Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Le gouvernement du Québec décidera «dans les prochains jours» s’il participe à l’étude de préfaisabilité sur le tramway comme le réclame la Ville de Québec. Du coup, il donnera une indication de sa capacité à financer les grands projets de transport en commun en gestation dans la province
* Merci à un fidèle lecteur (André Bernatchez)
21 octobre 2011 à 16 h 09
En autant qu’on inclus la possibilité du monorail je n’ai pas d’objection à une étude de préfaisabilité car il ne aut pas enlever de voie de circulation au parc automobile grandissant.
Il demeure que l’amélioration de l’achalandage des TEC ne comble même pas le flot des nouvelles voitures qui s’ajouteront au parc automobile régional (73,000 selon le rapport de la mobilité durable).
Enfin, Montréal demande la même chose, un tramway de 1,5 milliards, et eux c’est pour qu’il soit en service pour le 375ème en 2017.
Déjà le MTQ s’est engagé pour 200 millions dans la navette de l’aéroport de Montréal-Trudeau et dans la ligne de train de banlieue de l’est qui explose dans les coûts (plus de 600 millions et c’est pas fini) et surêment dans un plan de TEC pour le nouveau pont Champlain. En attendant il supporte 140 millions annuellement pour l’AMT.
À mon avis, on est loin de la coupe aux lèvres car l’amphithéâtre monopolisera non seulement 200 millions du provincial, Car les aménagements autour coûteront plus que l’amphithéâtre lui-même. Il faudra un stationnement de 4,000 places ( les usagers des TEC l’oublie facilement), réaménager les boulevards Hamel et Laurentien, etc…
Un priorité à Québec est de penser à construire des édifices en créant du stationnement souterrain ou autrement avant de devenir comme à Montréal, un membre du palmarès des villes les moins accueillantes. L’édifice fédéral à d’Estimauville en est un exemple où l’on est obligé d’ajouter 400 cases de plus et le doublement de l’édifice de La Capitale sur St-Amable qui n’a aucune case nouvelle de stationnement supposant à tort que tous les employés se véhiculeront en TEC. C’est aussi horrible que le CHUM de 2 milliards sans stationnement obligeant les gens malades à s’y rendre en métro.
La hâte de développement effréné des TEC ne doit pas faire oublier que le parc automobile a triplé depuis les années 60 avec le même réseau routier construit dans ces années et que le fait que ça se bâti plus en périphérie qu’au centre-ville amènera plus de déplacement encore dont le volume dépassera celui du tramway. Il ne faudra pas fairte les mêmes erreurs qu’à Montréal qui est doté d’un métro, de voies réservées et qui est un calvaire quotidien des travailleurs qui pour diverses raisons ne prenent pas les TEC et leur nombre grossit.
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21 octobre 2011 à 17 h 30
« il ne aut pas enlever de voie de circulation au parc automobile grandissant.» On veut justement l’arrêter de grandir, voir le réduire! Ce n’est pas en le grossissant l’offre pour la voiture constamment qu’on va en réduire l’utilisation et donc la congestion.
«Montréal, un membre du palmarès des villes les moins accueillantes» C’est bien mal connaitre Montréal. La prochaine fois que vous y aller, prenez la peine de sortir de votre voiture et n’y touchez y plus avant de retourner à Beauport. Montréal est non-seulement accueillante mais très apprécié des gens qui y vivent (à Montréal pas dans la lointaine banlieue) et des gens à l’étranger.
«l’édifice de La Capitale sur St-Amable qui n’a aucune case nouvelle de stationnement supposant à tort que tous les employés se véhiculeront en TEC». C’est pas comme s’il n’y avait pas de stationnement public disponible à proximité…
«C’est aussi horrible que le CHUM de 2 milliards sans stationnement obligeant les gens malades à s’y rendre en métro.» Non seulement le CHUM aura du stationnement, mais il en aura probablement de trop quand on considère à quel point il est accessible par transport collectif.
«La hâte de développement effréné des TEC ne doit pas faire oublier que le parc automobile a triplé depuis les années 60». Vie-t-on dans le passé. Nous sommes collectivement dépendant de l’automobile, essayons de se défaire de cette dépendance! Vous parlez comme un vieux fumeur lors de l’instauration des interdictions de fumer dans les restaurants et les bars…
«Il ne faudra pas fairte les mêmes erreurs qu’à Montréal qui est doté d’un métro, de voies réservées et qui est un calvaire quotidien des travailleurs qui pour diverses raisons ne prenent pas les TEC et leur nombre grossit.» Au dernières nouvelles, la part des TC et du vélo est en hausse à Montréal, les lignes sont à saturations tellement elles sont utilisées. C’est plutôt l’utilisation de la voiture en ville qui est un calvaire quotidien… Et ça c’est normal pour toutes les grandes villes. Le choix qu’on a est est-ce que ça doit être un calvaire pour tous ou peut-on offrir des choix à ceux qui ne veulent se déplacer autrement. Bloquer le métro et les voies réservées une journée vous constaterez que non seulement ce n’est pas une erreur d’investir pour les TC mais que c’est l’unique option logique. Les gens le choisirons par eux mêmes le TC s’il est efficace, mais pour l’être il faut faire certains choix (vous dites sacrifices, je dis choix) collectivement.
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22 octobre 2011 à 10 h 56
Louis M enlève tes lunettes roses car tu mets en pratique ce que le rapport sur la Mobilité durable et le Ministre Hamad ont dénoncé : Instaurer une guéguerre entre l’auto et les TEC.
L’édifice de la Capitale va amener des travailleurs de plus sur la colline et dire qu’il y a du stationnement alentour est de la foutaise. Les stationnements sont déjà bondés et en plus le tramway qui passera dans le stationnement D’youville enlevera des cases actuelles. Il faut en ajouter car ces travailleurs supplémentaires et l’agrandissement du centre des congrès va amener plus d’autos qu’actuellement. L’exemple de l’erreur de l’édifice fédéral à D’Estimauville où on a sous estimé le nombre de cases est probant.
Oui Montréal figure parmi les 20 pires villes au MONDE pour le stationnement. Voici l’étude
http://www.presse-citron.net/parking-index-ibm-le-cauchemar-du-stationnement-dans-20-grandes-cites-internationales
Oublier que le réseau routier a été conçu dans les années 60 et que le parc automobile a triplé, soit plus d’autos que prévu initialement est une autre façon de voir les choses avec des lunettes roses.
QUand tu as accès à un hopital par les TEC, il faut pas que tu sois trop amoché. Un autre illogisme de la pensée magique des écolos de ton genre aller à l’hopital en TEC, j’imagine une femme sur le point d’accoucher, accoucher dans un autobus du RTC. C’est bien biaisé ton affaire. Est-ce que ton cas personnel doit être la norme ?
Penser réduire les autos c’est aussi penser réduire les sources de revenus des TEC car les deux tiers du financement provient des maudites taxes à la pompe et sur les permis de conduire et sur les immatriculations y compris les assurances de la SAAQ, ce que les vélos (sqatters de la rue) n’ont pas.
Je ne sais si tu es allé à Montréal récemment mais moi si. Et quand ca prend 1 heure et demi juste à traverser les rives pour entrer sur l’ile, les gros mots viennent souvent. Pis encore, le stationnement est cher et difficile à trouver rendus au centre-ville. On voit souvent l’affiche : Désolé le stationnement est plein. L’article ci-haut en parle… Le tramway qu’on veux construitre au centre-ville n’améliorera pas la fluidité du trafic car déjà avec deux voies sur Ste-Catherine, c’est l’enfer. Imaginez cette artère avec une voie en moins…
La vie actuelle ne milite pas non plus pour les TEC. Les couples qui se séparent avec des enfants à la garderie ou des enfants qui vont aux centre sportifs de plus en plus centralisés avec leur poches d’équipement vous ne vous en préoccupez pas trop trop…
Je le vis à Beauport où l’on ferme un aréna pour tout centraliser en un seul point. Il y aura plus de déplacements pour les parents. Dans les années 60, l’enfant partait seul à pied pour aller jouer dans la cour d’école à proximité. Ce n’est plus le cas, la fusion a déterminé qu’il y avait trois pôles et qu’on concentrait les activités sportives à ces trois points. Déplacez-vous plus maintenant…
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22 octobre 2011 à 13 h 33
@ fernand
Pratiquement tous les édifices d’importances du centre-ville de Montréal ont un énorme stationnement sous-terrain. Il existe de dizaines de milliers de places. Il y a tout simplement une limite bien concrète à la quantité d’automobiles qu’un endroit aussi urbanisé peut accueillir. Saviez-vous que la majorité des gens se rendant au centre-ville de Montréal ne le font pas en automobile? Il y a des centaines de milliers de déplacements tous les jours dans un endroit aussi densément urbanisé, à moins de tout raser pour rajouter 3-4 autoroutes (et transformer le centre-ville en immense zone à basse densité style banlieusarde), le tout-à-l’auto ne sera jamais une solution efficace pour augmenter l’accessibilité d’un tel endroit.
Et puis, si vous prenez la peine de regarder l’étude d’IBM sur le sujet de la circulation, dans les villes analysées, Montréal s’en tire très bien. Ce n’est pas un palmarès mondial, mais un barème des problèmes de circulations, et Montréal se ramasse toujours en fin de peloton dans les villes analysées.
Il est très rapide de se rendre à Montréal de la banlieue en passant par le TEC, par le métro, le train, ou les voies réservées d’autobus. Moins de 30 minutes. Si vous faites le choix de prendre votre voiture à partir de la deuxième couronne, en sachant pertinemment qu’il y a une alternative, assumez. Il est impossible de construire les infrastructures pour accommoder autant de gros véhicule ne traînant qu’une seule personne. Ils sont trop nombreux pour n’importe quel infrastructure aussi peu efficace.
« QUand tu as accès à un hopital par les TEC, il faut pas que tu soit trop amoché. Un autre illogisme de la pensée magique des écolos de ton genre aller à l’hopital en TEC, j’imagine une femme sur le point d’accoucher accoucher dans un autobus du RTC. C’est bien biaisé ton affaire. Est-ce que ton cas personnel doit être la norme ? »
Ce message est vraiment étrange, voyons-donc. Si vous êtes amochés ou incapable d’aller à l’hôpital en TEC, vous y allez en voiture ou en ambulance. Il y a CINQ étages de stationnements sous le CHUM! Vous pensez que ne sera pas assez? Tout simplement parce que le CHUM sera directement desservi par le métro (sans mettre le nez dehors), vous ne pouvez plus y aller en voiture? Alors que l’hôpital est carrément construit en partie sur une autoroute et un gigantesque parking? Quel étrange raisonnement. L’un n’empêche pas l’autre! Plutôt: l’un mitige la saturation de l’autre!
De plus, la plus grande partie de la circulation générée par un hôpital vient des EMPLOYÉS. Pas des gens se rendant en traumatologie. Le transport en commun est essentiel pour amortir une telle quantité de déplacements, aucun réseau routier à lui seul ne peut suffire, à moins d’être un véritable enfer.
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21 octobre 2011 à 18 h 30
Je comprends votre point de vue quand vous dites que le monorail devrait être inclus dans l’étude de préfaisabilité, dans le sens que pour s’assurer qu’une option est bonne, il faut évaluer les autres alternatives.
Mais dans le cas très spécifique du monorail, comment voulez-vous que la ville évalue un concept aussi peu arrêté que celui-ci? Il n’y a pratiquement aucune donnée sur le projet, à part quelques idées et des beaux vidéos.
Je ne vois donc que deux solutions : la première c’est de laisser le soin à la ville d’analyser le monorail. Mais ce n’est clairement pas sa tâche d’inventer un nouveau mode de déplacements. La deuxième solution serait d’attendre les données, mais on ne veut pas retarder l’étude. Il faudrait d’abord savoir quand elles arriveront, est-ce qu’elles vont arriver un jour?
Mais au final, je retiens surtout que pour vous, le monorail serait une solution viable au tramway ET au TGV. Ça ne fait aucun sens, et seulement ça c’est la preuve qu’il y a un gros manquements dans cette idée que l’on tente de présenter comme solution à tous nos problèmes.
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22 octobre 2011 à 11 h 39
Nous avons une étude avec les HEC, l’UdeM (ÉDIN) et la Polytechique qui est en cours sur la faisabilité technique du projet qui sortira au printemps et Bombardier suit de proche l’évolution du dossier. À la fin de cette étude complète valant 800,000$, nous saurons si ce projet est faisable et viable. Je vous rappèle que le monorail suspendu existe à plusieurs endroits dans le monde et ce depuis plusieurs décennies.
http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/318223/la-chine-fait-le-pari-du-monorail
Enfin, dans l’intervention récente du maire comme de quoi le tramway n’était pas coulé dans le béton, il fait référence aux trente monorails chinois en construction présentement assez pour comprendre que le choix n,est pas arrêté encore.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/politique/municipale/archives/2011/09/20110913-182756.html
C’est facile à comprendre que le peu d’installation au sol permet peu d’expropriation, n’exige pas de refaire toute la chaussée et la configuration des voies, n’a pas d’intersections dangereuses à contrôler, ni d’installer des feux prooritaires aux intersections et utilise facilement des emprises existantes sans enlever une seule voie de circulation. C’est ca les éconimies. En plus n’étant pas dans la circulation routière, il ne peut avoir de retard et peut fonctionner sans chauffeurs syndiqués. Je ne parles pas des frais de déneigement des voies de circulation et que des parcours de tramway peuvent être arrêtés à cause qu’on est obligé de creuser la chaussée pour un bris d’aqueduc.
L’an passé la France a vu son réseau de TGV paralysé trois jours à cause des tempêtes, le monorail n’a pas cette contrainte…
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21 octobre 2011 à 23 h 06
Un jour Fernand, vous m’expliquerez pourquoi vous vous faites le défenseur du monorail tout en affirmant que les transports collectifs, ça s’ra jamais que pour une minorité de pauvres types.
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22 octobre 2011 à 11 h 56
Car ca augmente la capacité des TEC sans obérer les voies de circulation qui sont rendues à leur saturation. Ca élimine le conflit entre la voiture et les TEC car le monorail n’est pas dans le trafic mais au dessus. C’est ce qui fait sa différence avec les solutions conventionnelles. Le monorail existe depuis les années 80 en Allemagne, au Brésil, aux Indes et au Japon et bientôt en Chine. On prend du reatrd sur le reste du monde…
Un monorail ralenti le besoin de rajouter des voies de circulation au réseau actuel car on n’a pas besoin d’élargir pour créer des voies réserveés et même retarde ;l’avèmnement d’un troisième lien fluvial. Par exemple, le tramway monopolise à lui seul le Pont de Québec et prive 30,000 voitures journalièrement de son utilisation. Je ne sais si vous vous rappelez cet été qu’un simple trou dans la chaussée à l’entrée du Pont de Québec a provoqué un embouteillage monstre. Imaginez que demain matin vous fermez entièrement le pont aux autos…
Par contre un monorail s’accroche aux ponts sans toucher aux voies existantes. Le vidéo le démontre
http://www.youtube.com/watch?v=FmzoUdXFFi0
Quant à investir dans les TEC faisons le intelligemment car c’est pas pour quelques années mais il faut que ce soit durable et vert…
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21 octobre 2011 à 16 h 13
Curieux… il y a 3 ans la ville refusait que le gouvernement du Québec subventionne (8 millions) une étude sur le tramway:
https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/02/29/tramway-non-a-quebec-oui-a-montreal/
Maintenant c’est la ville qui attend après le gouvernement?
Me semble qu’il aurait été plus simple de dire oui dès le départ…
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21 octobre 2011 à 20 h 10
Cela aurait probablement demandé plus de 10 ms de réflexion à notre übermaire.
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21 octobre 2011 à 21 h 05
Notre maire me semble dans une catégorie de politicien plutôt rare: la volte face paraît comme une qualité plutôt qu’un défaut avec lui. C’est aussi quelqu’un qui se laisse convaincre pas juste par les faiseurs d’image et les tacticiens de la realpolitic. Heureusement j’oserais dire. Les membres du comité sur la mobilité durable on dû lui préparer un bon briefing. Je vais paraître téteux, tant pis: pour en arriver là, ça prend du courage et une bonne dose d’intégrité. C’est trop rare chez nos politiciens de nos jours pour que je lui fasse des reproches. On lance souvent les pots, mais une fleur de temps à autre ne fait pas de mal. Toutefois, cette volte face n’en n’est pas complètment une car ce n’est pas du tout le même tracé qu’au départ. Il y a une toute autre ambition avec la structuration urbaine.
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21 octobre 2011 à 17 h 34
Le gouvernement donnerait un signe de gros bon sens en participant à l’étude de préfaisabilité. Ça leur permettrait aussi de sortir une petite nouvelle positive dans cette période où il n’a pas très bonne presse…
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21 octobre 2011 à 18 h 40
Il ne veulent pas taxer les automobilistes ? Qu’ils taxent les projets routiers !
Cette année c’est 3,9 milliards qui vont dans nos routes. La moitié de ce montant transféré au transport en commun pour les 15 prochaines années et c’est réglé !
– Oui, mais il y a un retard d’investissement dans l’entretien des routes…
– Et dans le transport en commun il n’y en a pas un retard d’entretien et d’investissement ?
Qu’on arrête de me dire qu’il n’y a pas d’argent. L’argent ne va pas à la bonne place, c’est tout.
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21 octobre 2011 à 20 h 39
Madonna mia! On pourrait pas faire l’étude de faisabilité directement? Kill two birds with one stone.
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21 octobre 2011 à 20 h 59
J’ignore si notre Maire a déjà soumis un argumentaire pour,
– dans un premier temps, inciter le gouvernement provincial ( appelons les choses par leur nom; on est pas un pays, on est toujours une province d’un pays ! ) à participer à une étude de préfaisabilité
– et, d’autre part, le cas échéant, si celle-ci s’avère « positive », à participer alors à la réalisation de semblable projet.
Dans un cas comme dans l’autre, un argument qui m’apparait fondamental est que la ville de Québec devrait être priorisée à tous égards, étant donné qu’elle n’est pas une « simple » ville mais qu’elle a un statut de CAPITALE.
En conséquence et ultimement, « on » ne « sert » pas les gens de l’agglomération de Québec mais le Québec.
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22 octobre 2011 à 12 h 12
Je vous rappelle qu’il y a deux projets de tramway sur la table des décideurs du MTQ, les eeux sont de l’ordre de 1,5 milliards : Montréal et Québec et que la navette entre l’aéroport rudeau et le centre-ville est supposé entrer en fonction pour 2013 (600 millions).
Que le MTQ subventionne les trains de banlieue de l’AMT et son expansion (on est rendu a 665 millions pour le parcours de l’est et il n’est pas fini), le métro de Montréal (on vient d’accorder un milliard pour remplacer ses wagons) enfin le MTQ subventionne toutes les sociétés de transports annuellement.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201110/06/01-4454669-train-de-lest-le-pq-suggere-que-duchesneau-fasse-enquete.php
Mis à part les projets de construction. on parle d’un budget annuel de 500 millions pour maintenir les société de transports à flot dans leur opérations journalières. Mais quand la facture passe aux automobilistes, les besoins sont incommensurables et infinis…
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21 octobre 2011 à 22 h 55
Il ne faut pas taxer les automobilistes ? Taxez donc les travaux routiers !
Cette année, Québec dépense 4 milliards de dollars pour les routes. Il suffit qu’on en détourne la moitié pour le transport en commun pendant quinze ans et le tour est joué.
Paf, 30 milliards de tramway et de voies réservées ! Mario peut vendre sa voiture, se rendre au travail en tram et dépenser ce qu’il a économisé pendant la semaine dans des restos au centre-ville !
Il manque d’argent ? Non. L’argent est mal distribué ! Dans 15 ans, Mario sera plus riche et on pourra donc le taxer d’avantage. Tout ça grâce à quoi ? Au tramway qu’on ne peut pas se payer maintenant. De la magie !
Vous me direz que l’entretien des infrastructures routières accuse un retard qui doit être rattrapé… À côté du système de transport en commun, les infrastructures routières prennent l’allure d’un enfant chéri !
Le budget d’investissement dans le transport en commun et les infrastructures de transport actif devrait correspondre à un pourcentage minimum des investissements dans les infrastructures routières.
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22 octobre 2011 à 12 h 16
Les travaux routiers sont déjà surtaxés. Si vous êtes un tavailleur sur ces chantier, j’imagine que vous payez des impôts, des charges sociales (assurance-emploi, RRQ, fond de Santé, RAMQ, etc…) et que le patron paye sa part aussi. Quand ces compagnies achètent des produits ou des services de sous-contractants. la TPS et la TVQ y est chargée…
Les gouvernements reprennnent plus de la moitié en taxes et impôts sur ces projets alors vous allez où avec vos skis…
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22 octobre 2011 à 21 h 40
Pour l’instant, les 250 millions ou environ qu’on dépense à refaire Robert-Bourassa/Charest permettront à des milliers d’utilisateurs du RTC de voyager plus vite chaque jour.
Juste un fait comme ça en passant, sans aucune connotation idéologique.
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