Même si ce n’est pas sur le territoire de la ville de Québec, ça se passe en périphérie assez proche, le projet est assez important et ça ramène dans l’actualité le concept d’«étalement urbain».
Source : Pierre Couture, Le Soleil (14 décembre 2011)
Un projet immobilier de 120 millions$ verra le jour l’an prochain dans le secteur de Lac-Beauport, où 360 nouvelles résidences seront construites. «On parle d’un véritable quartier vert», a indiqué mardi au Soleil le promoteur Sébastien Leboeuf, de la société immobilière Leboeuf.
AJOUT : Page du constructeur
15 décembre 2011 à 08 h 25
« Le promoteur soutient que l’aménagement de ce nouveau quartier aura une empreinte écologique importante en raison de sa proximité avec la nature. »
Wow félicitations! Un quartier vert avec une empreinte écologique importante… Ils ont vraiment bien compris le concept! Va falloir arrêter de galvauder les termes « vert » et « durable » n’importe où et n’importe comment! Q’un promoteur veuille développer et qu’on lui permette c’est une chose mais de « bourrer » le monde en leur faisant accroire qu’ils se soucient vraiment de l’environnement en développant dans des boisés loins des services qui généra plus de déplacements automobiles, il y a des limites!
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15 décembre 2011 à 10 h 10
Effectivement, c’est rendu ridicule!
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15 décembre 2011 à 09 h 00
… Un quartier « vert », avec de deux à quatre voitures dans le parking (pas de TEC au lac, donc à partir de 16 ans les jeunes ont leur voiture), qui font l’aller-retour matin et soir vers Sainte-Foy ou le centre-ville, les cégeps, l’université… Yeah right !
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15 décembre 2011 à 10 h 14
Et pourquoi est-ce qu’ils feraient nécessairemetn des tels aller-retour?
Je ne prendrai pas le temps de recompter les données des enquêtes origine-destination (si quelqu’un peut le faire) mais si je me souviens bien, c’est une minorité (i.e. moins de la moitié) de gens qui doivent régulièrement se rendre « en ville » (Ste-Foy et centre-ville ensemble). De plus, on sera plus tenté de s’installer par là-bas si on n’a pas à se rendre en ville justement. Ainsi, au pif, je dirais que la majorité des gens qui habiteront là ne feront pas régulièrement de tels trajets.
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15 décembre 2011 à 09 h 29
Ce projet sera peut-être plus « vert » que ses voisins, mais sûrement moins que n’importe quel projet de condo qui ne se construit pas sur un boisé. N’oublions pas qu’au Québec, une des sources de gaz à effet de serre les plus important, c’est encore le transport.
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15 décembre 2011 à 10 h 28
En fait, toute la ville a été construite dans un boisé ou dans des milieux humides.
Toutefois, considérant l’état actuel des choses, il y a des zones déboisées et inutilisées un peu partout. Alors je suis bien d’accord, bien que les unités prises séparément soient quand même plus « vertes » que bien d’autres habitations, il y a toujours bien des limites à appeler « vert » cet étalement urbain en dehors des zones déjà défrichées.
Par contre, dans 25 ans, ce serait peut-être plus pertinent, considérant que le transport sera probablement beaucoup moins polluant et que les vieilles résidences chauffées à l’huile (comme un grand nombre de résidences dans les quartiers centraux) produiront une part importante de la pollution. De plus, dans 25 ans, il y aura vraisemblablement plus de ménages à loger sur le territoire.
Dans l’ensemble, je considère quand même que c’est un projet intéressant, mais comme dans bien d’autres cas, « vert » n’est pas un qualificatif approprié.
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15 décembre 2011 à 10 h 32
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce que veut dire un projet de 120 millions? 120 millions de qui vers qui?
360 résidences de 200 à 300 000$, ça fait 72 à 108 millions. Disons 95 à 100 millions (plus d’unités chères que moins chères), ou encore 110 millions avec les taxes et le crédit de taxes. Ça c’est ce que les gens paient au total. Le promoteur de son côté fait un profit sur le 95-100 millions avant taxes, alors ça ne lui en coûte pas plus que 90.
Il est où le 120 là-dedans?
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15 décembre 2011 à 11 h 00
La construction des rues et l’installation des services (aqueduc et égouts) sont aux frais du promoteur…
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15 décembre 2011 à 11 h 19
« La construction des rues et l’installation des services (aqueduc et égouts) sont aux frais du promoteur… »
Et le promoteur les inclus dans son prix de vente. La collectivité ne supporte pas ces frais.
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15 décembre 2011 à 10 h 58
Manu : ce ne sont pas des retraités qui iront vivre là… Probablement beaucoup de familles. Où sont les pôles d’emplois près de Lac-Beauport? Les centres majeurs d’activités? les CÉGEPS et les universités?
Tsé, à part l’école Montagnac, le Relais et les commerces de détail/restaurants, il ne se passe pas grand chose ! En plus au prix où se vendront les maisons, ça ne sera sûrement pas le cuisinier de chez Boub ou le préposé au remonte-pente du mont Tourbillon qui ira habiter là !
Pas besoin d’une enquête origine-destination pour affirmer que l’immense majorité des nouveaux résidents prendront leur voiture matin et soir pour aller travailler/étudier ailleurs que les environs du lac Beauport…
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15 décembre 2011 à 12 h 05
Ailleurs qu’à Lac Beauport oui… je faisais juste dire que statistiquement, la majorité qui iront là n’iront pas à Ste-Foy ou au centre-ville. Tout simplement. Je voulais simplement qu’on sorte du cliché comme quoi la majorité des gens vont « en ville » ou encore qu’on ne peut pas vivre sans aller en ville autrement qu’à l’occasion.
D’ailleurs, considérant qu’au même prix on a un jumelé ou une maison en rangée n’importe où en banlieue et même près de la ville, ceux qui iront là ne considèrent pas le « transport de/vers la ville » comme un problème.
Finalement, ça sort d’où cette affirmation que ce ne sont pas des retraités qui iront vivre là? ou beaucoup de famille? et tous les gens seuls ou en couple de 30, 40, 50 ans qui n’ont pas d’enfants? On verra quand ça sera vendu…
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16 décembre 2011 à 00 h 38
Qu’on le veuille ou non, Lac-Beauport est une banlieue de Québec, et il a fort à parier que si ce n’était pas le cas, alors les différents projets dans cette municipalité ne seraient pas sur la table.
Donc les gens qui vont vivre là-bas n’y vont pas pour l’économie de cette ville, mais bien celle de Québec. Donc ils vont surement travailler à Québec. Peut-être pas au centre-ville ou à Ste-Foy, mais leur déplacement quotidien moyen serait certainement plus élevé que s’ils étaient déjà sur le territoire de la ville.
Cet étalement urbain n’est pas différent de celui qui s’est jadis produit dans le reste de la ville.
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15 décembre 2011 à 11 h 06
Je suis content d’entendre q’ils ne se sont pas seulement contenter de laisser quelques arbres mais qu’ils ont installé aussi des panneaux solaires et un système pour mieux gérer les eaux pluviales ce qui est très bien pour nos rivières. Par ailleurs, étant étudiant de l’Université Laval, je déplore le laisser aller des quantité phénoménales de vieux blocs appartement avec des fenêtres en passoire à Ste-Foy. Qui en plus, sont chauffés-éclairés!!! C’est bien pour mon porte-feuille mais vraiment pas pour l’environnement. Arrêtons de construire du neuf en forêt et rénovons ce qui existe déja!!! Il devrait y avoir une loi qui dit d’investir un % de ton profit de bloc dans sa rénovation pour l’efficacité énergétique.
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15 décembre 2011 à 21 h 54
Les panneaux solaires au Québec, c’est plus polluant qu’autre chose. Une bonne isolation et de bonne fenêtre par contre. Pour ce qui est de la rénovation. La plupart de propriétaires de blocs ne vont les conserver que quelques années avant de les revendre. Ils n’ont donc aucun intérêt à améliorer l’isolation.
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15 décembre 2011 à 22 h 49
De plus, je doute que ce soit moindrement rentable. Si je me fie à :
https://glfc.cfsnet.nfis.org/mapserver/pv/index_f.php
on peut espérer environs 4 kWh de potentiel quotidien moyen par mètre carré. Sur une année, avec un rendement d’environ 16% (cellules photovoltaiques, si c’est bien ce dont il est question dans l’article, pour fournir de l’électricité à Hydro-Québec), ça donne 240 kWh annuellement produits par mètre carré, où 16,80$ à 0,07$ le kWh. On parle donc d’au moins 35 mètres carré de panneaux photovoltaiques parfaitement orientés et jamais recouverts de neige.
Combien est-ce que ça coûte 35 mètres carré de panneaux? 10, 25, 50 000$ ? plus? et je suppose ici qu’ils fournissent le rendement de 16% en plein soleil un 21 juin vers 12h45, sans « saturer », ce qui m’étonnerait. C’est peut-être donc peut-être le double qu’on doive couvrir pour produir 600$ d’électricité par année. Y a-t-il des frais d’entretien? de remplacement de panneaux? Je ne sais pas… reste que ça risque d’être particulièrement long avant que cela devienne moindrement rentable, si ça le devient tout court.
L’hydro-électricité, c’est tout de même fort acceptable déjà!
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