Valérie Borde, sur son blogue du magazine l’Actualité, décrie les nouveaux nouveaux poteaux hi-tech d’Hydro-Québec, photos à l’appui.
[Merci à Yvan Dutil]
* Photos prises ce matin, coin Fraser/Cartier.
Les nouveaux poteaux hi-tech d’Hydro-Québec pas appréciés de tous
Par 
Francis Vachon le 2 décembre 2011 33 commentaires
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.
33 commentaires
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2 décembre 2011 à 16 h 51
C’est vraiment affreux ce que Hydro-Québec est en train de faire le quartier. À plusieurs endroits il y a des vieux poteaux qui commençaient à pencher dangeureusement. Ils ont installé des poteaux tout neufs juste à côté, mais au lieu de transférer les équipements et les fils sur le nouveau poteau il se servent seulement du nouveau pour supporter l’ancien. De toute beauté.
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2 décembre 2011 à 18 h 59
Ils doivent attendre que tous les utilisateurs du poteau aient transférés leurs équipement sur le nouveau et ça peu prendre parfois jusqu’à 1 an. Il y a Hydro, Bell et Vidéotron qui partagent le même poteau et le propriétaire du poteau peut être un des trois, dépendant du secteur.
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2 décembre 2011 à 16 h 59
Euh veuillez me rappeler qui s’est opposé à l’enfouissement des fils dans ce quartier? Ce n’étaient pas le citoyens? J’ai un vague souvenir en ce sens. En tout cas, si ma mémoire est bonne c’est le cas.
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2 décembre 2011 à 17 h 48
Un autre résident du quartier, Martin Lemieux, voit la situation d’un autre oeil. « C’est un mal pour un bien, dit-il. C’est sûr qu’on souffre pendant le temps des travaux, mais après c’est fantastique, il n’y aura plus de poteau, les entrées électriques seront souterraines, ça donne de la valeur à nos bâtiments. » Radio-Canada Octobre 2011
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2 décembre 2011 à 18 h 24
Précisions:
Les résidents sont généralement favorables à l’enfouissement, mais Hydro n’assume qu’une partie des coûts et que dans les zones faisant l’objet d’une protection patrimoniale. Donc les fils seront enfouis UNIQUEMENT dans le périmètre de l’église SJB. C’est probablement ce à quoi fait référence M. Gobeil.
Sur le reste de la rue et dans tout le reste du quartier, les fils et poteaux demeurent aériens, à l’exception que l’on « rationalise » pour les traverses de rues, ce qui signifie que l’on aménage un conduit bétonné à côté du poteau de bois, provoquant son élargissement considérable et augmentant encore l’empiétement sur le trottoir. C’est bien expliqué dans le billet de Mme Borde.
Des poteaux en métal, donc creux, auraient occupé beaucoup moins d’espace et permis de passer les fils par l’intérieur plutôt que de devoir aménager un conduit extérieur.
Moral de l’histoire, des poteaux de bois c’est bien en campagne, mais où il y a des contraintes sévères d’espace et d’esthétisme, hydro aurait pu faire un petit effort et assumer un léger sur-coût à défaut de prendre ses responsabilités et d’enfouir son réseau comme la plupart de fournisseur d’électricité du monde développé sont tenus de faire…
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2 décembre 2011 à 19 h 14
Merci pour les précisions. Ajoutons ce texte paru dans le Journal l’Infobourg (juin 2007)
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2 décembre 2011 à 22 h 35
La solution est simple, déménager en campagne ou il y a de la place :)
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3 décembre 2011 à 00 h 10
Uhm, justement, si ces gens sont dans Saint-Jean Baptiste, c’est justement parce qu’ils veulent un quartier urbain et pédestre, tout ce que la campagne n’est pas. Avec ces coupes-trottoir dans le pattes, ils ont bien raison de chiâler.
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2 décembre 2011 à 22 h 13
De ce que je vois sur les photos, ça semble être des butoirs pour empêcher les collisions avec le poteau. Vrai qu’à la largeur de ce trottoir, aucune déneigeuse ne pourra le heurter… parce qu’aucune déneigeuse ne peurra y circuler !
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3 décembre 2011 à 07 h 54
Il y a une foule de vieux quartiers à Québec dont les fils ne sont pas enfouis (Ancienne Lorette, Duberger, Charlesbourg, Loretteville, etc). Je ne vois pas pourquoi l’enfouissement des fils devrait être priorisé à SJB.
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3 décembre 2011 à 10 h 49
Mobilité durable et poteaux affreux…..
WOW, que de mauvaise foi dans l’appréciation de ce problème.
Le lien est tellement flagrant qu’effectivement, comme le dirait l’auteur…ca part mal un plan de mobilité durable.
hahahaha
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3 décembre 2011 à 12 h 03
Le lien est simple : ce n’est pas en entravant les trottoirs que l’on va favoriser la marche! Surtout dans le quartier Saint Jean Baptiste, où les trottoirs sont déjà très étroits.
Concernant les photos de la rue Fraser, j’ose espérer que c’est une solution temporaire, car c’est horriblement laid. C’est loin d’être une infrastructure digne d’une artère aussi achalandée que la rue Cartier.
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3 décembre 2011 à 16 h 49
Non mais sérieusement, même si le trottoir est entravé en partie, vous croyez sincèrement qu’une personne pourrait carrément abandonné la marche et prendre son auto dans SJB ???
Je suis, très, très, très perplexe!
Anyway, quelqu’un habitant SJB marche déjà, le plan de mobilité durable a d’autres objectifs à atteindre.
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3 décembre 2011 à 16 h 51
En tout cas, en regardant la photo et pour ma part, c’est certain que je risquerai pas de marcher là, c’est trop petit et je suis hyper obèse.
:-)
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3 décembre 2011 à 18 h 46
Moi je ne suis pas obèse du tout et quand je traverse se cartier pour aller prendre la bus, je suis parfois pris pour marcher dans rue car ça ne passe pas. C’est vraiment stupide ces poteaux là! Le pire c’est qu’Hydro a installée des poteaux en acier recouverts de béton décoratif près du boulevard Robert-Bourassa. Pourtant, ce n’était pas nécessaire. Mais, dans un cartier où ce serait nécessaire pour sauver de l’espace, ils installent ces énormes structures!
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4 décembre 2011 à 13 h 51
La marche doit rester un moyen agréable de se déplacer. Un seul poteau comme celui-là, ce n’est pas la fin du monde, mais il ne faut pas que ça se reproduise. Le trottoir ne devrait pas devenir un parcours à obstacle.
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5 décembre 2011 à 09 h 38
Francis, dans ce cartier beaucoup de trottoirs sont bien moins larges et tout les nouveaux poteaux sont encombrants. En fait, le poteau avec les blocs de béton jaunes c’est un des moins pires de tous. À côté il y a de la place pour qu’un piéton passe. Quand le trottoir est aussi large que l’espace entre ce poteau et la bâtisse et que le poteau est planté en plein centre, il n’y a plus de place et on doit marcher dans la rue. L’autre jour j’ai traversé la cartier pour aller prendre l’ascenseur du faubourg et j’ai été très surpris de la stupidité d’Hydro-Québec…
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5 décembre 2011 à 09 h 52
Pier Luc, c’est pas mal ça que je défends aussi. En fait, je me demande pourquoi les poteaux sont sur le trottoir. Pourquoi ne pourraient-ils pas empiéter sur les stationnements à la place?
Et juste en passant, on dit « quartier ». « Cartier », c’est le nom de famille de Jacques Cartier et le nom de la rue.
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3 décembre 2011 à 12 h 12
Dans le cas souligné par la journaliste, l’autobus dérange alors enlevez les TEC pour en faire une rue piétionne…
Ça ressemble à l’arroseur arrosé. Les gens de ce secteur demandent des choses mais ils sont loin de savoir ce que ca donnerait comme des résultats. Si ces gens avaient su,ils auraient refusé un tel gaspillage de fonds publics qui n’améliore pas nécessairement le quartier.
Peut-être que les sommes auraiuent mieux servi à prioriser les lignes à haute tension dans le centre -viile de Beauport qui n’a pas de courant, déguise le paysage, passe dans un arrondissement historique et empêche la construction d’une soixantaine de logements afin de densifier en pleine zone urbanisée.
On a même du faire un carrefour giratoire sur la rue Du Temple pour contourner un pylone en plein milieu de l’artère. Et dire que cette ligne qui alimentait la Dominion Textile au pied de la Chute et la Cimenterie St-Laurent n’a même plus de client à desservir. Le démantèlement est dans les cartons d’hydro depuis 1998. Beauport est encore oubliée…
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3 décembre 2011 à 14 h 31
C’est drôle, mais je trouve que les vieux poteaux d’hydro et les fils aériens donnent un certain charme à SJB. Ça me donne l’impression que c’est un « vrai » vieux quartier, en opposition au Vieux-Québec qui devient de plus en plus « fake »
Mais bon, ils ont vraiment raison de chiâler, un trottoir de 60 cm de large c’est pas vraiment pratique…
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3 décembre 2011 à 17 h 30
Les poteaux bric-à-brac de SJB devraient faire place à une architecture vernaculaire beaucoup mieux valorisée, et des perspectives sur les Laurentides plus dégagées.
SJB a un cachet unique en Amérique du Nord. Pourquoi se contenter d’une vision passéiste? Je crois que ce qui fait la différence entre les villes européennes et canadiennes, est justement qu’on enfouit les fils outre-Atlantique. Et compte-tenu des rigueurs de nos hivers, cet aménagement faciliterait l’entretien des rues.
En tout cas, les nouveaux poteaux d’Hydro méritent vraiment un Prix Bolo pour leur laideur.
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3 décembre 2011 à 18 h 09
Pas pratique non plus avec les gros bacs roulants le lundi matin qui bloquent complètement les trottoirs ou les amoncellements de neige présents tout l’hiver entre les poteaux et les murs des immeubles…..
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3 décembre 2011 à 18 h 49
À propos des ordures, quelqu’un peut me dire si sur la rue Saint-Jean c’est tout les jours le jour des poubelles?
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3 décembre 2011 à 19 h 48
Réponse ici
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3 décembre 2011 à 21 h 49
L’outil ne fonctionne pas. En tout cas, tout les matins de semaine je vois des montagnes de sac de poubelle et tout les midis je vois le camion poubelle. C’est très bizarre. En banlieue une visite une fois par semaine est suffisante…
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4 décembre 2011 à 04 h 08
Justement. il ne fonctionne pas. espérons que ce sera temporaire. et que les gens de la Ville vont le réaliser.
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3 décembre 2011 à 21 h 37
Les poteaux sur ces photos sont des poteaux temporaires.
4 blocs de béton retiennent le socket en métal. Rien de plus.
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3 décembre 2011 à 21 h 52
Mes les poteau plantés dans le trottoir et entourées de blocs de béton sertis d’acier galvanisé qui prennent toute la place, ça ce n’est pas temporaire. Et les marches en béton qu’ils font un peu partout, ce n’est pas non plus temporaire.
Je me demande vraiment ce qui va se passer cet hivers avec le déneigement. J’ai bien l’impression que les résidents vont devoir s’en occuper eux même.
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4 décembre 2011 à 09 h 32
Il faut plutôt référer au billet de Valerie Borde pour voir de quoi il en retourne vraiment dans Saint-Jean-Baptite et non pas à l’exemple de la rue Fraser (qui est assez particulier aussi…).
Mais même plus modestes, les bases des nouveaux poteaux de St-J-B posent des séreux problèmes comme les trottoirs y sont beaucoup plus étroits et qu’il ne reste plus de place pour passer entre les poteaux et les immeubles.
Et comme les trottoirs, neuf ou anciens, sont pitoyablement entretenus l’hiver dans le quartier, bien on va devoir continuer de marcher dans la rue comme avant…
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4 décembre 2011 à 13 h 21
Que ce soit sur Fraser ou dans Saint-Jean-Baptiste, Hydro pourrait au moins informer. Même si on doit être fier d’HQ, le monopole nourrit un problème de communication avec sa clientèle qui m’étonne. Ce qui d’ailleurs a provoqué l’annulation d’un projet d’enfouissement de lignes à haute tension dans Limoilou.
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4 décembre 2011 à 12 h 42
@ dan Si votre affirmation est fondée, pourquoi Hydro ne mettrait-il pas un avis sur le poteau indiquant que cette installation est temporaire ?
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5 décembre 2011 à 09 h 42
Ils ne le font jamais. Il faut le supposer quand on voit que c’est plus broche à foin qu’à la normale. Peut-être que dans deux ans ils vont tout briser la rue et installer un nouveau poteaux tout aussi encombrant mais planté dans le sol.
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6 décembre 2011 à 11 h 57
Dans les quartiers où les cables sont enfouis, cet enfouissement est à la charge des premiers propriétaires (qui payent la totalité des infrastructures du quartier à même le coût du terrain) tout comme le branchement individuel (1200 à 1500$ facturé par Hydro-Québec).
Alors dans ce quartier…
Disons qu’enfouir une ligne électrique « locale » (on ne parle pas de 730 kV là…) coûte environs 100$ du mètre. Je lance ça à tout hasard, mais je suppose que c’est un montant de cet ordre. Disons que sur une rue (d’Aiguillon en l’occurence), en comptant les espaces publics (parcs, intersections avec d’autres rues, etc.) on a environ un ménage par mètre de rue. Ça fait toujours bien juste 100$ par ménage. Les branchements étant souvent collectifs et pouvant tous être faits « en même temps » (et en même temps que le câblage dans la rue), ça serait peut-être seulement 100 à 200$ par ménage. Disons 300$ au total dans le pire des cas. Si la ville le paye au départ et facture ensuite aux citoyens par une taxe spéciale sur 10 ans, par exemple, en comptant les intérêts du montant déboursé par la ville, ça doit donner 35-40$ par année pendant 10 ans, ou à peu près 3$ par mois pendant pour ceux qui sont habitués de calculer le coût de la vie sur une base mensuelle. Ça pourrait même être moins que ça si Hydro-Québec soustrait de la facture totale le montant qu’elle débourse de toute façon pour la réfection et ne charge à la ville que le supplément.
Je me demande alors si cette possibilité a été envisagée, ou encore si ce n’est tout simplement pas une possibilité (i.e. pour une raison quelconque, on ne peut pas faire une taxe spéciale pour ça).
Il est possible que les montants que j’avance soient fort inexacts. Ce n’est qu’un ordre de grandeur. Mais même si on dit que c’est quelque part entre 1$ et 10$ par mois, ça reste fort raisonnable pour voir disparaître le poteaux (j’aurais pu dire faire disparaître les fils, mais c’est l’aspect fonctionnel plus qu’esthétique qui est en cause ici).
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