Voltairenet.org
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre de voiture a diminué aux États-Unis. Seulement 10 millions ont été immatriculées, tandis que 14 millions ont été mises à la casse. Simultanément, on observe une baisse significative du nombre de jeunes gens ayant passé leur permis de conduire
* Merci à un très fidèle lecteur (A. Bernatchez)
23 novembre 2011 à 23 h 05
Je suis bien d’accord à ce que vous parliez de ce phénomène, mais vous ne devriez pas citer le site web du réseau Voltaire. Son créateur clamait même qu’il n’y avait pas de rébellion en Libye et que Khadafi avait la situation sous contrôle 2 jours avant que celui-ci ne quitte Tripoli.
Signaler ce commentaire
23 novembre 2011 à 23 h 08
Merci pour l’info. Mais quant aux statistiques évoquées, elles sont également à ignorer ?
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 07 h 20
On s’ented généralement qu’il faut 3 mesures pour dégager une tendance.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 07 h 30
Non pas du tout, je crois seulement qu’on aurait pu trouver un site moins controversé voilà tout.
Le sujet en tant que tel est très intéressant.
Signaler ce commentaire
23 novembre 2011 à 23 h 13
L’article tel que rédigé n’a aucun sens.
Il devrait se lire » Seulement 10 millions « de véhicules neufs » ont été immatriculées. »
Signaler ce commentaire
23 novembre 2011 à 23 h 20
Market saturation may be the dominant contributor to the peaking of the U.S. fleet. The United States now has 246 million registered motor vehicles and 209 million licensed drivers—nearly 5 vehicles for every 4 drivers
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 00 h 00
Il n’y a pas quelque chose d’effroyable à se dire qu’il y a plus de véhicules immatriculés que de permis de conduire? C’est donc dire qu’il y a plus de gens qui possèdent deux véhicules ou plus que de gens qui en partagent un seul. Il fallait bien que ça diminue un jour!
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 07 h 31
Ça inclut sûrement les véhicules de compagnies, véhicules agricoles également je crois.
Sur le fond vous avez raison, mais il faudrait voir les statistiques plus en détail.
Signaler ce commentaire
23 novembre 2011 à 23 h 37
La population vieillis et il y a de moins en moins de jeunes. De plus l’économie fait que certain ne sont plus en mesure d’avoir 2-3 voiture par familles.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 07 h 09
Ça a été discuter cette semaine à Radio-Canada.
Il y a aussi le facteur que c’est beaucoup moins « in » aujourd’hui d’avoir une voiture, pour les jeunes. Les transports en commun s’améliorent, la population s’urbanise. Les gadgets électroniques commencent à être plus désirables que posséder une voiture chez une certaine tranche de la population.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 08 h 16
C’est définitivement la question économique qui fait la différence dans ce cas ci, il n’y a AUCUNE tendance. Qaund t’es sur le chônage depuis 2 ans et plus, l’automobile finit par prendre le bord.
Et ce n,est pas un reportage tendancieux de Radio-Canada qui va me faire changer d’avis.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 09 h 41
Intéressant, avez-vous un lien vers ce reportage?
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 17 h 47
Oui, ici. Il s’agit plus d’une chronique que d’un reportage. -> http://www.radio-canada.ca/emissions/lapres-midi_porte_conseil/2011-2012/chronique.asp?idChronique=186719&ref=icoCommentaire#commentaires
Personnellement, je constate que la voiture à beaucoup moins d’attrait auprès de ceux de ma génération, les 20-30 ans. Sinon, libre aux fans de l’auto de pratiquer l’aveuglement volontaire et de penser que la question économique seulement fait la différence…
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 20 h 37
Au dernier colloque sur l’innovation qui s’est tenu au Palais Montcalm, je me suis entretenu avec plusieurs étudiants et étudiantes en architectures qui présentaient des projets très intéressants. Un dénominateur commun: la mobilité des citoyens. Et une solution qui revenait : le transport en commun. La génération que vous évoquez me semble effectivement tournée d’abord vers cette solution plutôt que le transport individuel. D’ailleurs, j’ai rencontré récemment un entrepreneur en construction de la région de Québec. Fort prospère et avec énormément de chantiers. Il était convaincu de la nécessité du tramway. Anecdote: il était arrivé en Porsche Cayenne Turbo. Je l’ai taquiné mais il m’a réitéré que l’avenir à Québec n’était pas, selon lui, dans ce moyen de transport qu’il avait ce jour-là. Ces gens-là sont habituellement visionnaires.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 08 h 32
Ca monte ca monte ca monte pendant des décennies, et dès qu’une fois, une seule, il y a une diminution ont parle de déclin, c’est un peu exagéré.
Est-ce que si une année, il y a moins d’utilisateurs du transport en commun, on va voir un titre parlant du déclin du transport en commun ??
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 09 h 41
lol
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 05
À la lecture de certains commentaires sur un ton un peu « vif », je voudrais d’abord relever sommairement certains points :
– L’intitulé de l’article cité est « Le déclin de l’American Way of Life »;
– Or, ici, le titre y mentionné, à sa face même, a été « remplacé » par «Le déclin de l’automobile ? » (sic);
– Dans le premier cas, le titre me semble nettement affirmatif alors qu’ici, «l’éditeur» a non seulement choisi un autre libellé mais a même pris la peine d’y ajouter un point d’interrogation;
En conséquence, et comme on peut le lire souvent, je peux facilement présumer qu’il a voulu non seulement nous informer d’un point de vue mais, qui plus est, par l’ajout de ce point d’interrogation, il a manifestement voulu favoriser encore une fois la réflexion et la discussion, ce qui est tout à son honneur.
Quant au fond de l’article en question, du 12 janvier 2010, qui pour certains prête à controverse, tout comme le site en question, je relève sommairement les extraits suivants :
– « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale … »;
– « Simultanément on observe …. »;
– « …ce renversement de tendance devrait …»;
De ce qui précède je comprends que l’auteur inconnu de cet article, en employant notamment le terme « devrait », loin de faire de son propos « parole d’Évangile », suscite plutôt la réflexion ……sereine !
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 17 h 13
Encore une fois et comme à l’habitude (99,8% des interventions),
BIEN DIT!
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 48
Avec des voitures de moins en moins énergivores, on vient de contredire les déclarations alarmistes des verts qui parlent de l’épuisement des ressources fossiles. Ainsi, les scénarios de hausse de la demande de pétrole vient d’en prendre un coup et étire les réserves actuelles jusqu’à la fin du siècle.
Le phénomène décrit dans le titre ne se constate pas ici au Québec,. Dans la région le plan de mobilité durable parle d’ici 2030 d’une augmentation du parc automobile de 73,000 véhicules. C’est le contraire des américains qui sont aux prise avec une très grave crise économique où des mkillions de citoyens sont dépossédés de leurs biens pour survivre. Ils ont perdu leur maison et se départissent du superflu. Autrement dit, beaucoup d’américains connaissent la simplicité volontaire et s’indignent…
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 52
Fernand, il va falloir vous répétez combien de fois que vous êtes dans le champ avec vos affirmation sur les réserves de pétrole et l’efficacité des voitures. Pour ce qui est de la production de pétrole avez-vous lu de le dernier rapport de l’AIE?
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 14 h 24
En fait ce sont ceux qui parlent d’épuisement qui sont dans le champ. Plus le prix du pétrole augmente, plus l’exploitation de réserve autrefois ignoré devient rentable donc les réserves augmentent.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 16 h 56
Patrick, depuis 2005 la production n’a pas augmentée, le prix à tripler. Après avoir nier la réalité l’Agence Internationale de l’Énergie vient d’admettre le problème dans son dernier rapport.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 50
Au Japon, l’industrie automobile fait des pieds et des mains pour séduire la jeunesse, mais rien n’y fait; pourquoi s’embourber avec un tel gadget aussi coûteux qu’inutile? On comprendra que les TEC suffisent largement aux besoins de la population.
Les Nord-Américains, dont les villes ont été construites en fonction de l’automobile, sont maintenant dépendants de ce moyen de transport qui commence à atteindre son point de saturation. Elles sont excessivement chères (individuellement et collectivement) et de plus en plus inefficaces.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 54
En totu cas Charles ca me prend moins de temps partir de Beauport pour aller à Place Laurier qu’avec les TEC. Alors ne parle pas d’inefficacité. On est en train de centraliser en trois points les stades sportifs. Ceci veux dire que les jeunes doivent se déplacer avec leur poche d’équipement et leur hockey à de plus grandes distances que quand j’allais à pied dans la cour d’école du coin sur la patimoire extérieure. Est-ce que tu penses que les parents ne servent pas de chaufeurs actuellement. Moi je vois pas de joueurs de hockey ou d’autres sports dans les TEC avbec leur équipement. Je vois des parents qui servent de taxis…
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 11 h 20
Tout le monde sait que tous les jeunes doivent déplacer en tout temps leurs poches de hockey sur leurs épaules (…)
Parlez-en aux pauvres ados pris en otage dans les bungalows de banlieue de leurs parents, qu’ils vivent au Lac-Beauport ou à Sainte-Étienne de Lauzon. C’est une privation de liberté pour tous. Les adultes qui sont des chauffeurs de taxi, et les ados qui ne peuvent de déplacer autrement, même pas à pied. Ce mode de vie stupide est condamné à péricliter.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 13 h 10
Toujours aussi nuancé ce Charles.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 17 h 17
Bien d’accord.
Les gens qui s’installent loin de la ville pour la simple envie maladive d’avoir une tite maison coquette et un tit terrain coquet pour y voir évoluer leur enfants (je respecte leurs valeurs), ne penses qu’à eux même et non à leur enfants, qu’ils entraînent contre leur gré à devenir dépendant de l’automobile.
go go go!!!
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 17 h 20
Ce n’est pas parce que la production stagne qu’on va manque de pétrole. Le prix va s’ajuster en fonction de l’offre et de la demande voilà tout.
Si le prix devient plus élevé, les gens chercheront des alternatives (TEC, véhicules moins énergivores, biocarburants, etc.).
Signaler ce commentaire
25 novembre 2011 à 07 h 31
Goldoche, on manque déjà de pétrole. La mécanique de substitution se fait sur des échelles de temps qui se comptent en décades. C’est trop lent pas rapport aux autres mécanismes économiques. Quand le prix devient trop élevé, il y a des dommages économiques. C’est ce que l’on observe depuis quelques années.
Signaler ce commentaire
25 novembre 2011 à 14 h 53
À 21 ans (et chez mes parents), je déteste habiter en banlieue ( (Lebourgneuf) et j’ai souvent critiqué mes parents de s’être établis ici. Mon père travaille sur la rive-sud et ma mère à Sainte-Foy. Ils m’ont dit que les maisons à Sainte-Foy était trop chères dans le temps. Disons qu’au nombre de taxis à 30$ que je dois prendre de temps en temps, à la quantité d’essence qu’ils payent en plus, et aux inombrables heures passées dans le trafic (que ce soit dans une auto ou dans un bus), est-ce que habité à Lebourgneuf a vraiment été plus rentable? Je me demande.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 10 h 57
* Ajout à mon commentaire précédent
– Sans vouloir défendre le site Voltaire.net, pour lequel je n’ai évidemment quelqu’ intérêt personnel que ce soit, il faut quand même souligner, qu’à sa face même, ce site résume, « à l’extrême », un article d’un dénommé Lester R. Brown, diffusé le 6 janvier 2010 sur un autre site, pour lequel je n’ai également aucun intérêt personnel, et intitulé Earth Policy Institute, d’ailleurs joint ci-haut.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 11 h 10
Il aura fallu l’augmentation vertigineuse des prix de l’essence pour assister à la baisse des ventes de véhicules utilitaires sport… Les plus petites voitures ont commencé à mieux se vendre… L’utilisation du transport en commun était une alternative valable… Jusqu’au jour où le prix du pétrole, de l’essence à la pompe, on redescendu et que les ventes des premiers ont recommencé à croître… Monte, descend, question de fric…
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 23 h 32
Effectivement le prix du baril de pétrole a explosé, Il se situait à plus ou moins 30$ en 2000 pour atteindre 133$ peu avant la débâcle financière de 2008. Le prix du baril du Brent (pétrole de la Mer du nord) était encore plus chère. Quelle sera le prix du baril lorsque l’économie mondiale rebondira?…
Je viens tout juste de terminer la lecture d’ un bouquin sur le sujet : Demain un tout petit monde de Jeff Rubin, paru en 2010 aux Éditions Hurtubise . isbn :978-2-89647-271-0. Disponible aussi dans le réseau des bibliothèques de Québec sous la cote : 330.905 /R896d
On apprend dans ce livre, que contrairement aux prétentions de M. Trudel , l’amélioration du rendement énergétique ne donne pas les gains escompter, au contraire il augmente la consommation d ‘énergie. On parle ici du « postulat de Khazzoom-Brookes » Très intéressent. Que la voiture électrique n’est peut-être pas la solution à nos problèmes. Toujours à cause du fameux « postulat »
De l’extraction de la ressource de plus en plus couteuse. Voir ici l’extraction des sables bitumineux ou en encore l’extraction en eau très profonde.
On nous explique comment les géants de l’automobile et du pneu ont démantelé les tramways dans les grandes villes américaines . Et bien sûr d’autres problématiques du précieux liquide, bref à lire.
Je tiens à préciser aux réactionnaires que l’auteur n’est pas un communisss, socialisss, gochisss et autre isss Il fut pendant 20 ans économiste en chef de la section des Marchés mondiaux à la CIBC.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 11 h 38
D’autres mentionnaient plus haut les facteurs économiques.
Aux État-Unis (ailleurs aussi, mais là on parle de ce pays): il y a eu au cours de la dernière décennie des conditions très favorables à la consommation en général, de la chanson à 0,99$ à la maison en passant par le linge, le resto, et l’automobile. Il y a toutefois depuis quelques années des conditions qui découragent la consommation en général. Même histoire, à l’envers.
Aucune surprise et c’était prévisible.
Aucune tendance idéologique, sociologique, anthropologique, etc. non plus. En fait, il peut y en avoir une, mais on la verrait agir lentement, sur 20 ans par exemple, et ne serait pas à l’origine des chiffres présentés dans l’article.
C’est une peu comme de dire que les gens de Québec préférènt de plus en plus rester chez eux pour éviter les bains de foule depuis 2009, comme le démontre la participation plus faible aux événements publics qu’en 2008…
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 12 h 40
Pour ceux que ça pourrait intéresser… le déclin de l’automobile s’est réalisé au Canada il y a 12 ans. En effet le nombre de véhicules immatriculés au Canada était de:
1999: 23 637 104
2000: 23 627 414
2001: 23 427 184
Mais le déclin s’est arrêté là. Par la suite les chiffres sont devenus:
2002: 24 198 219
2003: 24 687 511
2004: 25 196 428
2005: 25 838 309
2006: 26 684 822
2007: 27 577 524
2008: 28 466 275
2009: 29 055 303
Ce que j’en retiens: une année de diminution aux États-Unis en période de difficultés économiques ne représente pas une tendance à long terme.
Ah, et pour ceux qui se demandent ce que ça compte… En gros ce sont les voitures, camions, autobus, motocyclettes, remorques, VTT, véhicules agricoles et véhicules de construction.
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 20 h 14
Donc entre 2001 et 2009, en 8 ans, le nombre de véhicule a augmenté de 23% …. C’est énorme!!!
Signaler ce commentaire
24 novembre 2011 à 12 h 50
Et juste pour s’amuser… la population canadienne en 2009 était d’environ 33,7 millions. Ça fait une moyenne de 0,86 véhicule immatriculé par Canadien. Presque 1 par personne.
Si on se limite aux 18 ans et plus il ne reste que 26,8 millions de Canadiens. Il y a donc plus de véhicules immatriculés que d’adultes au Canada.
Signaler ce commentaire
25 novembre 2011 à 10 h 39
En effet, mais ça comprends tous les véhicules commerciaux et de service : ambulances, police, pompiers, autobus en tout genre, toutes sortes de camion, véhicules de location, etc. C’est donc pas mal plus que le « nombre de véhicule possédés personnellement par les canadiens ». Je ne sais pas comment sont comptés les véhicules qui sont remisés quelques mois par année (par exemple, les motos ou encore ceux qui ont un « beau char » pour l’été et une minoune pour l’hiver)
Je serais tout de même curieux de connaître le ratio « nombre de véhicule personnels par détenteur de permis de conduire » (ou par citoyen de plus de 16 ans par exemple).
Signaler ce commentaire
26 novembre 2011 à 11 h 38
Pas étonnant vu le prix de l’essence qui ne cesse d’augmenter. Et puis si ca peut réduire la pollution.
Signaler ce commentaire