Source : Page Facebook de la Société historique de Québec
La Société historique de Québec se réjouit d’apprendre que l’Hôtel-Dieu renonce à son projet d’agrandissement supplémentaire en cour arrière et invite les citoyens à la vigilance pour la suite de ce dossier.
La Société historique rappelle qu’elle faisait partie des opposants à la première tour de l’Hôtel-Dieu dans les années 1950, une construction que tous considèrent depuis comme une erreur et qui n’a jamais réussi à s’intégrer dans son environnement. Le scénario d’agrandissement annoncé en 2007 constituait déjà, à ses yeux, un pis-aller, car le Vieux-Québec n’est évidemment pas l’endroit idéal pour un bâtiment de cette dimension. L’ajout dont il a été question dans Le Soleil du 29 octobre était quant à lui résolument inacceptable.
C’est grâce à des décennies d’efforts de la part des administrations municipales et de citoyens respectueux que l’arrondissement historique du Vieux-Québec figure sur la liste du patrimoine mondial et, malgré le retrait de la tour arrière, la Société historique de Québec maintient de grandes inquiétudes quant aux conséquences de ce projet d’agrandissement – même dans sa version de 2007 – sur le statut attribué par l’UNESCO en 1985. Il est essentiel que ce quartier demeure un milieu de vie attrayant et que sa vocation résidentielle ne soit pas davantage compromise. La Société considère que le Vieux-Québec possède une valeur patrimoniale intrinsèque et n’est pas seulement un décor télévisuel commode pour les manifestations culturelles ou sportives qu’on veut promouvoir à l’étranger.
La Société historique de Québec souhaite que la médiatisation du projet d’espaces supplémentaires – heureusement retiré après consultation avec la Ville et le Ministère – ne soit pas un ballon d’essai visant à faire accepter ultérieurement des changements au projet initial qui pourraient alors apparaître comme un moindre mal; elle invite les citoyens de Québec et les groupes de pression à demeurer attentifs à toute modification du scénario autorisé en 2007 et critiques face aux esquisses promotionnelles qui ne concordent pas toujours avec le produit fini.
Site web de la Société historique de Québec.
Merci à M. Jean-François Caron de nous souligner la position de la Société sur le projet de l’Hôtel-Dieu.
Agrandissement de l’Hôtel-Dieu : un échéancier qui se précise.
30 novembre 2011 à 21 h 32
Solution: Construire une tour-hôpital flambant neuve à l’extérieur du Vieux-Québec et y déménager les services de cet hôpital. Puis, raser l’actuelle tour de cet hôpital qui déguise le cartier et recycler le reste des bâtiments pour en faire des logements et des commerces.
Signaler ce commentaire
1er décembre 2011 à 09 h 03
…et pourquoi pas?! bonne idée Pier Luc. Le site de l’Enfant-Jésus pourrait très bien accueillir le tout et effectivement, la disparition de l’horrible tour ne ferait de peine à personne. Le recyclage des autres bâtiments pourrait entre autre conserver des soins de premières lignes pour les résidents du quartiers, des laboratoires de recherche (cancer) qui existent déjà je crois…
Signaler ce commentaire
1er décembre 2011 à 09 h 41
Ma vision c’est d’éviter que les soins soient affectés pendant une période prolongée par les travaux. Aussi, éviter de payer plus chère pour rester à la même place. S’ils conservent certains services, il faudrait que ces services soient déménagés dans les ailes de services qui partent. Comme ça, ils pourraient rénover les ailes une fois rendues vacantes sans déranger qui de ce soit et sans prendre de précautions supplémentaires. Ils pourraient tout démolir l’intérieur avec des petits Bob-Cat comme ça se fait dans le cas de démolition d’immeuble.
Signaler ce commentaire
1er décembre 2011 à 09 h 42
… et d’après moi il faudrait absolument inclure la rénovation des casernes dans le projet. Je crois que l’hôpital en est propriétaire? si c’est le cas, en tant qu’organisme parapublic, j’estime qu’ils ont le devoir moral et social de préserver et mettre en valeur ces bâtiments à haute valeur patrimoniale avant qu’il ne soit trop tard et qu’on invoque l’argument classique « ça coûterait trop cher, pas rentable, faut démolir », le tout en concertation avec la Ville et le ministère de la Culture. Le propriétaire en est probablement conscient, mais il demeure que l’inclure dans l’actuel projet de plusieurs dizaines de millions pour l’hôpital permettrait peut-être plus facilement de faire passer la pilule (pardonnez le jeu de mots facile) et ainsi préserver et redonner vie à un joyau du Vieux-Québec.
Signaler ce commentaire
1er décembre 2011 à 10 h 16
… et au fait, est-ce que ce projet va inclure une reconfiguration de l’intersection (qui est beaucoup trop large et dangereuse) et une reconstruction de la porte qu’il y avait jadis (et ainsi retrouver la continuité des fortifications???
Signaler ce commentaire
1er décembre 2011 à 11 h 55
Je ne crois pas qu’il soit question de travaux en dehors des terrains qui appartiennent à l’hôpital. Mais je trouve aussi que l’intersection au coin de l’hôpital est particulierement mal foutue et qu’elle mériterait une bonne transformation.
Signaler ce commentaire