner les investissements en TEC pour les 5 prochaines années, comme s’il était trop élevé… Mais pour le réseau routier, on continue à le développer alors qu’on a même pas l’argent pour entretenir ce qu’on a déjà!
Effectivement si le but du transport en commun était l’environnement, la 1ere à chose à faire serait de fermer totalement le réseau de train de banlieue de montréal car leur dépense en carburant par voyageur est tellement élevée que, aussi fou que ca puisse paraitre, les plus proches de leur travail polluraient moins en voyageant en auto, et les autres polluraient moins en prenant le bus que le train. C’est pas toujours vrai que le train est le mode de transport le plus économique sur l’énergie, ca lui prend du volume pour atteindre cette économie.
La liste de membres est formée d’usagers de TEC et de groupes de pression écolos comme Greenpeace, Suzuki, etc…
Pas très impressionnant car ils ne représentent que 5 % de l’électorat et demandent de faire payer par les autres leurs demandes.
Le TGV n’est poas viable et le Tramway est une grosse folie selon le maire en élection en 2009.
Il a déclaré que le tramway n’est pas coulé dans le ciment car les chinois ont préféré des monorails suspendus et que de nouvelles technologies existent. On est loin de la coupe aux lèvres mais il est de bon aloi de faire pression en autant que c’est pour l’utilisateur-payeur…
et alors, Fernand ? En quoi tirer sur les messagers, et regarde plus bas, il y a des gens du milieu universitaire, ne rend pas crédible le discours ? bien alors, dansla même logique,on pourrait dire, que toi, lobbyiste pour le monorail,tu n’as aucune crédibilité lorsque vient le temps de parler du tramway et du TGV. D’accord ?
Y a rien de neuf qu’Accès Transports Viables et Vivre en Ville en fasse partie. Ce groupe est un lobby comme un autre, un point c’est tout. Je connais Monsieur Savard et sa gang, je les ai rencontré dans une conférence à l’Université Laval où Pierre Langlois physicien et auteur et Pierre Lavoie président du réseau des ingénieurs ont vanté tous les deux le monorail devant Alexandre Turgeon et les usagers des TEC. On a été la vedette de l’événement.
Quant au monorail, si vous voulez en parler, je peux, car quand le maire parle de nouvelles technologies et du choix des chinois c’est justement d’un monorail qu’il parle.
Nous avons amorcé une étude par 41 finissants en génie de La polytechnique pour monbtrer la faisabilité technioque, avec les finissants de l’Université de Montréal (ÉDIN) pour en faire le désign et les finissants des HEC pour faire l’étude de marché et confirmer les coûts et les comparer aux autres options de TEC. Ils sont encadrés de 4 chercheurs universitaires, de trois ingénieurs de l’ITAQ et du spécialiste de Bombardier.
Il est intéressant de constater que Bombardier s’intéresse à l’étude et a même offert le concours de ses spécialistes pour rencontrer les finissants. Étrangement le contact que nous avons chez Bombardier estr le même qui dirige le dossier du tramway. En passant il y a deux projets de tramway (un à Montréal et un à Québec) d’égale valeur soit 3 milliards en tout. L’urgence est pour le transit pour accéder à l’ile de Montréal pas aux bébelles pour les rêveurs.
Ici à Québec, l’urgence n’y est pas et le système de Métrobus n’est pas encore tout développé et le feedback n’est pas fait. Alors prenez votre mal en patience car le plan de mobilité durable n’est que la suite du plan stratégique de développement du RTC (2005-2014) et ne sera pas en vigueur avant 2015 etr dcidé en 2014 après la réélection du maire. Entre temps le maire n’a pas complété le tour des options et vous a annoncé que tout n’est pas coulé dans le ciment. On peut s’attendre que l’étude sure le monorail qui sera livrée en mai 2012 par les trois institutions de savoir sera prise en ligne de compte. Je suis au courant d’autres choses que je ne peux livrer publiquement mais je vous invite à regarder la réaction du Ministre Lessard sur le TGV aujourd’hui…
Fernand, si le projet de monorail est enfin étudié par les milieux universitaires, c’est une bonne nouvelle! Peut-être seront-il capable de produire un document plus sérieux que celui de l’IREC.
Peut-être seront-il étoffé les analyses que vous aviez présenté. Peut-être qu’ils vont trouver une meilleur façon de déterminer le prix de ce monorail autrement qu’en le comparant avec des novabus et des éoliennes. Peut-être aussi seront-ils citer des sources, et ne pas inventer des chiffres par magie.
Mais on va s’entendre sur une chose quand même, un document produit par des étudiants n’a pas la même valeur qu’un document produit par des professionnels. J’en ai aussi produit des documents d’analyse au cours de ma formation, ça ne voulait pas dire que le projet était sérieux.
Avant de comparer vos chiffres avec ceux du TGV, il faudra d’abord faire une étude aussi sérieuse que celle d’EcoTrain disponible depuis hier à cette adresse : http://highspeedrail.ca/ . Cette étude qui aura coûté presque 4 millions et 2 ans de travaille fait 160 pages où toute les sources sont cités. C’est autrement plus sérieux que l’étude de l’IREC.
J’ai dis aussi que Bombardier s’intéressait à l’étude au point de déléguer un expert auprès d’eux. Donc, ca sera un peu plus sérieux qu vous pouvez l’imaginer. J’irai pas plus loin pour l’instant à moins que vous vouliez investir dans le monorail…
Je peux vous affirmer qu’aura lieu une évaluation plus approfondie des alternatives technologiques à un train à haute vitesse au cours d’une prochaine étude de faisabilité qui fera suite au rapport qui vient de sortir. Naturellement le monorail fera partie de cette évaluation.
On est loin de la coupe aux lèvres car les gouvernements ont un très grosse facture à se partager et ne veulent pas se tromper…
Francis je vais dévoiler quelque chose. Voici ce qui nous a incité à choisir ces finissants de la Polytechnique, de l’ÉDIN de l’UdeM et les HEC. L’an passé ils ont fait une étude semblable et aussi complète allant jusqu’au prototype. Nous avons la même entente signée par 4 chercheurs et l’ITAQ qui étaient les mêmes gens. Le prototype est le même que celui que l’on retrouve cette année sur le marché : une motocyclette électrique, la SORA de Lito greenmotion. Je t’invite à la voir, nous on a vu le prototype fabriqué par ces finissants qui ont gagné le second prix entre les universités canadiennes pour ce projet innovant et qui est exactement pareil à celui commercialisé.
Fernand, je vous l’ai dit : si ces étudiants arrivent à créer une analyse qui démontre qu’il y a sérieusement un potentiel dans le monorail, alors tant mieux! C’est ça que je demande depuis le début. Mais ils ont tout un concurrent; l’étude d’ecoTrain est très complète et leurs conclusions sont solides. Tout le contraire de l’étude de l’IREC.
Mais ne vous emportez pas trop vite. Un projet étudiant encadré par des ingénieurs, c’est une chose assez courante au niveau universitaire. Ensuite, si le projet est réalisé et mis en marché, c’est plus impressionnant, mais c’est pas du jamais vue. Et entendons-nous, il y a toute une différence entre une moto et un monorail.
17 octobre 2011 à 20 h 36
Excellente initiative que de créer cet alliance. Cependant, ma plus grande crainte est qu’ils ne concentrent exclusivement leurs efforts sur la région métropolitaine laissant toutes les autres régions du Québec un peux à elles-même.
À mon avis, il n’y a pas que Montréal et Québec qui sont aux prises avec des problèmes de transport en commun et j’espère que ces aures régions seront bien représentées.
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18 octobre 2011 à 09 h 21
Nous sommes membres de l’alliance TRANSIT et je peux vous assurer que c’est une préoccupation de tous de ramener l’enjeu à l’ensemble du Québec.
Par contre, c’est certain que les médias montréalais sont plus friands des enjeux de transport que ceux de la région de Québec et connaissent mieux les exemples de la grande région de Montréal. Il faut donc redoubler d’efforts parce qu’un travail énorme doit être fait à Québec, on a des années de retard en terme de développement de nos infrastructures de transport en commun!
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17 octobre 2011 à 21 h 27
Effectivement. Surtout que je vois dans la liste des membres, M. Paul Villeneuve, de l’École supérieure d’aménagement du territoire de l’Université Laval. C’est dommage que les professeurs et universitaires ne prennent pas plus part aux débats dans les dossiers urbains à Québec, comme le transport en commun. Celle dont nous avons entendu parler plus récemment, c’est Mme Carole Després, de l’École d’architecture, au sein du comité sur la mobilité durable et son essai sur la banlieue.
À une époque, l’un qui secouait le cocotier à Québec, et ça manque dans notre ville, ce fut mon ancien professeur de géographie urbaine, François Hulbert, qui est malheureusement retourné vivre en France. Pour mémoire, il avait publié un livre du temps de la communauté urbaine de Québec, « La comédie urbaine de Québec », un essai de géopolitique urbaine qui résume assez bien les problèmes qui existaient à Québec avant la fusion municipale, et pourquoi, aujourd’hui, l’une des clés de voûte pour comprendre l’essor de Québec, c’est la fusion. Les universitaires et les intellectuels craindraient-ils d’afficher leur dissidence, quand elle se produit, de dire au maire et à son administration de retourner faire leurs devoirs ? Paraît-il que c’est le cas chez de nombreux professionnels qui oeuvrent à Québec.
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18 octobre 2011 à 08 h 37
J’ai eu la chance de faire parti de ses étudiants lors de sa dernière année d’enseignement. Quelle chance j’ai eu!
Je ne peux qu’être d’accord avec vous en tout point!
M. Hulbert en a brasser des gens! IL y a très peu de professeurs à l’université qui peuvent dire l’avoir fait. QU’on l’aimait ou non, il prenait part aux débats!
Il y a peut-être Francois Desrosiers de l’Université Laval en gestion immobilière qui apporte parfois quelques bons points…
Malgré que j’adore Mme Després et son équipe, ils demeurent relativement « profil bas » quand vient le temps de prendre part aux débats de la ville. Ils pourraient être tellement plus important!
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17 octobre 2011 à 23 h 51
Le financement du transport collectif est tellement compliqué que ça en devient exubérant. Pourtant, tous les politiciens sont bien d’accord avec le principe : meilleur économiquement pour le Québec, plus vert, plus sécuritaire, moins cher. On veut doubler les parts modales, mais on n’investit rien pour que ça se produise.
Et pendant que ça fait 30 ans qu’on parle d’un tramway à Québec, on annonce des investissements de plusieurs milliards dans le réseau autoroutier de Québec sans aucune consultation. Est-ce qu’on vous a déjà demandé votre avis pour refaire la tête de pont, élargir Henri 4, élargir l’autoroute 20, refait l’échangeur Charest? Pas une fois. Mais combien de sondage vous a demandé si vous étiez en faveur du tramway? Des tonnes!
Pendant ce temps, tout le budget va à Montréal, car la population y est beaucoup plus décidée. Et ne vous trompez pas, c’est tout le Québec qui paye pour ça, et ça serait la même chose pour le tramway.
J’en viens à me demander, pourquoi demande t’on aux gens qui sont en dehors du tracé du tramway s’ils sont pour ou contre? Après tout, quelqu’un qui habite Val Bélair ne payera pas plus pour le tramway que s’il habitait n’importe où au Québec. J’en viens à en conclure que la vraie raison, c’est que le maire ne veut pas réaliser un projet impopulaire, et le tramway ne sert qu’à se faire du capital politique.
J’ai hâte d’avoir des politiciens qui y croient vraiment. Ceux que nous avons actuellement se servent des transports collectifs que pour avoir l’air plus écolo et attirer quelques votes. C’est vrai pour le tramway, c’est vrai pour le TGV. En matière de TEC, il n’y a qu’à Montréal où on réussit à se mobiliser.
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18 octobre 2011 à 01 h 45
Très bon commentaire! Je vous seconde!
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18 octobre 2011 à 12 h 22
Vous voyez le monde en noir et blanc.
Les gens peuvent être à la fois pour le tramway et pour l’élargissement d’une autoroute dans les zones de goulot. On ferait un sondage, et probablement plus de gens seraient en accord avec l’élargissement de R-B et Henri-IV que le tramway. Remarquez bien que la validité d’une idée ne dépend pas sa popularité.
On ne parle pas d’élargir Henri-IV en direction de Val-Bélair, on parle seulement d’enlever le goulot dans la jonction à Charest. La fin de semaine, ça bouchonne souvent et le trafic de fin de semaine n’est pas nécessairement un trafic qui pourrait utiliser le transport en commun.
Pour R-B, on parle d’élargir à 3 voies pour faire une voie réservée, pour enlever le goulot avec Charest et aussi réduire le nombre d’accidents. Rien de très radical.
Vous savez que la population augmente à Québec? Vous allez me dire, oui mais les autoroutes ont été conçues pour une population de 1millions. C’est p-e vrai, mais je crois qu’à l’époque on n’avait pas prévu que les femmes allaient rejoindre en masse le marché du travail ce qui peut fausser les données sur la capacité des autoroutes en fonction de la population.
Vous dites que le tramway est un beau projet mais vous ne voulez en aucun cas considérer un autre trajet que René-Lévesque. Moi honnêtement le trajet sur Charest est le facteur qui me fait considérer le tramway.
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18 octobre 2011 à 13 h 49
Je trouve toujours ca comique de voir des gens remettre en question de refaire un échangeur rendu à la fin de sa vie utile, comme si on avait le choix.
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18 octobre 2011 à 13 h 59
Évidemment, vous aurez compris que je suis contre plusieurs projets autoroutiers dans la région, mais pas nécessairement tous. En fait ce n’était pas ça le point important de mon intervention. C’était plutôt pour mettre de l’avant qu’on s’interroge depuis des décennies sur le projet de tramway pendant que les projets autoroutiers se réalisent sans consultations aussi longue.
Que se soit pour le tramway ou le TGV, on se repose sans cesse les mêmes questions : est-ce qu’on a l’argent pour ces projets, est-ce que ça sera rentable, est-ce que se sera bon pour l’économie, que pense la population, etc. Pourtant, dans les prochaines années, on va dépenser presque 2 milliards dans la seule région de Québec pour élargir le réseau autoroutier, et personnes na tergiversé avec ces question.
Évidemment je sais que la population augmente, et qu’il faut augmenter les services. Mais pendant ce temps, le nombre de passages dans le métrobus a augmenté encore plus vite, et on ne fait pas du tramway une urgence pour autant.
Comme vous le dites, le trajet sur Charest allait peut-être rallier l’opinion populaire. Mais les derniers sondages ne sont pas aussi clair. Depuis l’annonce de ce tracés, l’opinion de la population est resté similaire. Il serait temps qu’un politicien se décide, et le construise.
Pour Erick : il y a toute une différence entre refaire un échangeur en fin de vie et en profiter pour augmenter sa capacité. L’échangeur de la 20 est un bel exemple.
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18 octobre 2011 à 05 h 58
« Pendant ce temps, tout le budget va à Montréal, car la population y est beaucoup plus décidée. »
Pas tout à fait d’accord avec cela… Oui, les gens veulent du transport en commun, mais les priorités et le « comment » sont loin d’être décidés..
Train de banlieue vers l’aéroport, prolongement du métro, SLR sur le pont Champlain, aucun de ses projets ne fait consensus à Montréal.
La principale raison pourquoi c’est Montréal qui est en profite c’est que c’est dans cette ville que c’est le plus rentable.
Le projet d’autobus express sur le boulevard Pie IX à Montréal (lui aussi contesté) à 250 millions va transporter plus de passagers que n’importe quel tramway à Québec.
Si l’objectif premier du transport en commun est l’environnement, il est plus rentable d’investir à Montréal. 1 milliard à Montréal va faire diminuer plus les gaz à effet de serre du Québec qu’un milliard investi à Québec car plus de gens seront transportés…
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18 octobre 2011 à 11 h 53
Je ne pense pas que le but numéro un pour développer le transport en commun c’est l’environnement, c’est plutôt secondaire. Le premier but, c’est qu’économiquement, de l’argent investit dans les TEC fait bien plus rouler l’économie québécoise que la voiture. Je peux vous retrouver les chiffres, mais c’est plusieurs fois plus avantageux.
C’est sur que tous les électeurs de Montréal ne sont pas non plus d’accord tous d’accord sur les mêmes projets. Mais au moins il y a une liste de projets et ils se demande quel doit être la priorité. Le financement va donc finir par arriver quand même.
Pendant ce temps, le conseil du trésors veut plafonner les investissements en TEC pour les 5 prochaines années, comme s’il était trop élevé… Mais pour le réseau routier, on continue à le développer alors qu’on a même pas l’argent pour entretenir ce qu’on a déjà!
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18 octobre 2011 à 13 h 47
Effectivement si le but du transport en commun était l’environnement, la 1ere à chose à faire serait de fermer totalement le réseau de train de banlieue de montréal car leur dépense en carburant par voyageur est tellement élevée que, aussi fou que ca puisse paraitre, les plus proches de leur travail polluraient moins en voyageant en auto, et les autres polluraient moins en prenant le bus que le train. C’est pas toujours vrai que le train est le mode de transport le plus économique sur l’énergie, ca lui prend du volume pour atteindre cette économie.
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18 octobre 2011 à 07 h 51
La liste de membres est formée d’usagers de TEC et de groupes de pression écolos comme Greenpeace, Suzuki, etc…
Pas très impressionnant car ils ne représentent que 5 % de l’électorat et demandent de faire payer par les autres leurs demandes.
Le TGV n’est poas viable et le Tramway est une grosse folie selon le maire en élection en 2009.
Il a déclaré que le tramway n’est pas coulé dans le ciment car les chinois ont préféré des monorails suspendus et que de nouvelles technologies existent. On est loin de la coupe aux lèvres mais il est de bon aloi de faire pression en autant que c’est pour l’utilisateur-payeur…
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18 octobre 2011 à 08 h 53
et alors, Fernand ? En quoi tirer sur les messagers, et regarde plus bas, il y a des gens du milieu universitaire, ne rend pas crédible le discours ? bien alors, dansla même logique,on pourrait dire, que toi, lobbyiste pour le monorail,tu n’as aucune crédibilité lorsque vient le temps de parler du tramway et du TGV. D’accord ?
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18 octobre 2011 à 10 h 50
Y a rien de neuf qu’Accès Transports Viables et Vivre en Ville en fasse partie. Ce groupe est un lobby comme un autre, un point c’est tout. Je connais Monsieur Savard et sa gang, je les ai rencontré dans une conférence à l’Université Laval où Pierre Langlois physicien et auteur et Pierre Lavoie président du réseau des ingénieurs ont vanté tous les deux le monorail devant Alexandre Turgeon et les usagers des TEC. On a été la vedette de l’événement.
Quant au monorail, si vous voulez en parler, je peux, car quand le maire parle de nouvelles technologies et du choix des chinois c’est justement d’un monorail qu’il parle.
Nous avons amorcé une étude par 41 finissants en génie de La polytechnique pour monbtrer la faisabilité technioque, avec les finissants de l’Université de Montréal (ÉDIN) pour en faire le désign et les finissants des HEC pour faire l’étude de marché et confirmer les coûts et les comparer aux autres options de TEC. Ils sont encadrés de 4 chercheurs universitaires, de trois ingénieurs de l’ITAQ et du spécialiste de Bombardier.
Il est intéressant de constater que Bombardier s’intéresse à l’étude et a même offert le concours de ses spécialistes pour rencontrer les finissants. Étrangement le contact que nous avons chez Bombardier estr le même qui dirige le dossier du tramway. En passant il y a deux projets de tramway (un à Montréal et un à Québec) d’égale valeur soit 3 milliards en tout. L’urgence est pour le transit pour accéder à l’ile de Montréal pas aux bébelles pour les rêveurs.
Ici à Québec, l’urgence n’y est pas et le système de Métrobus n’est pas encore tout développé et le feedback n’est pas fait. Alors prenez votre mal en patience car le plan de mobilité durable n’est que la suite du plan stratégique de développement du RTC (2005-2014) et ne sera pas en vigueur avant 2015 etr dcidé en 2014 après la réélection du maire. Entre temps le maire n’a pas complété le tour des options et vous a annoncé que tout n’est pas coulé dans le ciment. On peut s’attendre que l’étude sure le monorail qui sera livrée en mai 2012 par les trois institutions de savoir sera prise en ligne de compte. Je suis au courant d’autres choses que je ne peux livrer publiquement mais je vous invite à regarder la réaction du Ministre Lessard sur le TGV aujourd’hui…
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18 octobre 2011 à 12 h 01
Fernand, si le projet de monorail est enfin étudié par les milieux universitaires, c’est une bonne nouvelle! Peut-être seront-il capable de produire un document plus sérieux que celui de l’IREC.
Peut-être seront-il étoffé les analyses que vous aviez présenté. Peut-être qu’ils vont trouver une meilleur façon de déterminer le prix de ce monorail autrement qu’en le comparant avec des novabus et des éoliennes. Peut-être aussi seront-ils citer des sources, et ne pas inventer des chiffres par magie.
Mais on va s’entendre sur une chose quand même, un document produit par des étudiants n’a pas la même valeur qu’un document produit par des professionnels. J’en ai aussi produit des documents d’analyse au cours de ma formation, ça ne voulait pas dire que le projet était sérieux.
Avant de comparer vos chiffres avec ceux du TGV, il faudra d’abord faire une étude aussi sérieuse que celle d’EcoTrain disponible depuis hier à cette adresse : http://highspeedrail.ca/ . Cette étude qui aura coûté presque 4 millions et 2 ans de travaille fait 160 pages où toute les sources sont cités. C’est autrement plus sérieux que l’étude de l’IREC.
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18 octobre 2011 à 13 h 07
Francis j’ai bien dit que ces finissants sont encadrés par 3 ingénieurs chevronnés de l ‘ITAQ
http://www.itaq.qc.ca/nouvelles-recherche-developpement-transport.html
Un de ses ingénieurs a travaillé sur le moteur-roue de TM4.
J’ai dis aussi que Bombardier s’intéressait à l’étude au point de déléguer un expert auprès d’eux. Donc, ca sera un peu plus sérieux qu vous pouvez l’imaginer. J’irai pas plus loin pour l’instant à moins que vous vouliez investir dans le monorail…
Je peux vous affirmer qu’aura lieu une évaluation plus approfondie des alternatives technologiques à un train à haute vitesse au cours d’une prochaine étude de faisabilité qui fera suite au rapport qui vient de sortir. Naturellement le monorail fera partie de cette évaluation.
On est loin de la coupe aux lèvres car les gouvernements ont un très grosse facture à se partager et ne veulent pas se tromper…
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19 octobre 2011 à 10 h 23
Francis je vais dévoiler quelque chose. Voici ce qui nous a incité à choisir ces finissants de la Polytechnique, de l’ÉDIN de l’UdeM et les HEC. L’an passé ils ont fait une étude semblable et aussi complète allant jusqu’au prototype. Nous avons la même entente signée par 4 chercheurs et l’ITAQ qui étaient les mêmes gens. Le prototype est le même que celui que l’on retrouve cette année sur le marché : une motocyclette électrique, la SORA de Lito greenmotion. Je t’invite à la voir, nous on a vu le prototype fabriqué par ces finissants qui ont gagné le second prix entre les universités canadiennes pour ce projet innovant et qui est exactement pareil à celui commercialisé.
http://www.litogreenmotion.com/the-sora
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19 octobre 2011 à 10 h 53
Fernand, je vous l’ai dit : si ces étudiants arrivent à créer une analyse qui démontre qu’il y a sérieusement un potentiel dans le monorail, alors tant mieux! C’est ça que je demande depuis le début. Mais ils ont tout un concurrent; l’étude d’ecoTrain est très complète et leurs conclusions sont solides. Tout le contraire de l’étude de l’IREC.
Mais ne vous emportez pas trop vite. Un projet étudiant encadré par des ingénieurs, c’est une chose assez courante au niveau universitaire. Ensuite, si le projet est réalisé et mis en marché, c’est plus impressionnant, mais c’est pas du jamais vue. Et entendons-nous, il y a toute une différence entre une moto et un monorail.
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