* La photo représente (à droite) le boisé où la rue projetée sera faite en devant abattre des arbres matures selon le courriel qui nous a été transmis
Le promoteur Lotissement Métropolitain inc. présente un projet de lotissement résidentiel qui implique l’ouverture d’une nouvelle rue à partir du chemin Saint-Louis, sur une longueur approximative de 134 mètres linéaires, sur le territoire de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, district de Cap-Rouge.
Ce projet vise à desservir 41 terrains pour la construction de 5 résidences bifamiliales isolées dont le prix de vente moyen sera de 265 000 $ et 36 résidences bifamiliales jumelées dont le prix de vente moyen par unité sera de 255 000 $. Ce sont donc 82 unités d’habitation qui seront construites pour un investissement total de 21 010 000 $
De plus, le promoteur construira des trottoirs en front de son projet sur le chemin Saint-Louis et sur le boulevard Neilson qui se raccorderont à celui existant sur la rue Valentin.
Note: Le projet est accepté.
Source: Un document (sommaire décisionnel) de la Ville de Québec transmis à Québec Urbain
8 février 2012 à 05 h 56
Oh well…
Je connais très bien ce quartier, mes grands parents habitaient sur Saint-Louis tout près de là. Je suis très étonné qu’un tel projet aie été accepté sans en entendre parler avant, surtout que les boisés avoisinants ont ont fait l’objet de manifestations ala fin des années 90, pour être sauvegarder des promoteurs à logement.
La pluspart des résidences entre la rue Louis-Francoeur et le boulevard Pie-XII (sur saint-Louis) sont des maisons qui ont été construites dans les milieux soixantes, à l’époques où les maisons étaient encores construites en pierres, briques et bois.
Que seront les standards des promoteurs en matière de matériaux extérieur? Permettra-t-on les façade en clabare, vinyle et autres produit laids et bas de gamme au nom de la réduction des coups? Permettra-t-on de gâcher l’uniformité sobre du quartier avec de nouvelles bâtisses carrés, à 10 pieds les eux des autres avec aucun arbres laissés sur les terrains?
Need more information?? Come on!
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8 février 2012 à 08 h 55
Sur cet immense terrain il y avait deux résidences dont l’une a été démolie ,l’autre est je crois abandonnée. Ce terrain est donc devenue le dernier grand espace pour bâtir des résidences à Ste Foy.
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8 février 2012 à 08 h 57
On peut se consoler en se disant qu’il n’y a que du «bifamilial» et des trottoirs… ?
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8 février 2012 à 09 h 37
Si je me fie au plan, le projet prévoit la démolition d’une grande maison des années 50, située là où sera aménagé le cul-de-sac :
http://g.co/maps/hznwm
Québec va encore sacrifier son patrimoine architectural moderne. C’est SCANDALEUX. Il aurait été possible de construire presqu’autant d’unités tout en valorisant cette construction cachée par la végétation. Ça aurait donné un certain prestige au projet.
Quant aux maisons, je dirais que la plupart de celles qui ont été construites dans le secteur ces 20 dernières années sont d’un standard assez élevé, avec revêtement de brique ou de pierre des quatres côtés. J’espère que ce projet ira dans la même direction.
On ne pouvait espérer garder tous les boisés, si près du centre-ville mais on peut au minimum exiger de la qualité de finition… et la préservation du patrimoine moderniste.
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8 février 2012 à 09 h 41
« 5 résidences bifamiliales isolées dont le prix de vente moyen sera de 265 000 $ »
Le mot bifamiliale est très présent dans ce projet et par définition ça implique deux unités d’habitation par résidence. Au prix demandé
j’ai de la difficultéà imaginer le produit livré. Est-ce seulement le prix du terrain?
Y a t’il des exemples dans la région de Québec de ce type d’habitation .
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8 février 2012 à 10 h 11
Il y a des «maisons de ville» qui se construisent ces temps-ci, tout le long du chemin Saint-Louis: angle de la Visitation (ou Green?), ou juste en contrebas à l’intersection Du Verger-Mont-Marie.
Le principe est simple: on prend un bungalow sur un grand terrain, et on le remplace par deux duplex cubiques, qui s’harmonisent plus ou moins bien avec le reste.
Les temps changent puisqu’il y a 20 ans on faisait la même chose pour construire d’énormes châteaux avec deux portes de garage. Le pouvoir d’achat du dollar n’est plus le même.
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8 février 2012 à 11 h 20
Je préfère – et de loin – qu’on sacrifie ce grand terrain en partie gazonné plutôt que d’aller entamer le grand boisé Nelson au nord de ce projet, qu’on tente de protéger depuis quelques années. Comme ça, on bouche des trous. Il est bien certain que ce serait une valeur ajoutée de conserver une partie du paysagement actuel (grands arbres et haies) qui donnent un cachet au quartier.
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9 février 2012 à 13 h 43
La ville de Québec a porté une nouvelle atteinte au caractère paysager patrimonial et naturel du chemin St-Louis en acceptant l’ouverture d’une rue dans un boisé en bordure de ce chemin. Ceci va à l’encontre de la volonté exprimée par plusieurs organismes du milieu de protéger le caractère paysager patrimonial et naturel de l’axe historique Grande-Allée/chemin St-Louis.
Lorsqu’on regarde le plan d’aménagement de ce futur développement de 41 unités résidentielles, on constate que l’ouverture de la rue pourrait très bien se faire par le boulevard Neilson ou la rue Valentin et qu’une bande boisée en bordure du chemin St-Louis pourrait être conservée.
Ce boisé est un vestige d’une forêt ancienne dont les pins blancs majestueux et les chênes rouges surplombent le chemin St-Louis. En plus de rogner le patrimoine commun, cette décision va à l’encontre des règles de base unanimement reconnues par la communauté scientifique, visant à assurer la santé et la qualité de vie en zone urbaine ainsi que la conservation de la biodiversité urbaine.
De plus, la conservation du caractère patrimonial de l’axe historique Grande-Allée/chemin St-Louis est un élément essentiel au développement d’un circuit récréo-touristique reliant le Vieux-Québec au Vieux-Cap-Rouge en encerclant par le nord un territoire riche en sites historiques, patrimoniaux, naturels et culturels, sites tous très attractifs pour la clientèle touristique ayant le plus grand impact économique en termes de dépenses journalières et de durée de séjour.
Johanne Elsener présidente
Québec Arbres
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