Source : Annie Saint-Pierre, Journal de Québec, le 28 novembre 2011
Avec un investissement de 10 millions de dollars qu’elle vient de compléter dans une nouvelle usine, la compagnie Chantiers Chibougamau propose de construire un toit en bois et acier qui coûterait 20 millions de dollars pour le nouvel amphithéâtre à Québec.
L’entreprise forestière d’Abitibi-Témiscamingue se tire plutôt bien d’affaire comparativement aux scieries traditionnelles et elle veut poursuivre son développement dans les charpentes en bois pour les édifices de plusieurs étages.
Ainsi, avec une nouvelle usine de 10 millions de dollars qu’elle inaugurait hier, l’entreprise se dit en mesure de construire la toiture du nouvel amphithéâtre de Québec et elle a soumis, en novembre, une proposition de 20 millions, soit moins de 5 % du coût total de l’amphithéâtre de 400 millions.
« Pour notre organisation et dans notre esprit, le visage du bois n’est pas une religion et une solution à tout. Il faut recourir au bois quand c’est pertinent et compétitif au plan financier, et c’est le cas pour le toit de l’amphithéâtre », a expliqué M. François Verreault, responsable des communications de l’entreprise.
Chantiers Chibougamau a donc soumis une demande d’homologation auprès des autorités municipales de Québec pour un toit qui allierait bois et acier pour recouvrir le futur bâtiment.
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29 novembre 2011 à 07 h 53
Un revêtement de bois??? Mais il va falloir entretenir ça continuellement.
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29 novembre 2011 à 13 h 02
Tous les types de revêtement demandent de l’entretien.
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29 novembre 2011 à 16 h 47
Le bois il faut repeindre ou revernir ça tous les ans (quand c’est un toit). On ne peut pas imaginer que la peinture ou le verni résiste à la neige et la glace qui vont glisser dessus lors des opérations de déneigement. Mais bon, peut-être que par revêtement, ils parlaient des murs et du plafond mais pas du toit.
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29 novembre 2011 à 19 h 39
C’est uniquement la partie intérieure. Le texte n’est pas clair à ce sujet.
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29 novembre 2011 à 13 h 02
Ça serait tellement un beau symbole de le faire en bois. En plus, ça rendrait le Colisée chaleureux, à l’image des québécois.
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29 novembre 2011 à 14 h 12
Un revêtement en bois ? Un toit en bois ? Dans le contexte où ce sont des fonds publiques qui vont payer en grande partie cet ouvrage, on devrait peut-être s’abstenir d’idées grandioses à la Roger Taillibert et construire un bâtiment traditionnel. Juste une idée …
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29 novembre 2011 à 14 h 45
Comme à Québec la majorité des grands bâtiments sont soit publics soit loués par des ministères organismes publics on devrait peut-être s’abstenir d’idées grandioses à la Roger Taillibert et construire un bâtiment traditionnel. Juste une idée …
À la place, construisons tous ces bâtiments ternes et sans vie, comme cela, on en aura pour notre argent…
Sans blague, on peut faire différent sans nécessairement plus cher. Pour un stade olympique, on peut sûrement identifier 15 belles constructions qui ne sont pas hors de prix.
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29 novembre 2011 à 14 h 51
Si, comme on le prétend dans l’article, le coût est compétitif par rapport à un toit ordinaire, il est où le problème?
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29 novembre 2011 à 16 h 48
L’élément important de la nouvelle est justement le faible coût de la réalisation, Mathieu
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29 novembre 2011 à 16 h 52
Mathieu, la différence de coût avec l’acier est minime. En plus, le lamellé-collé serait plus durable que l’acier. Il n’a pas non plus besoin d’être peinturé et repeinturé pour combattre la corrosion, donc on sauve là-dessus.
Est-ce qu’on peut faire quelque chose de novateur au Québec sans que tout le monde crie au gaspillage?
Je me demande bien si en Europe du Nord il y a une levée de boucliers à chaque fois que les fonds publics servent à subventionner des projets à l’architecture audacieuse? Je vous le donne en mille: non.
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29 novembre 2011 à 16 h 45
Je crois qu’on est capable de construire un bâtiment qui est loin d’être terne et sans vie sans nécessairement en faire un symbôle grandiose unique au monde! C’est un peu le but de mon commentaire.
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30 novembre 2011 à 18 h 32
C’est possible de construire un symbole grandiose unique au monde sans que ça ne coûte une fortune. Le stade olympique a coûté plus d’un milliard surtout à cause de la corruption et des innombrables camions qui ont été détourné du chantier et non pas à cause de sa conception proprement dite.
Je comprend que les gens aient peur, mais je crois qu’il faut justement s’embarquer encore dans une telle aventure, apprendre des erreurs du passé et développer une expertise, petit à petit, comme ils sont en train de le faire à Toronto.
Ça semble si simple, mais malheureusement il ne semble pas avoir de gens compétants au Québec pour accomplir une telle tâche (je parle ici des entrepreneurs/dirigeants et non des architectes/ingénieurs/designers)
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29 novembre 2011 à 19 h 40
Une combinaison bois-acier, c’est probablement plus écologique que le bois seul pour une structure aussi grande.
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29 novembre 2011 à 20 h 41
Je n’ai aucun doute quand à la faisabilité et la sécurité du bois.
J’ai cependant des interrogations concernant le long terme, c’est à dire l’humidité, l’expansion, l’apparence, dans 50 ans.
Existe-t-il des précédents concernant le vieillissement de ces strutures ?
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29 novembre 2011 à 21 h 20
Il y a des cathédrales de quelques siècles en Europe. Si tu attends assez longtemps, il peut y avoir un problème de pourriture sèche. La grande salle du réfectoire de Crist Church a eu un tel problème après 5 siècles.
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29 novembre 2011 à 21 h 32
Des précédents? Il y a des granges dont les murs et les toits en cèdre n’ont pas eu besoin d’entretien avant 50 ou 100 ans (mais pas nécessairement la charpente qui pouvait être faite avec d’autres essences). C’est gris et terne après un an ou deux, mais ça résiste! Pour la charpente en cèdre, je ne sais pas… et une grange n’est jamais aussi grosse que le futur amphithéâtre!
Dans le plus contemporain, les bois d’ingénierie et traités de diverses manières devraient, selon moi, arriver au moins à la même durabilité.
En fouillant un peu, je suis tombé sur un numéro (parmi d’autres) d’un magazine que je ne connaissais pas:
http://www.cecobois.com/pdf/cecobois_vol2_no1_hiver2010.pdf
On y présente au moins un aréna d’ailleurs avec un toit en bois, mais recouvert d’une certaine membrane.
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29 novembre 2011 à 21 h 46
Merci pour ces infos.
Il semble que la technique du bois lamellé-collé ne date pas d’hier.
Article intéressant sur Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lamell%C3%A9-coll%C3%A9
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1er décembre 2011 à 08 h 55
Une charpente en bois collé-lamellé est effectivement plus durable que l’acier… Et savez-vous quoi? plus résistante au feu !
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