Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Deux églises à convertir

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2012 8 commentaires

Véronique Demers
Québec Express

Selon l’abbé Claude Gagnon, responsable de la paroisse Saint-Marguerite-Bourgeoys touchant les églises Saint-Charles et Saint-François-d’Assise qui fermeront leurs portes en 2012, un million de dollars auraient été nécessaires pour remettre à niveau ces lieux de culte.

La suite

Québec exclut la démolition de l’église St-Coeur-de-Marie

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques.


8 commentaires

  1. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    1er février 2012 à 00 h 36

    Je ne connais pas l’église Saint-Charles, mais l’église st-François-d’Assise est très belle et ça vaut la peine de la conserver. Je ne sais pas si on pourrait demander à l’architecte qui a converti l’église de Bienville à Lévis, pour la conversion de l’église st-François d’assise. Ce qu’il a fait à Lévis est très réussi.

    N.B Je sais que j’ai fait un « si suivait d’un rait ». Comme je peux remplacer mon si par « s’il est vrai que… » j’ai le droit de faire une telle tournure de phrase.

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  2. Michel Beaumont

    1er février 2012 à 06 h 55

    Requiem pour deux églises !

    Faut-il croire que le glas a sonné pour ces deux lieux de culte ?

    Il me semble, sans faire de reproche aux fabriques des paroisses, que l’on sonne l’alarme financière lorsque la cause est soit perdue ou irrécupérable. Ma foi, on se réveille avec un problème quasi irréversible. C’est dommage, très dommage!

    De son côté, l’église St-Jean-Baptiste fait figure de proue dans l’art de sauver son église et la rentabiliser. Bravo !

    Mais pourquoi attendre si tard dans le cas de St-Charles et St-François-d’Assise? Les diocèses devraient soutenir l’implantation de telles mesures ( projet Ekklesia ) de secours et ainsi sauver leurs églises en péril et les rentabiliser tout en conservant la vocation première.

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  3. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    2 février 2012 à 18 h 48

    Pendant ce temps, les églises latino-américaines, africaines-protestantes, etc. louent des espaces commerciaux exécrables.

    Idem pour les mosquées.

    Je me demande s’il n’y aurait pas moyen de partager certains édifices religieux. Un peu d’imagination sera requise pour la division des espaces ou l’attribution des cases horaires, mais ça pourrait être faisable.

    C’est certain qu’un grand obstacle à ce genre de solution est le sectarisme de la plupart de ces groupes… mais en même temps, prier dans un édifice noble et imposant, situé en plein cœur d’un quartier résidentiel, c’est toujours plus le fun que le faire dans un local poche de parc industriel.

    Quant à l’ornementation, elle pourrait être virtuelle, c’est-à-dire projetée sur écrans géants. Comme cela, aucun groupe ne serait «offensé» par la déco de l’autre.

    En tout cas, c’est mon 2 cents. Je préférerais voir certaines églises conserver leur caractère public que d’être démolies ou transformées en condos. La municipalité pourrait chapeauter tout ça, pour éviter les guerres de religion dans la gestion du bâtiment.

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  4. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    3 février 2012 à 15 h 13

    C’est vraiment malheureux , mais on ne pourra vraiment pas sauver toutes les églises en manque de fidèles et on ne pourra pas non plus toutes les convertir en salles de spectacle ou de réunion; le marché n’est tout simplement pas là et une église ne fait pas forcément une bonne salle de spectacles ou de réunion (faudra voir l’expérience de Saint-Jean-Baptiste; je suis sceptique mais son emplacement au centre-ville va jouer en sa faveur).
    Et je vois mal la ville, c’est à dire nous, contribuables, prendre en charge la gestion de tous ces édifices. Nous en avons déjà sauvé certaines pour en faire des bibliothèques ou des salles, par exemple et, contrairement à Montréal ou la forte présence de communautés culturelles a là bas permis d’en sauver certaines utilisées maintenant par certaines communautés culturelles, nous n’avons pas cette possibilité à Québec malheureusement.
    Nous aurions une réflexion sérieuse et en accéléré à faire pour déterminer le plus froidement possible (pas facile) lesquelles doivent vraiment être sauvegardées et celles qu’il faudra laisser aller. Dans le cas de Limoilou, je trouve dommage que l’on sacrifie l’église-mère de Limoilou, la plus ancienne du quartier, pour ne conserver que celle qui demande le moins d’entretien.

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  5. olivier.amiot.1@ulaval.ca

    4 février 2012 à 08 h 58

    Ce sont deux églises différentes, mais il faut dire que les quatre églises de ce quartier méritent d’être conservés.

    Pour St-François, sa localisation est suffisamment centrale pour avoir une fonction institutionnelle ou communautaire dont le transfert pourrait être financé partiellement par la ville. Cela pourrait être l’Hôpital, la ville (une bilbli d’arrondissement plus grande?), communautaire (il y a un centre à côté), etc.

    Il n’y a pas vraiment de lien avec l’amphithéâtre, mais ce coin va faire l’objet de spéculation dans le futur, alors je crois que le domaine public est approprié.

    Pour St-Charles, je n’ai pas de solution toute simple, c’est juste trop gros et impressionnant comme question… Pour l’âge, on pourrait juste pas subvenir à la bâtisse une dizaine d’années et se poser la question plus tard?

    Perso, l’Église St-Fidèle aurait très bien pu passer au Cégep Limoilou si ce dernier n’avait pas déjà rénover sa salle de spectacle. Cela ferait une magnifique extension, un portail, un ancrage communautaire et local et une signature visuelle. Et les pratiquants serait restés dans les deux autres temples…

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  6. olivier.amiot.1@ulaval.ca

    4 février 2012 à 09 h 06

    *conservées
    *rénové

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  7. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    4 février 2012 à 16 h 56

    Un extrait du feuillet paroissial: « Depuis près de 3 ans nous n’effectuons plus ou très peu de réparations n’ayant pas la capacité financière d’en absorber les coûts. En accord avec le département des Fabriques du Diocèse de Québec, nous avons fait appel à la MInistre de la culture pour que les travaux soient subventionnés totalement par le Ministère, l’église étant monument historique. Nous avons été informés que les subventions étaient accordées sur une base de 70% du coût des travaux et que la Fabrique devait assumer le 30% restant. Actuellement, la Fabrique n’est pas en mesure de fournir cette somme, l’ensemble des réparations et de la restauration s’élevant à plus de 10,000,000.$ »

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  8. Lloyd

    10 février 2012 à 12 h 07

    À mon avis, une église ferait un très bon salon funéraire et il serait à peu près temps que les entrepreneurs dans ce domaine s’impliquent dans le sauvetage d’un bien patrimonial…! Le sous-sol d’une église transformé en salles de préparation, d’embaumement, morgue, exposition et vente de cercueils et d’urnes… et l’espace au-dessus divisé verticalement et horizontalement pour salles, salons, en gardant l’autel derrière des panneaux coulissants ou autre camouflage pour cérémonies religieuses lorsque souhaité… Il me semble que payer des frais funéraires pour moi ou pour un proche me ferait moins mal au coeur (là je parle des coûts énormes en argent demandés pour ce service) si une partie servait à la conservation et à l’entretien d’un bien communautaire comme ces églises.

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