Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Réflexions sur l’avenir de l’Agora du Vieux-Port

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 décembre 2011 3 commentaires

Source : Nicolas Houle, Le Soleil, le 22 décembre 2011

(Québec) Malgré une année difficile, ponctuée d’annulations et de spectacles peu courus, le Festival d’été de Québec (FEQ) est intéressé à revenir gérer l’Agora Port de Québec en 2012. L’organisation pose cependant des conditions, visiblement las d’éponger des déficits.

Cette année encore, rares ont été les salles combles à l’Agora. En fait, il a fallu attendre le tout dernier spectacle, celui de Rise Against à la fin septembre, produit par evenko, pour voir le public accourir.

Au mieux, les lieux ont été remplis à moitié; au pire, quelques centaines de fans étaient au rendez-vous, comme lors du passage de Seether. On a même dû annuler les concerts de Don Felder et d’April Wine. Un scénario qui rappelle ce qui s’est passé en 2010, où Green Day, avait été le seul groupe à remplir l’amphithéâtre extérieur, attirant à lui seul près du cinquième de toute l’assistance de cet été-là, soit 50 000 personnes…

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L’Agora sera animé tout l’été.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port.


3 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    22 décembre 2011 à 22 h 37

    Quand on se rappelle des motifs ayant permis cette dépense de 17 millions de fonds publics pour la création d’une scène en plein air, de l’opposition (à l’époque) du d.g. du Port de Québec (Ross Gaudreault), et des difficultés certaines dans le maintien en vie de cet endroit, il faudra croire aux miracles.

    Rénovée au coût de 17 mil­lions $ en 2008, l’Agora du Vieux-Port est sous-exploitée. L’an dernier, le Port de Québec a perdu 500 000 $ avec la scène, notamment en raison de la compétition des spectacles gratuits du 400e. Cette année, l’Agora a fait ses frais, assure M. Gaudreault.

    « Le pdg du Port digère mal les propos du consultant Jean Baillargeon, qui a qualifié l’Agora «d’éléphant blanc» il y a quelques jours. «On veut que ça réussisse, dit-il. L’Agora, elle est là pour 100 ans. C’est sûr que ce ne sera pas un éléphant blanc.» » Décembre 2009 Le Soleil

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  2. Léonce Naud

    23 décembre 2011 à 16 h 07

    Ces deux salles de spectacles en plein-air (la grande et la petite agora) résultent de « trips d’architectes » inconscients de la nature maritime, portuaire et fluviale de l’endroit. Cf: http://www.gensdebaignade.org/Conference_Avenir_QuartierHistorique_1994.pdf

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    • Louis Lemire

      24 décembre 2011 à 12 h 20

      Le texte (motifs mis en lien par monsieur Gobeil), me rappelle les pressions publiques faites alors sur le Port de Québec pour le maintien et la restauration de l’Agora par une radio locale dont le patron était aussi promoteur de spectacles. Il espérait d’ailleurs en obtenir la gestion. Ce martelage radiophonique sous forme d’appel d’appel aux prolétaires rockers a fini par faire plier la direction du Port mais surtout les conservateurs qui accordait ainsi à cette radio un retour sur l’investissement médiatique unidirectionnel en leur faveur.
      Cette même radio, au nom de la « libarté » d’opinion, pourfend aujourd’hui, toute dépense publique, notament en culture. Étrange !
      Paradoxalement, ces même hauts-parleurs de la classe ouvrière exaspérée et du contribuable égorgé exigeaient l’injection de 400 millions dans un amphithéâtre voué à une équipe de grosses poches sous-scolarisées, mais surpayées. Cohérence, quand tu nous anime !
      Avec l’hiver qui arrive, oui l’Agora est un éléphant … blanc !

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