Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un témoignage de M. Jean-Paul L’Allier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 janvier 2012 30 commentaires

M. L’Allier fut maire de Québec de 1989 à 2005.

A ce titre, il fut l’un des artisans des fusions qui ont amené la création de la nouvelle ville de Québec. Depuis son départ, il maintient un devoir de réserve quant à la chose publique.

Dans un document diffusé à Radio-Canada, il livre un témoignage (26 minutes) exceptionnel qui intéressera sûrement le lectorat de Québec Urbain.

Jean Paul L’Allier et les fusions

Voir aussi : Québec La cité.


30 commentaires

  1. Seb

    6 janvier 2012 à 13 h 38

    Bonjour,

    je tiens à vous faire part de mon ébahissement de constater que l’Allier soit resté maire d’une belle ville comme Québec pendant aussi longtemps. Pas difficile de comprendre pourquoi Québec n’aille pas été sur la carte pendant aussi longtemps, jusqu’à tout récemment.

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      6 janvier 2012 à 18 h 02

      C’est du n’importe quoi basé sur du « sweet nothing » !
      Les fusions municipales, c’est sous son règne, le début de la revitalistation du centre-ville, dont la renaturalisation des berges de la St-Charles, etc …
      Les maires qui l’ont précédé depuis 1938 ont tous fait au moins 3 mandats, soit 12 ans
      Lucien Borne : 1938-1954
      Wifrid Hamel: 1953-1965
      Gilles Lamontagne: 1965-1977
      Jean Pelletier: 1977-1989 (merci à André d’avoir répéré l’erreur)

      Votre « tout récemment sur la carte » fait sans doute référence aux fêtes et partys. Pas fort comme perspective ou vision ….

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      • André

        6 janvier 2012 à 21 h 28

        Jean Pelletier a été le maire de la Ville de Québec pendant 12 ans, entre 1977 et 1989

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      • Seb

        6 janvier 2012 à 22 h 54

        Pour Réal:

        gardez donc votre « pas fort » pour vous même. Ne venez pas me dire que les fusions municipales découlent de l’Allier. Le début de la naturalisation des berges, c’est un point positif de son administration je suis bien d’accord. Pour ce qui est du Nouvo Saint-Roch, c’est un beau travail avec, entre autre, le jardin st-roch.

        Mais ce n’est pas avec les berges et les jardins / parcs qu’on met la ville sur la map, que l’économie/population progressent et se diversifient. Et n’oubliez pas que son règne a duré 16 ans. La ville a plus que stagné pendant ses mandats. La Vieille Capitale a pris un bon coup de vieux!

        Je vous vois venir d’avance, un anti-Labeaume! Simplement parce que celui-ci veut CRÉER

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  2. Seb

    6 janvier 2012 à 23 h 01

    Pour Réal:

    gardez donc votre « pas fort » pour vous même. Ne venez pas me dire que les fusions municipales découlent de l’Allier. Le début de la naturalisation des berges, c’est un point positif de son administration je suis bien d’accord. Pour ce qui est du Nouvo Saint-Roch, c’est un beau travail avec, entre autre, le jardin st-roch.

    Mais ce n’est pas avec les berges et les jardins / parcs qu’on met la ville sur la map, que l’économie/population progressent et se diversifient. Et n’oubliez pas que son règne a duré 16 ans. La ville a plus que stagné pendant ses mandats. La Vieille Capitale a pris un bon coup de vieux!

    Je vous vois venir d’avance, un anti-Labeaume! Simplement parce que celui-ci veut CRÉER et attirer du monde, de l’argent, des évènements. La ville est désormais « runné » comme une business visionnaire (et disons bohémienne). Je me fou des fêtes ou party que vous parlez. N’empêche que la ville de Québec a plus de visibilité qu’elle n’en a eu depuis longtemps. Les choses se passent, la ville est dynamique, l’économie se diversifie à vue d’oeil, etc. Si vous préférez la ville dortoire à l’Allier, je vous suggère de déménager! Il est temps que la ville de Québec, 7e agglomération en importance au pays, prenne sa place. Et c’est avec Labeaume que ça arrive. Finit les vieux pantouflards / démocrates / bureaucrates qui ont peur du changement et qui craignent d’avoir autres chose à faire que de pelleter des nuages.

    Messiers, notre ville dynamique fait parler d’elle en positif (sauf par les vieilles grenaches qui passent leur temps à critiquer les moindres changements apportés à leur ANCIEN village). Et cette dernière phrase ne vous est pas dirigé M. Réal.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      6 janvier 2012 à 23 h 38

      Bizarre en 2010 la ville de Québec a eu un solde migratoire négatif…. COmme quoi Labeaume ne fait pas de miracle.

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    • Charles M.

      7 janvier 2012 à 09 h 40

      La ville de Québec, dans les 11 premières années du mandat de M. L’Allier, ne regroupait que l’actuel arrondissement de la Cité-Limoilou. La ville de l’époque ne comptait que 160,000 habitants environ sur une agglomération qui en comptait 650,000, soit environ 25%. Autour, (je ne parle pas des dix municipalités de la Rive-Sud, l’actuelle Lévis), 12 petits maires dont ceux de Sainte-Foy, Charlesbourg, Beauport, Sillery, Saint-Émile, etc. menaient une lutte acharnée contre la ville-centre. Donc, son rôle ne s’étendait que dans une seule des 25 municipalités que composent aujourd’hui les actuelles Québec, Lévis et les deux anomalies de L’Ancienne-Lorette et Saint-Augustin.

      M. L’Allier, en homme cultivé, a fait beaucoup pour l’embellissement de la Ville; le Jardin Saint-Roch, qui a redonné un nouveau souffle à ce quartier, en est un bon exemple. L’humanisation de René-Lévesque, une autoroute à l’époque; la naturalisation des berges de la Saint-Charles, la mise en place de nombreux lieux de mémoire dans la partie centrale de la ville; le palais Montcalm, etc. N’oubliez pas que le tourisme est encore le pain et le beurre de très nombreux habitants de Québec.

      Évidemment, plus personne ne parle des fusions aujourd’hui, à part quelques esprits dérangés. Mais aujourd’hui, Québec peut parler d’une seule voix ou presque, à travers un maire au style certes plus frondeur.

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  3. michel

    7 janvier 2012 à 11 h 28

    @ Seb

    Le seul danger dans votre énumération c’est que tout ce que vous nommer peuvent-être très éphémères. Je reste à Qc depuis plus de 50 ans et j’ai connu la restauration du petit-Champlain dans les année 70, la construction du pont Pierre-Laporte, la modernisation des usines de traitement des eaux, l’érection du grand-Théâtre, l’arrivé et le départ des nordiques, l’implantation de la gestion intégré des déchets, la mise en place de plusieurs parcs industriel, la réfection des berges de la rivière St-Charles, les succès du port de Québec, la modernisation du quartier St-Roch qui ne sont que quelques réalisations passés. Il y a eu aussi le combat intestinale des fusions forcées.

    Ça prend un petit nombril humide plein de prétention pour insinuer que Québec à commencer à vivre avec l’arrivé de Labeaume. La ville se bâtit en traversant les crises de décennie en décennie. Mais, n’oublier pas que ce qui semble souvent flamboyant peut-être aussi très éphémère.
    Vive le carrousel de M. Caramel.

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    • Yvan Dutil

      7 janvier 2012 à 16 h 45

      J’ajouterais que mettre une ville « sur la map », c’est très relatif. C’est pas parce que l’on a un maire qui parait bien à la TV que cela change grand chose dans le reste de l’Univers.

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    • Seb

      8 janvier 2012 à 16 h 05

      Je ne dirais jamais que nous avons commencé à vivre avec l’arrivée de Labeaume ! Autant que je suis d’accord que vous en avez vu beaucoup dans les 50 dernières années, j’essais simplement de dire qu’avec l’ère Labeaume, nous vivons une progression accélérée (surtout comparé celle de l’Allier) avec tout les avantages et inconvénients que cela comporte.

      Bien à vous,

      Seb

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      • Yvan Dutil

        9 janvier 2012 à 10 h 44

        Une corrélation n’est pas une cause. Cela prend du temps modifier l’économie d’une région. Attribué la croissance actuelle à Labeaume indique une méconnaissance de la modification de la structure de l’économie. Ce prend du temps avant de développer une infrastructure économique. Les efforts du municipal n’ont que peu d’impact à ce niveau. Si on regarde les entreprises de la région, on remarque que tout ce qui est apparu dans le domaine de la haute technologie est une conséquence directe de l’augmentation de la recherche dans le domaine des sciences naturelle et du génie à l’université Laval; particulièrement tout ce qui tourne autour de l’optique, ainsi qu’à l’institut nationale d’optique. Labeaume n’a rien à voir avec cela. Dans le secteur biopharmaceutique, a suivi une trajectoire similaire.

        Le secteur du jeu video s’est largement construit autour de subventions accordées par le gouvernement provincial. Labeaume n’a rien avoir avec cela, car cela faite pas assez longtemps qu’il est en place.

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  4. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    8 janvier 2012 à 00 h 19

    Il faudrait rappeler aux jeunes incultes qui aiment chialer pour chialer, que durant le premier mandat de M. Lallier, c’est la planète toute entière qui était en récession :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Early_1990s_recession

    Les années qui ont suivi ont été particulièrement dures pour la ville de Québec, «ville de fonctionnaires» par excellence à cette époque. Lucien Bouchard est revenu paniqué de New York après avoir rencontré les banksters, et a imposé le déficit zéro sans en avoir eu le mandat électoral. Le mot d’ordre était la décroissance.

    Bref, le taux de chômage chez les jeunes vers 1995 était aux alentours de 20 %. Puis il y a eu 3 «rêves brisés» en quelques mois: 1- le départ des Nordiques; 2- la non-obtention des JO de 2002; et 3- le référendum.

    Donc l’ambiance était assez morose merci, il y avait effectivement stagnation. Mais aucun de ces événements n’était lié à l’administration municipale.

    1- Départ des Nordiques: différentiel entre les devises (le dollar CAD à 65 cents)

    2- Non-obtention des JO: scandale de corruption au sein du CIO, les votes étaient achetés.

    3- Résultat du référendum: le «confort et l’indifférence» des gens établis en banlieue. Pourquoi devenir une capitale internationale quand on a déjà une piscine hors-terre et un barbecue?

    Somme toute, M. Lallier a été un excellent maire compte tenu de ces contraintes. Il a eu la vision à long terme et le courage d’entreprendre les travaux qui ont mené au rebond spectaculaire des années 2000.

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    • Seb

      8 janvier 2012 à 15 h 57

      J’aimerais vpus donner des contres-arguments sur des points qui sont débatables, tandis que d’autres de vos points sont fort valables. Mais je suis un jeune inculte qui chiale pour chialer !

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      • Emanuel

        8 janvier 2012 à 20 h 10

        Ce que tentent de vous signifier certains participants, c’est que M. L’Allier a été capable d’avoir une vision dépassant largement le cadre de son mandat. Il est parfois bon de décoller un tantinet son nez du trou de pet du présent pour voir en quoi le dynamisme qu’affiche aujourd’hui la ville provient des réalisations passées. Entre autres, pensez-vous que notre ville serait aussi « festive » si son centre-ville était demeuré en l’état pitoyable d’il y a 20 ans ?

        Entre revitaliser un quartier où les propriétaires ne se donnent même plus la peine de payer les taxes foncières (le Saint-Roch de 1990) et attirer quelques gros noms pour faire spectacle sur les plaines, il faut vraiment se mettre « la tête dans l’autruche », comme disait l’autre, pour penser que la seconde réalisation importe davantage.

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      • christian

        9 janvier 2012 à 13 h 54

        On va savoir si la « transplantation » a vraiment pris dans St-Roch quand les crédits d’impôt de 40% de certains salaires vont être terminé…

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    • christian

      9 janvier 2012 à 10 h 01

      La « défaite » du référendum causé par les banlieusard??? Vous avez pensé donner votre nom comme scripteur au prochain Bye Bye??

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  5. michel

    8 janvier 2012 à 21 h 02

    Pour ce qui est du maire l’Allier, comme tout les autres, il a eu ses bons et ses mauvais coups.

    On ne peut pas reprocher au maire Labeaume d’être inactif et terne comme un certain maire d’une île près de chez nous… Il est un peu tôt pour louanger l’oeuvre du maire Labeaume. Je préfère laisser passer quelques années avant de critiquer son bilan. Il a commencer son mandat avec un budget de 80 millions pour le party du 400e, il en a rajouter plusieurs pour continuer le moulin à image et le cirque du soleil, il a engagé 180 millions d’argent de la ville pour l’amphithéâtre et tous ça sans opposition. Il commence la guerre avec les employés municipaux, c’est mis à dos le gouvernement fédéral et a une grosse dette avec le gouvernement provincial.

    Je ne suis pas encore capable d’appeler ça une progression, mais je suis d’accord avec vous Seb, ça bouge..

    En passant, je ne pense pas que vous êtes un jeune inculte qui aime chialer pour chialer et la qualité de votre dernière remarque le prouve. Vive les jeunes qui prennent le temps de s’intéresser à leur milieu et d’exprimer leur opinion. l’avenir vous appartiens.

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  6. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    8 janvier 2012 à 23 h 03

    Un historien a publié une biographie remarquable sur le maire Gilles Lamontagne. Lors du lancement au Salon du Livre de Québec, j’y étais. A une table ronde, le Maire Labeaume, le Maire L’Allier, et le Maire Lamontagne. A noter qu’un maire l’est pour toujours. Alors je ne dis pas « l’ex » ! :)
    M. Labeaume a spontanément déclaré que l’oeuvre majeure de M. L’Allier fut le dossier des fusions et qu’autrement, avec les conflits connus (Ste-Foy vs Québec, Vanier vs Québec, Beauport vs Québec, etc), la nouvelle ville de Québec ne pouvait exister. Et que dans la structure de l’époque, c’était ingouvernable.
    Le témoignage de M. L’Allier à Radio-Canada fait maintenant partie des archives et il faut l’en remercier. Il est désolant que Radio-Canada ait voulu faire de ce reportage une manchette avec le seul commentaire de M. L’Allier sur la venue désirée d’une équipe de hockey. Sans souligner tout le reste des 26 minutes.

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  7. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    9 janvier 2012 à 00 h 58

    Malgré ses nombreuses «ballounes», Labeaume semble porter un intérêt réel à implanter le tramway, redévelopper des quartiers négligés (Estimauville), et revamper le plateau de Ste-Foy.

    S’il réussit à mener à terme ne serait-ce qu’un seul de ces projets, il aura passé le test. Et bien appris de son prédécesseur.

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