Du 19 au 23 octobre, Québec est une ville en rose, alors que la couleur de la lutte au cancer du sein illumine des dizaines d’entreprises, de sites et de monuments.
* Photo: Ville de Québec
* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)
Du 19 au 23 octobre, Québec est une ville en rose, alors que la couleur de la lutte au cancer du sein illumine des dizaines d’entreprises, de sites et de monuments.
* Photo: Ville de Québec
* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)
Voir aussi : Conférences / évènements.
21 octobre 2011 à 22 h 54
LES FLEURS :
Je veux d’abord souligner que la personne qui a eu l’idée de semblable concept a fait preuve non seulement d’imagination débordante mais également fort utile, à moultes égards.
Bravo et toutes mes félicitations.
Quant à ceux et celles qui ont décidé d’emboiter le pas, on leur doit aussi, quant à moi, reconnaissance et aussi félicitations, à tel titre, sous la réserve du Pot qui suivra !
Ayant pris connaissance de ce projet et ayant l’intention d’en faire bénéficier l’une de mes « jeunes » tantes de 91 ans j’ai décidé, en quittant le resto, d’aller faire dès ce soir une première « visite » pour m’assurer de la chose, avant de trimbaler ma jeune tante, depuis le Manoir Archer, sis dans l’arrondissement de Sainte-Foy, jusque notamment aux Chutes Montmorency.
En effet, vous conviendrez avec moi, qu’à cet âge, même si elle apprécie toujours les « tours d’autos » que je lui fais faire, cela peut être qualifié de véritable expédition, dans un tel contexte.
À cet égard, j’ai notamment vu et fortement apprécié la Fontaine de Tourny ainsi que les silos de la Bunge.
Tout simplement sublime.
LE POT :
J’avais aussi comme projet, tel que déjà dit, d’aller voir « la chose », aux Chutes Montmorency.
En conséquence, j’ai d’abord circulé sur le boul. Ste-Anne, en direction Est, avec l’intention de revenir sur mes pas, à partir de Boischatel, pour ensuite me diriger sur le stationnement existant « au bas » de celles-ci.
Je m’attendais à voir tout l’espace déjà éclairé de blanc, à l’année, tout en rose, cette fois-ci.
Non seulement j’avais, pardonnez moi, vu trop grand mais, qui plus est, comme on distinguait à peine un soupçon « rosé » et ce que dans une partie de la portion de la chute principale ( c’est pas Big, ça, comme dirait un personnage bien connu ! ), tant ma conjointe que moi avons convenu que c’était à ce point décevant qu’il ne valait aucunement de se rendre sur le stationnement y mentionné pour garer « le char » et aller marcher près de celle-ci i.e. « La » chute principale.
Une belle occasion manquée pour mettre ce lieu en valeur, surtout si on considère le contexte.
Pour éviter tout quiproquo, je ne vise ici, d’aucune façon, la personne à l’origine du concept et encore moins la cause y reliée.
Autrement dit, comme on dit au baseball : « One strike » pour le Parc des Chutes Montmorency.
Souhaitons que l’an prochain ça s’avère alors de leur part un ………………« Home run » !
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22 octobre 2011 à 14 h 56
Ouin c’est vrai que le cancer du sein est bien plus important que le cancer de la prostate. De toute façon, ça touche les gars ce cancer alors on s’en contrefous c’est pas grave (sarcasme)
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22 octobre 2011 à 15 h 46
en novembre, tu te laisseras pousser la moustache. Quant à ta première phrase,j’espère qu’elle aussi, c’est du sarcasme. Mais personnellement, faire du sarcasme avec la maladie, c’est déjà une maladie en soi…
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22 octobre 2011 à 20 h 32
Cancer du sein vs cancer de la prostate.
Durant une certaine période, j’ai été un visiteur et parfois collaborateur à Québec Urbain, jusqu’à un certain jour de mars 2005, lorsque ma conjointe a combattu un cancer qui a fini par avoir raison de sa détermination. C’était un cancer de l’ovaire.
Depuis 2009, je suis impliqué dans la lutte à ce cancer, le plus meurtrier des cancers gynécologiques et, toute proportion gardée, près de quatre fois plus meurtrier que le cancer du sein. Pourtant quand entendons-nous parler de cette maladie sournoise? Jamais ou presque.
Quelles sont, en partie, les raisons qui font que l’on parle tant du cancer du sein, et si peu d’autres types de cancers, prostate et ovaire entre autres.
C’est que depuis plus de vingt-cinq ans au Canada et quinze ans au Québec, le cancer du sein a un organisme qui organise des activités pour amasser des fonds et faire de la publicité sur cette maladie. En ce qui concerne le cancer de l’ovaire, ce n’est qu’en 2002, à Toronto, 2006 à Montréal et 2009 à Québec, que se tiennent des activités pour amasser des fonds et faire de la sensibilisation auprès du public. Dans ce que j’ai pu trouver sur le cancer de la prostate, une association : Réseau de Cancer de la Prostate Canada existerait depuis une dizaine d’années (difficile de savoir avec certitude.) Ajouter à ce qui précède que les personnalités qui ont un diagnostic de cancer, sont souvent des femmes et qu’elles combattent un cancer du sein. Pour ce qui est du cancer de la prostate, avant Jean Pagé et plus récemment Jack Layton, peu ou pas d’hommes connus, avaient parlé ouvertement de leur maladie.
Quelques statistiques devraient vous en dire plus.
Chaque année, la Société canadienne du cancer, Santé publique Canada et Statistiques Canada, publient des prévisions sur le nombre, approximatif, de nouveaux diagnostics et de décès dus au cancer.
Pour 2010 : nouveaux cas chez la femme = 83 900. Nouveaux cas chez l’homme = 90 000.
Décès chez la femme = 36 200. Décès chez l’homme= 40 000.
Il y a 27,8% (23 325) diagnostics de cancer du sein,
et 27,4% (24 660) diagnostics de cancer de la prostate.
En ce qui concerne les décès, 14,8% (5 358) pour le cancer du sein, soit 1 décès à tous les 4,35 diagnostics.
Et 10,8% (4 320) pour le cancer de la prostate, soit 1 décès à tous les 5,7 diagnostics.
Maintenant si l’on parle de la cause qui me tient particulièrement à cœur, le cancer de l’ovaire, il y a 3% (2 517) diagnostics et 4,9% (1 734) décès, soit 1 décès à chaque 1,45 diagnostic.
Espérant que tout ceci éclairera certaines lanternes.
Pour terminer, un message à Nick. Si tu trouves que l’on ne parle pas assez du cancer de la prostate, je te suggère de faire ce que j’ai fait pour le cancer de l’ovaire. Entre en communication avec l’organisme pancanadien sur ce cancer, et mets sur pied une activité pour la lutte à ce cancer qui semble te tenir particulièrement à cœur, et si jamais tu passes de la parole (écrit) aux actes, j’irai marcher avec toi.
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23 octobre 2011 à 02 h 23
En quoi le fait d’illuminer en rose des édifices publics aide les personnes atteintes de cancer ? Est-ce que le rose génère de l’argent en lui-même ? Je veux bien croire que le fait de passer devant un édifice illuminé nous fasse penser aux personnes atteintes mais qu’est-ce que ça donne de plus ? Combien ont fait un don pour aider la recherche par le seul fait qu’ils ont vu rose ? Et encore faut-il être dehors la nuit pour et avoir la conscience en éveil pour faire le lien. Bref : pour moi, pas sûr que c’est utile. Mais ça permet de faire de belles photos et encore ! Des fois ça donne quelque chose d’un peu quétaine.
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23 octobre 2011 à 07 h 55
c’est de la sensibilisation, ça permet à plusieurs personnes de prendre conscience de ce drame, bref, c’est un peu de la publicité, et la ville comme les autorités publiques montrent leur solidarité.
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23 octobre 2011 à 11 h 02
L’avantage d’éclairer en rose, c’est que cela limite l’inhibition de la production de mélatonine, ce qui limite l’impact négatif sur le cancer du sein.
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