Je traite aujourd’hui d’un sujet qui me touche de près: la mutation de la ville où j’habite. Québec n’est plus une capitale provinciale tranquille, caractérisée pas ses grands ormes majestueux peints par Marc-Aurèle Fortin, sa bourgeoisie empesée de la Haute-Ville, sa fonction publique omniprésente, sans oublier ses quartiers ouvriers de la Basse-Ville et ses couvents typiques du Canada français d’autrefois
3 février 2012 à 20 h 35
Bien résumé. Et en bref, nombreux sont les hypocrites qui aujourd’hui applaudissent à la ville de Québec, mais qu’hier, ont combattu les fusions municipales, ont personnalisé l’enjeu (à tirer sur l’ancien maire de Québec, notamment en s’amusant à faire dérailler un projet comme celui de la place de France, une fois qu’il fût élu à la tête de la ville unique, alors qu’aujourd’hui ça passerait aisément), car n’ayant aucune vision du caractère d’avoir le moyen des ambitions de Québec, alors que ce n’était pas le cas avant la fusion. L’amphithéâtre en est un bon exemple.
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4 février 2012 à 06 h 54
Quel bel article! Bien écrit, logique, descriptif et soutenu intelligemment !
Si tous les commentaires sur cette tribune possédaient cette même élévation intellectuelle…!
J’aurais aimé signer ce texte.
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4 février 2012 à 17 h 10
Ce texte soulève l’important virage qu’a pris la ville depuis les fusions. C’est en autre grâce à cela que l’administration doit son succès actuel. Je pense que si on proposait de revenir en arrière, peu de citoyens appuieraient cette idée.
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9 février 2012 à 11 h 54
Non seulement peu de gens approuveraient les défusions mais il n’est pas besoin d’être devin pour anticiper qu’un jour des municipalités autonomes feront des approches pour être fusionnées à Québec.
Sur le « mystère de Québec », j’ajouterais une dimension qu’on oublie trop souvent: Québec est une ville touristique. Cela façonne la perception que les résidents ont de leur ville et d’eux-mêmes. Cela induit aussi une attitude de relative dépendance face aux étrangers et l’argent dont ils nous arrosent. J’appellerais ça le « syndrome du pourboire ». Personne ne s’offusque de la commercialisation des Plaines d’Abraham, des compétitions du Red Bull dans le quartier historique… tant que ça « tippe », c’est OK.
Les villes touristiques ont toutes tendances à être plus conservatrices que leurs voisines industrielles. Ajoutons à cela, que Québec a un long historique de ville de garnison au bénéfice d’une armée « étrangère » (britannique) et voilà peut-être une partie du voile levé sur ce soi-disant mystère.
Cela dit, je ne comprends toujours pas l’étonnante popularité des radios poubelles!
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9 février 2012 à 13 h 20
La popularité de ladite radio, appelons ça l’esprit de contradiction… Aux aspirations de grande ville et de maturité, les commérages de perrons d’église, l’immaturité, l’esprit de suspicion et le bruit des cloches des villages n’est jamais loin…
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12 février 2012 à 15 h 11
« Le bruit des cloches ». Elle est bien bonne, je la retiens! :-)
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