Alexandra Perron
Le Soleil
(Québec) Il y a deux semaines, nous étions en visite chez ma grand-mère à Montréal. Impossible de résister à l’envie de faire une petite virée chez IKEA. (…) RAMENEZ-NOUS NOTRE IKEA À QUÉBEC! Une dizaine de groupes Facebook et des milliers de membres réclament un retour de la bannière dans la capitale. On en est dépossédés depuis 1996. Le magasin avait ouvert ses portes
14 ans plus tôt à Place Lebourgneuf. Soixante employés y travaillaient à la fermeture. À l’époque, la haute direction de l’entreprise avait évoqué la raison de non-profitabilité. Le mauvais état de Place Lebourgneuf et son faible taux d’occupation auraient nui à la bonne marche des affaires. Entendu aussi que la relation avec le syndicat y aurait été pour quelque chose.
The cult of IKEA (Joanne Laucius,The Ottawa Citizen)
The biggest IKEA in Canada will open in Ottawa on Dec. 7, a 398,000-square-foot temple to furniture and housewares. (…) People are extremely loyal to the IKEA brand, even travelling for hours to make an annual trip to their nearest store, says Harvard University business professor Christopher Bartlett
25 facts you might not know about Ikea (The Ottawa Citizen)
26 novembre 2011 à 08 h 58
Sommes nous drogué à Ikea pour y faire quelques aller retours par annee (comme dit l’auteure)? Ah moins de déménager, jamais je ne ferais un aller retour pour magasiner, au mieux je vais attendre de passer par Montréal. Mais vous savez, maintenant on trouve des magasins équivalents à Québec. On peut très bien de passer du Ikea.
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26 novembre 2011 à 09 h 42
Il y a quelques annés, la clientèle de Québec disposait d’un magasin FLY, né de l’initiative d’entrepreneurs de faire un Ikea avec une touche française et un standard de qualité légèrement supérieur. Les ventes n’ont pas assuré la pérénité de l’entreprise.
Plus recement, JYSK a ouvert ses portes à Québec. Meubles en kit ou bureaux métal & bois en kit : design sensiblement proche de Ikea et noms de modèles danois au lieu du finlandais: vu du Québec, c’est à s’y méprendre..
Aujourd’hui, quand je parle ou j’entends parler de JYSK, c’est soit une méconnaissance totale de l’enseigne, soit un jugement « trop cheap ».
Dans le fond, que reclame ce groupe facebook aujourd’hui? Des meubles « brandés » IKEA et rien d’autre?! Permettez-moi d’être sceptique : pour un char ou un vêtement d’accord… mais pour un sofa, une étagère en bois ou une chaise hummm j’en doute fort…
Pour le prix d’abord? Le monde dit que JYSK est trop cheap….
Pour la qualité meilleure que JYSK? Le monde l’avait avec FLY mais l’a boudé … parceque c’était trop cher? Le même monde boude JYSK..
Alors… quel argument reste-t-il? La surface de vente et d’entreposage pour un meilleur hoix
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26 novembre 2011 à 11 h 11
Jysk n’offre vraiment pas le choix et la variété de Ikea. C’est une alternative intéressante, mais en version réduite.
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26 novembre 2011 à 11 h 39
tout chez Fly était de la m…. Design poche, qualité zéro. Pas étonnant que ça n’a pas marché.
Par contre, je ne dirais pas non à Ikea et Muji
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26 novembre 2011 à 10 h 19
Ma mésaventure Ikéa: j’avais emprunté un véhicule à un membre de la famille (un gros Crown Victoria) Je remplis l’auto de choses que je désirais depuis longtemps au Ikea de Boucherville et reviens à Québec. Je décharge le contenu de l’auto en plusieurs voyages en plaçant le tout, près de l’ascenseur car je peux garder un oeil sur le stock. Au dernier voyage de déchargement, la souffleuse est derrière mon auto et je dois la déplacer immédiatement. Je fais un virage en U pour pouvoir aller rapidement placer mon stock dans l’appartement et ensuite placer l’auto ailleurs. Quelqu’un avait eu le temps de sortir de l’ascenseur et tout ramasser. Tout mon stock disparu. Jamais su qui c’était. Ce fut mon dernier voyage chez IKEA !
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26 novembre 2011 à 12 h 05
… et s’il y avait eu un IKEA à Québec, tous les paramètres de cette aventure auraient été différents …
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18 décembre 2011 à 19 h 12
C’est pas une mésaventure ikea ça c’est une mésaventure de bloc appartements…
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26 novembre 2011 à 11 h 46
un aller retour, magasinage par catalogue, achat via Internet, en bout de ligne achat d’environ 2000 $ de meubles et pour une centaine de dollars, livraison à domicile. Nul besoin de forcer. Et on appelle les amis et la parenté, on demande de l’aide pour monter les meubles. Petite bouffe, on ouvre les bouteilles de vin pour remercier tout ce beau monde. C’est ce que j’ai fait ! Merci, IKEA à Montréal. Quant à IKEA à Québec, ce n’est pas par hasard que le deuxième magasin a ouvert ses portes sur la rive sud de la métropole, il y a quelques années ; on demande votre code postal, on estime que les gens à l’extérieur de Montréal sont prêts à se déplacer pour aller chez IKEA. Alors pourquoi en bâtir un autre ? Deux magasins à Montréal, un entrepôt, donc on centralise le tout et on maximise notre investissement.
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26 novembre 2011 à 12 h 06
Un bémol (et j’en sais quelque chose): tout ne peut être commandé par internet. L’article du journal Le Soleil le précise d’ailleurs. Récemment, j’ai fait le tour à Québec (ameublement) et finalement, lors d’un séjour à Montréal, ce fut l’arrêt au IKEA de Boucherville. Livraison Québec.
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26 novembre 2011 à 12 h 48
effectivement, tu as raison.
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26 novembre 2011 à 13 h 10
Comme le disait Simon Bastien et JM Thériault, il n’y a rien de comparable à Ikea dans la région. Je crois que l’ouverture d’un magasin de la bannière suédoise serait rentable en rejoignant les gens de la région de Québec, mais aussi ceux du Saguenay-Lac-St-Jean, du Bas-Saint-Laurent et sûrement ceux de la région de Trois-Rivières, ce qui serait pour ces derniers beaucoup moins compliqué de venir à Québec que de passer par le réseau routier bondé et hyper stressant pour certains de la métropole. Et je ne parle même pas des gens de la Côte-Nord et de la Gaspésie pour qui faire un voyage aller-retour de 16 heures jusqu’à Boucherville n’est pas très attrayant.
L’option de la livraison est certes intéressante, mais dispendieuse. Considérant le fait qu’une livraison le jour même dans la région de Montréal coûte 59$ et pour une livraison dans la même région le lendemain coûte 75$, je vous laisse imaginer le coût pour une livraison dans la région de la Capitale-Nationale. Vous habitez l’Est du Québec? Préparez votre porte-feuille!
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26 novembre 2011 à 14 h 12
La livraison est calculée au nombre d’articles (boîtes) et selon (évidemment) la distance. Pour 15 boîtes (mon cas: des meubles à assembler) livrés à Québec, 135 $.
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26 novembre 2011 à 13 h 53
J’ai toujours eu du mal à saisir la pertinence d’un concept comme Ikea… A part vouloir que son intérieur ressemble à n’importe quel autre intérieur un peu cheap de jeunes « bobos » avec des meubles aux noms imprononçable, je ne vois pas l’intérêt. Il faut croire que la normalisation a de beaux jours devant elle.
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26 novembre 2011 à 15 h 15
ben ce sont les bas prix qui attirent les gens! bas prix qui sont justement relatifs au nombre (gigantesque) d’unités qu’Ikea produit…
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26 novembre 2011 à 16 h 21
Ikea m’a permis de meubler mon ancien condo à relativement petit prix. C’est vrai que mes meubles et accessoires n’étaient pas nécessairement super originaux mais ca tenait (relativement) debout et ca lookait assez bien selon mes goûts.
Je pense que pour des gens qui ont un budget modeste ou qui ne veulent pas d’un ensemble de salle à manger à 10 000$, c’est une alternative intéressante.
J’ai la chance d’avoir un peu plus de moyens aujourd’hui et j’y retourne moins souvent mais ca dépanne quand même bien pour une chambre d’amis au sous-sol, où pour des lampes pas chères.
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26 novembre 2011 à 20 h 07
Quand je suis arrivée au Québec, pour me meubler, je suis allée chez Emmaüs, ou j’ai utilisé Kijiji. Au final, bien moins cher!
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28 novembre 2011 à 13 h 50
Ça, les gens oublient régulièrement. Pourquoi toujours du neuf? (et je pourrais diverger sur le sujet de l’endettement pesonnel, mais je vais me retenir).
Il y a dix ans j’avais un divan en très bon état (style démodé, mais en bon état) qui devait partir suite à la fusion de deux êtres chers qui avaient chacun leurs meubles. Emmaus n’en voulait même pas. Déjà trop de divan du genre, et pas de place pour l’entreposer de toute façon. D’ailleurs, allez faire un tour dans « l’étage-entrepot » des divans. À moins que ça ait changé ces dernières années, c’est entassé et emplilé au point où on ne peut essayer la plupart.
C’était juste un exemple de cas vécu…
Ce n’est pas une raison pour être pour ou contre Ikéa. Personnellement, j’aimerais en avoir un à Québec, bien qu’en ce moment, la distance facilite le « remettre les achats à plus tard ».
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27 novembre 2011 à 04 h 38
»avec des meubles aux noms imprononçable »
Då skulle du läser dig svenska språket. Väldigt enkelt om du fråga mig. ;)
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27 novembre 2011 à 10 h 25
Traduction Google ??
Puis vous lisez votre langue suédoise. Très simple si vous me demandez
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27 novembre 2011 à 17 h 10
En suédois on utilise le même verbe pour ‘lire’ et ‘apprendre’. Sauf que lorsqu’on utilise »läsa » avec un pronom réflexif ça devient ‘apprendre’. Et »då » veut dire comme ainsi/alors. Donc le message veut dire »Alors du devrait apprendre le suédois. Très simple à mon avis (si tu me demandes). »
P.S: å=ow, ä=è, ö=eu. Voilà!
Varsågod! :)
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26 novembre 2011 à 16 h 07
VOUS VOULEZ VRAIMENT UN IKEA À QUÉBEC ?!?
FACILE : Commencez par ne plus aller au IKEA de Montréal ou du moins, ne pas donner votre code postal lorsqu’on vous pose la question à la caisse.
À chaque fois, c’est la même chose. C’est pas juste une question que le marché de Québec est mûr versus 1996 (où le timing n’était pas à son meilleur). En effet, IKEA sait pertinemment bien que la plupart des gens de Québec et des villes avoisinantes sont prêts, lorsque vient le temps de redécorer ou meubler un nouvel appart/condo/maison, à « piner » leur trailer et faire un aller-retour QC-MTL.
Pas surprenant de voir des pubs de IKEA dans le Soleil quelques semaines avant le 1er juillet ;)
Bref, je suis persuadé pour eux que c’est aussi rentable sinon plus DE NE PAS avoir de IKEA à Québec compte tenu de la situation. Cela demeure mon analyse rapide, mais je serais curieux de voir des chiffres en ce sens…
J’espère que je ne suis pas le seul à avoir remarqué ceci ?!?
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26 novembre 2011 à 16 h 31
effectivement, c’est aussi mon analyse, mais des meubles qui me plaisent, un budget qui me le permet, c’est IKEA. J’ai bien essayé à Québec, en vain.
En résumé : un style abordable, c’était tout de suite.
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26 novembre 2011 à 17 h 42
En effet, et quand on déménage, alors l’aller-retour en vaux la peine. Mais la journaliste dit qu’elle le fait plusieurs fois par années! Est-elle autant accro à ikea que ça? Des meubles styles ikea c’est peut-être plus dur à trouver, mais les accessoires, on en trouve partout pour souvent pas beaucoup plus cher.
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27 novembre 2011 à 20 h 48
Est-ce qu’elle achète vraiment ou elle fait comme les touristes québécois qui « magasinent » dans les magasins chics de New York.
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28 novembre 2011 à 13 h 52
Ne pas y aller ou ne pas donner le code postal pourrait aussi avoir l’effet contraire, i.e. signaler que les gens de Québec ne sont pas vraiment intéressés et qu’il n’y a donc aucune raison pour IKEA de s’y implanter.
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28 novembre 2011 à 15 h 37
De toute façon, Québec n’est pas sur le radar Ikea. Prenez connaissance svp de l’article du Ottawa Citizen que j’ai ajouté au billet.
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30 novembre 2011 à 17 h 20
hum… il est plutôt rare d’établir une succursale uniquement en fonction de ce type de données. Normalement, on utilise des analyses marketing beaucoup plus fondées ;) D’autant plus que IKEA connaît son marché avant même que l’on fournisse ces données…
Ils connaissent le marché de 1996 et le marché de 2012. Je crois que les faits parlent davantange …
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30 novembre 2011 à 12 h 25
10 % des enfants européens auraient été conçus dans, sur, à l’aide de ou autour d’un meuble Ikea. Sans compter ceux qui auraient été conçus DANS un IKEA ! Qu’est-ce qu’on attend pour avoir une succursale à Québec pour accroître la natalité ici pour occuper tous les logements et condos qui seront construits au centre-ville ?
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