Jeudi 16 février 2012, à quatorze heures
Soutenance de thèse: Comment structurer le problème de l’étalement urbain? Une approche concertée pour représenter la complexité territoriale
Salle du conseil universitaire, CSL-3632, pavillon Louis-Jacques-Casault
L’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ESAD), le Centre de recherche en aménagement et en développement (CRAD) et le Groupe interdisciplinaire de recherche sur la banlieue (GIRBa) vous invitent cordialement à la soutenance de thèse de doctorat de M. Pierre Rondier, étudiant-chercheur candidat au doctorat en ATDR, sous le titre : Comment structurer le problème de l’étalement urbain? Une approche concertée pour représenter la complexité territoriale. Les travaux de recherche de Pierre Rondier ont été dirigés par M. Florent Joerin, professeur à l’ÉSAD, et co-dirigés par Mme Carole Després, professeure à l’École d’architecture de l’Université Laval.
9 février 2012 à 19 h 08
Pour que l’étallement urbain stop, il faudrais commencer par baisser le prix des maisons à Québec et enfouir les parking à ciel ouvert pour laisser place à la construction( les remplacer par du souterrains.)
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9 février 2012 à 19 h 38
Hum… je me demande bien de quoi tu veux bien parler, nous AVONS des projets pour faire disparaitre des parking à ciel ouvert… quoi? Hein?!? On ne construira plus les condos sur l’ilot Irving???
… Ah ben… encore le fameux « pas dans ma cours » qui sévi à Québec, hein… « Je veux voir mes Laurentides!!! » ppff….
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9 février 2012 à 20 h 45
Contrairement à une rumeur sans fondement largement reprise par les médias, jamais la peur de « perdre leur vue sur les Laurentides» à partir de leur résidence n’a été évoquée par quelque résidant que ce soit du quartier Saint-Jean-Baptiste. Lire : http://www.quebechebdo.com/Société/Opinion/Tribune%20libre/2012-02-09/article-2890538/Ilot-Irving-une-legende-urbaine-sans-fondement/1
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10 février 2012 à 09 h 46
C’était pour le soleil…
Le soleil se reflète sur les objets et éclaire tout les endroits ouverts ou vitrés. Évidemment il ne plombe pas à l’ombre mais il est tout de même présent. Cet immeuble n’aurait pas rendu la rue réellement sombre.
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9 février 2012 à 20 h 01
Et comment te suggère tu de t’y prendre pour baisser le prix des maisons?
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9 février 2012 à 23 h 02
En instaurant le communisme au pays :)
Pour réduire l’étalement, il faudrait surtout faire payer le coût réel de cet étalement à ceux qui en sont la cause. C’est un peu ça qu’ils vont faire en réinstaurant les droits de passage sur les ponts à Montréal.
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10 février 2012 à 12 h 31
Et qui en sont la cause? Est-ce ceux qui s’installent aux limites du territoire urbain ou encore ceux qui habitent à l’intérieur et qui refusent de déménager pour faire place à d’autres? À moins que ce soit les constructeurs de maisons? Bien sûr… si personne n’en construisait, il n’y en aurait pas.
Facile à dire « faire payer ceux qui… », mais c’est particulièrement naïf et irréfléchi.
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10 février 2012 à 13 h 38
Ça n’a rien de naïf, et encore moins d’irréfléchi. Autrement, les politiciens de la métropole sont bien maladroits! Utiliser chaque jour des coûteuses infrastructures comme un pont, ça devrait être taxé. S’installer dans un quartier où les services sont à construire (police, pompier, écoles) ça devrait être taxé aussi (comme on le fait déjà pour certaines infrastructures comme les routes par exemple). Ce serait simplement un juste retour d’ascenseur en contrepartie de l’argent qui est économisé à s’installer en périphérie. Pas étonnant que les gens s’installent de plus en plus loin pour soulager leur propre finance, puisque c’est toute la société qui les encourage à le faire en payant les dommages collatéraux.
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11 février 2012 à 22 h 11
OK… disons les choses autrement. Disons que Francis a bien raison. Dans le fond, c’est vrai, et c’est même ce qui se passe déjà présentement : tout le monde paye car tout le monde est responsable.
Il y en aura toujours pour pointer les autres du doigt et se sentir plus vertueux que les autres. Mais bon… rien ne sert d’argumenter avec des gens aussi bornés.
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11 février 2012 à 23 h 35
je vais être plus clair: ce qui est naïf, c’est de croire qu’on puisse déterminer les gens qui sont la cause de l’étalement urbain.
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12 février 2012 à 11 h 29
Vous dérapez beaucoup. On ne parle de vertu, de bien et de mal ou de gentils et de méchants. On parle simplement de fiscalité, de chiffres et d’argent. L’étalement urbain entraîne des dépenses en infrastructures qui sont faciles à cibler. Il suffit de faire payer le coût réel de ces infrastructures à ceux qui les utilisent, au lieu de répartir sur toute la population.
Il n’y a rien dans cela qui soit grandiose ou même nouveau. C’est déjà ce que l’on fait à Montréal avec les nouveaux ponts. C’est aussi déjà ce qu’on fait pour les routes : se sont les propriétés des nouveaux développements qui payent, pas la ville. Il suffit d’étendre ce principe un peu plus.
C’est de l’utilisateur-payeur. Je ne suis pas le premier à en parler. Je ne vois pas quel est le rapport avec la vertu…
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12 février 2012 à 22 h 28
Il y a beaucoup plus de nouveaux ménages à Québec que d’unités de logements « déjà bien désservis en infrastructures » qui se libèrent. Nécessairement, la majorité des nouveux ménages doit aller « ailleurs ».
En ce sens, ceux qui habitent « près de tout » sont tout aussi responsables que les autres, puisque leur simple présence empêche celle des autres, forçant ainsi ces autres à utiliser d’autes infrastructures.
De toute façon, j’ai déjà dit ici et ailleurs tout ce qu’il y avait à dire là-dessus (entre autres que ces infrastructures sont déjà là pour répondre à d’autres besoins que les déplacements des banlieusards). Je ne m’oppose même pas au péage sur les routes et les ponts, je ne vois d’ailleurs pas le rapport avec les propos actuels.
Bref, s’il y en a qui se croient moins « responsables » que d’autres de l’étalement urbain, c’est probablement (à quelques exceptions près) qu’ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre l’ensemble de la situation. Par exemple, ceux qui croient que ceux qui s’installent en banlieue sont plus responsables que les autres font partie de ce groupe.
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12 février 2012 à 22 h 56
Au fait, vous semblez confondre la question d’utilisateur-payeur avec le lien de causalité. Autrement dit, ce n’est vraiment pas parce que quelqu’un utilise quelque chose (un pont par exemple) qu’il est la cause des dépenses qui y sont associés. C’est probablement la source du malentendu ici.
Faire payer les utilisateurs est un principe raisonnable, tout comme faire payer les plus nantis par exemple. Il existe difféerntes façon de distribuer les factures dans la société. Mais peu importe la manière, ce n’est pas parce qu’on demande (disons « exige par la loi ») à quelqu’un de financer quelque chose qu’il en est la cause de cette dépense.
Je ne vois plus trop ce que je pourrais ajouter pour essayer d’expliquer qu’on ne peut pas vraiment pointer personne du doigt pour l’étalement urbain (ou pis encore se déresponsabiliser et pointer « les autres »), sinon l’ensemble de la société. Cela va beaucoup plus loin qu’un simple choix individuel.
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12 février 2012 à 23 h 09
Évidemment que la ville continue de grandir, et évidemment qu’il faut construire de nouvelles habitations. Si ce n’était pas le cas, il n’y aurait simplement pas de problème à régler…
Mais pour construire de nouvelles habitations, il n’est pas nécessaire de continuer l’étalement de la ville au même rythme que les dernières années. C’est là que la densification, défendue par le maire, intervient.
Ensuite, c’est une question de choix personnel. Si on tient absolument à posséder une maison pavillonnaire et que notre budget est serré, alors il y a de forte de chance qu’on soit poussé aux limites de la ville.
Est-ce qu’on est responsable de l’étalement urbain parce que l’on fait ce choix? Et bien là n’est pas la question. Mais financièrement parlant, on a plus de probabilité d’avoir un impact lourd sur l’utilisation des infrastructures, infrastructures qu’il faut ensuite mettre à niveau en fonction de l’utilisation.
Je pense que quand on fait un choix, il faut l’assumer. C’est le principe de l’utilisateur-payeur, et ce n’est pas mon invention, loin de là! Vous ne comprenez pas le rapport? C’est sûrement parce que vous êtes trop intelligent pour moi…
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13 février 2012 à 08 h 51
Manu, c’est évident que si on utilise une infrastructure chaque jour, on contribue au dépense qui y sont associé! Évidemment, notre seul contribution ne représente pas une énorme différence, mais lorsque trop de monde utilisé la même infrastructure, il faut ensuite penser à l’agrandir.
Je reviens avec l’exemple du pont, car je trouve que cest le plus simple. Quel sont les deux moments dans la journée où les ponts atteignent leur capacité maximale? Le matin et le soir, à l’heure de pointe où les gens vont travailler.
Si on retirait tout ce trafic, il n’y aurait plus de congestion. Même en gardant les camions (car je sais que vous adorer cet exemple), et le reste du trafic.
Donc résultat : on ne parlerais même pas de construire un 3e pont. En fait, le seul pont de Québec serait peut être même suffisant à la demande (ou plutôt, un pont pierre Laporte mais moins large). Et ces infrastructures construites ou a construire, on doit les payer aussi. Alors voilà comment l’utilisation engrange un besoin qui engrange une dépense pour combler le besoin.
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13 février 2012 à 09 h 18
Écoutez Manu, je crois que ceci ne nous mène à rien. Peut être parce que vous avez mal compris le ton sur lequel je voulais passer mon propos? Car je ne voulais parler que de fiscalité, mais vous continuez d’essayer de vous convaincre que j’essaie d’accuser un groupe de personne. Pourtant, relisez mes commentaires, je ne porte aucune accusation.
Mais de votre côté, vous ne vous gênez pas pour mettre en doute l’intelligence de vos détracteurs. Quel beau manque de civisme.
C’est dommage, car avant, j’avais plus de respect que cela pour vos propos…
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9 février 2012 à 23 h 26
C’est très simple.
1-Interdiction de construire sur un terrain non construit.
2-Créer une taxe pour la sous-densité. Plus les gens sont concentrés, moins ils payent de taxes.
3-Ou encore offrir un congé de taxes pour le centre-ville à densifier.
C’est la taxe de sous densité en France:
Afin de renforcer la lutte contre l’étalement urbain, les villes peuvent instaurer un seuil minimal de densité urbaine en-deçà duquel elles imposent un versement pour sous-densité. Celui-ci ne peut être supérieur à 25 % de la valeur du terrain. Autre cas de figure, le taux pourra être supérieur à 5 % et jusqu’à 20 % dans certains secteurs nécessitant des travaux lourds de voirie ou de réseaux. En revanche, peuvent être exonérées certaines constructions et aménagements d’intérêt national ou d’utilité publique.
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9 février 2012 à 23 h 32
Merci pour l’information relative à cette taxe.
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10 février 2012 à 15 h 00
On sous-estime beaucoup la puissance d’une fiscalité audacieuse et intelligente comme réponse aux grands enjeux de société. C’est, à mon sens, LA façon de ramener les coûts sociaux au niveau où se prend la décision, i.e. : dans la poche de chaque individu!
Mais à voir, par exemple, les motifs invoqués pour rejeter un projet comme l’Îlot Irving – ET réussir!, on voit bien qu’une telle initiative ne passerait pas, politiquement. L’électeur moyen n’a pas la maturité de prendre en compte les coûts collectifs de ses choix; seulement son intérêt personnel. On préfère voter pour des promesses irréalistes et rester dans le déni plutôt que d’accepter les quelques désagréments du meilleur compromis possible.
Et c’est ce qui fait qu’on a bien les politiciens qu’on mérite!
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10 février 2012 à 01 h 03
Une taxe à la sous densité serait intéressante pour les grands centres urbains, mais ça risque de causer des problèmes semblables à la loi sur le zonage agricole. C’est-à-dire que ça va tuer les communautés rurales en leur imposant les mêmes choses que dans les communautés urbaines et leurs périphérie. Il serait complètement absurde d’imposer une taxe à la sous-densité partout au Québec et ainsi de taxer automatiquement, les résidents d’Amqui ou nimporte quelle autres régions rurales simplement parce qu’ils sont petits. Le territoire va se vider encore plus vite et il va se remplir de gros plein d’argent qui ont les moyens de payer la taxe et de se payer un chalet en région. En bref, les régions vont se dévitaliser.
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10 février 2012 à 12 h 14
Ça c’est si on faisait une loi mur-à-mur (comme on aime faire au Québec) Mais si on faisait un règlement concernant uniquement les villes de plus de 75 000 habitants, j’ai probablement tord, mais me semble que ça aurait du sens, non?
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10 février 2012 à 12 h 43
Encore là, la population change avec le temps, les villes fusionnent (et défusionnent…). Un tel seuil pourrait faire que Québec soit sujète à une telle loi, tandis que Lac-Beauport, Boischâtel, Ste-Catherine, etc. ne le seraient pas. Pas facile de trouver un équilibre dans tout ça.
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10 février 2012 à 21 h 58
@Phil R: Ce n’est pas parce qu’on modifie une loi pour permettre à une municipalité de faire quelque chose qu’une municipalité est obligé de faire quelque chose. « autoriser » ou « permettre », et « forcer » ou « obliger », ce ne sont pas des synonymes, à ce que je sache.
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10 février 2012 à 07 h 08
À la lumière de ce que les données de Statistique Canada démontrent, les petites villes dans la couronne nord et ouest prennent de l’ampleur assez rapidement. Beaucoup de gens désirent la maison unifamiliale sur un terrain qui permet de faire jouer les enfants en toute sécurité; cela en profitant de la nature et du calme offert proche de la ville.
Par contre, la Ville de Québec, qui désire densifier le centre-ville, devrait également profiter de l’étalement urbain dans la couronne nord de son territoire afin de profiter d’une grande clientèle qui en demande. Cela éviterait de voir des citoyens s’installer à l’extérieur de la Ville de Québec.
Un bon jour, il faudra développer la couronne nord. Le faire maintenant coûtera moins cher que dans 10 ans !
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10 février 2012 à 13 h 12
Notons que les auteurs prennent soin d’exprimer la nature complèxe de la question. Concrètement, il n’est pas rare (ici ou ailleurs) que des gens voient le « problème » de l’étalement urbain comme le simple fait que le territoire urbanisé d’une ville s’agrandit à cause de gens qui s’établissent de plus en plus loin de son centre, ce qui crée d’autres problèmes comme la dépendance à l’automobile, l’ajout d’infrastructures à maintenir, etc.
D’accord… cela est vrai, mais c’est loin, très loin de résumer le « problème » de l’étalement urbain. En fait, on peut définir « étalement urbain » par un ensemble de statistiques démographiques et sur l’aménagement du territoire (i.e. des seuils arbitraires sur des mesures quantitatives séparent les cas d’étalement de ceux qui n’en sont pas). Mais pour la portion « problème », il faut aller voir pas mal plus loin que ce que j’ai décrit au début.
En gros, on peut en effet se demander si l’étalement urbain est un problème ou simplement une conséquence d’une ou plusieurs autres choses, qu’on pourrait qualifier de problème ou non.
Par exemple, le nombre de personnes par ménage diminue constamment et est particulièrement bas dans quartiers centraux. Vieillissement de la population, faible taux de natalité, beaucoup de ménages de célibataires concourent tous à la faible taille des ménages, particulièrement si on compare à une situation antérieure (« étalement » implique de toute façon une variation dans le temps et non un état ponctuel).
Autre exemple, les gens se rapprochent des villes. Oui oui, depuis 50 ans (probablement plus, mais au moins depuis 50 ans), les gens des quartre coins du Québec se rapprochent des villes, ce qui engendre l’étalement. Est-ce que se rapprocher des villes serait donc un problème?
Et encore… depuis 50 ans, la proportion des familles où les deux parents travaillent (ou encore la proportion des familles monoparentales) a sensiblement augmenté, engendrant toute une suite de besoins. En particulier, on doit se déplacer plus (deux lieux de travail, transport de jeunes enfants, etc.), ce qui augmente la dépendance à tout moyen de transport, surtout l’automobile dans le contexte actuel. Si cette dépendance à l’automobile est déjà établie par de tels facteurs, elle devient moins dissuasive quand vient le temps de choisir où habiter.
On pourrait aussi ajouter qu’il fut une époque
où seuls les plus riches pouvaient accéder à la propriété près des villes (contrairement aux villages ou à la campagne), avant que l’avènement d’une imposante classe moyenne vienne changer la donne.
Les gens du CRAD et du GIRBa s’y connaissent beaucoup mieux que moi et en ont bien long à dire à ce sujet. Je voulais simplement illustrer que ça ne se résume vraiment pas à « banlieue, loin, auto, infrastructures », vraiment pas.
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10 février 2012 à 13 h 15
Il faudrait au minimun que la densité de chaque
unité (Ville,village,arrondissement,faubourg) soit maintenu d’un recensement à l’autre.À titre d’exemple le dit Faubourg de Saint-Jean-Baptiste de la haute ville a vu sa population être réduite de 3% entre 2006 et 2011.
Quel serait l’incitatif pour au moins maintenir la densité de ce secteur? :)
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10 février 2012 à 14 h 28
Ce pourrait-il qu’il y ait un lien entre ce déclin démographique et l’opposition systématique à construire quelqu’édifice d’envergure que ce soit dans le quartier???
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10 février 2012 à 17 h 08
Y a des raisons plus plausibles à ce léger déclin:
la transformation de grands logements locatifs en petits condos et en auberges dite bed & breakfast
le vieillissement normal de la population et le départ des enfants devenus adultes qui ne s’installent pas nécessairement chez leurs parents toujours résidents et pas prêts à partir.
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10 février 2012 à 17 h 37
Réal,
Dans le Faubourg le nombre de logement est passé de 4134 unités en 2006 à 4097 unités en 2011. Donc la conversion de grands logements en petit condos et B&B ne tient pas pour expliquer la baisse de densité ne tiens pas.
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10 février 2012 à 17 h 39
Correction:
Donc la conversion de grands logements en petit condos et B&B ne tient pas pour expliquer la baisse de densité
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10 février 2012 à 18 h 00
André
un B&B où il y avait 4 logements par exemple, il ne reste plus que le(s) propriétaire(s) qui y réside(nt), donc perte de 3 logements, non ?
Je n’aurais peut-être pas dû parler exclusivement de petits condos, mais de condos tout court: dans la rue Ste-Marie, par exemple, on a renové un immeuble de 2 logements pour en faire un unique condo.
Mais là, on est rendu dans l’analyse pointue … :-)
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10 février 2012 à 19 h 13
« La transformation de grands logements locatifs en petits condos »
Pour moi cette phrase indique que le nombre de logement augmente alors que la réalité est tout autre.
De grand logement à petits condos est devenu maintenant de petits logemenst à grand condo. C’est pas facile de te suivre?
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11 février 2012 à 22 h 17
Et probablement que la population à diminué de moitié depuis 50 ans…
C’est pas compliqué, aujourd’hui peu de familles (dans ce quartier et partout ailleurs) de 4 personnes vivent dans un 4 1/2 (deux chambres à deux par chambre…) alors que c’était tout à fait normal il y a quelques décennies. Mais des personnes seules dans un tel logement, là on en trouve! Resterait à trouver des chiffres pour appuyer ou contredire mes observations…
Il me semble que la densité dans St-Jean-Baptiste est d’environ 1,4 personnes par ménage (et peut-être moins, car ce dont je me rappelle date un peu…). Ça donne déjà une bonne idée.
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12 février 2012 à 10 h 46
Effectivement le nombre de personne par ménage est de 1.44 dans le quartier St-Jean-Baptiste, c’est beaucoup plus bas que Montcalm à 1.61 et St-Sauveur, St-Malo à 1.63.
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10 février 2012 à 16 h 16
La fusion englobait les villes de banlieue qui s’étaient peuplées au détriment du centre-ville. Malgré tous les efforts la deuxième couronne se peuple beaucoup plus vite que la nouvelle ville fi=usimnnée. On est rendu que les villes environnantes ont 250,000 de population versus Québec à 500,000. La deuxième ceinture se peuple à un rythme accéléréet tant on voudra fusionner pour soit disant partager les services. Les anciennes villes fusionnées sont doublement plus populeuses que l’ancien centre-ville mais l’offre de service relayée aux arrondissement se édétiore au profit des subventions au centre-ville. On a beau multiplier les interventions payées par tous, le phénomène ne se résorbe pas . Québec est pris du même malaise que l’ile de Montréal et préconise les mêmes idées que Montréal.
On sait que le 450 s’est densifié au détriment de l’ile de Montréal car cette dernière a diminué sa capacité d,accueil et multiplié les embûches dans l,accès au centre-ville. On ne peut accéder que par les TEC sinon, c’est le bordel.
Si la populatuion des villes de ceinture s’amplifie, pas surprenant que la tête des ponts, Henri IV, Félix Leclerc, Robert Bourassa, Charest, Duplessis deviennent des cauchemars journaliers.
Quand la moyennne des loyers n’est plus accessible et que l’on empêche les parents d’avoir une auto pour conduire leurs enfants au CPE ou chez l’ex conjoint (les familles éclatent) pas surprenant que pour élever leurs enfants, ils choissisent la banlieue. Mais ici je parle dans l’oreille de sourds…
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10 février 2012 à 21 h 47
Très bien dit, j’aurais pas pu mieux le formuler.
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10 février 2012 à 18 h 11
J’aime bien ceci:
Adrien Pouliot
Président de Draco Capital Inc., société d’investissement privée.
RIEN D’UNE TRAGÉDIE
L’étalement urbain est accusé d’être la cause de tous les maux, du saccage des terres agricoles au dépérissement des villes centrales. L’expansion de la banlieue n’a cependant rien d’une tragédie. La perte de terres agricoles n’a pas de quoi inquiéter puisqu’on produit aujourd’hui beaucoup plus sur un même lopin de terre qu’il y a quelques décennies à peine. L’expansion des banlieues n’est pas non plus un jeu à somme nulle qui se fait au détriment des quartiers centraux, comme on peut le voir avec la construction de nouveaux quartiers à Montréal (Griffintown, par exemple). Quant à l’impact de l’automobile (de moins en moins polluante grâce à la technologie), plusieurs entreprises se sont relocalisées près du domicile banlieusard de leurs employés. De toute façon, le transport en commun, et plus particulièrement les trains de banlieue, n’a pas la flexibilité requise pour répondre au développement multipolaire des villes modernes. La revitalisation de Montréal passe bien plus par une diminution du fardeau fiscal et réglementaire des Montréalais et par le relâchement des contraintes au développement résidentiel sur l’île que par un train de mesures coûteuses visant à y garder captif les Montréalais. L’étalement urbain étant causé par l’augmentation de la population et de la richesse, laquelle de ces causes veut-on bannir pour prévenir le présumé fléau de l’étalement urbain?
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10 février 2012 à 21 h 43
Il me semble avoir mal compris certaines causes et enjeux de l’étalement ce monsieur. Il fait quoi dans la vie déjà celui-là? On semble avoir fait un drôle de choix de personnalités pour nous parler de l’étalement. Pourquoi ne pas avoir pris des experts de la question: chercheurs, urbanistes, démographes, économistes, etc?…
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10 février 2012 à 22 h 51
J’assisterai (pour Québec Urbain) à une journée entière consacrée à la densification résidentielle le 29 février prochain. Vous tiendrai au courant. Et lors de cette journée, une conférencière nous parlera de cette enquête
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11 février 2012 à 22 h 40
Il n’a pas mal compris ce M. Pouliot, il a simplement exprimé une autre facette de l’étalement urbain. Comme je disais plus haut, on peut facilement inventer une définition d’étalement urbain (en fonction de densités, de délimitation d’un centre, de distances, etc.) et ensuite mentionner tous les endroits où on rencontre ce phénomène. Ce n’est qu’une façon d’interpréter des statistiques après tout: on définit un phénomène et on trie des cas selon cette définition.
Mais pour dire que c’est un « problème » il faut démontrer que c’est la cause d’effets indésirables. Ce n’est d’ailleurs pas parce que deux choses surviennent en même temps que l’un est la cause de l’autre. La démonstration que c’est un problème est loin d’être faite, bien qu’il soit fort admis qu’il s’agisse au moins d’un symptôme d’autres problèmes. Encore là, lesquels? L’étalement urbain est vraisemblablement une conséquence d’une foule d’autres choses. Par exemple, la nature humaine fait en sorte qu’on veut avoir à la fois accès à des ressources (nourriture, services, etc.) et avoir un certain « territoire ». La nature humaine est donc ici un problème. Autre exemple, la présence d’une forte classe moyenne: si on n’avait qu’une poignée de riche et une grande masse de pauvres, on n’aurait pas un étalement urbain aussi flagrant que celui qu’on connaît. Donc la présence d’une importante classe moyenne dans la société est aussi un problème. D’ailleurs, l’étalement urbain ne semble pas être un problème dans les régions les plus pauvres de la planète, mais affecte pratiquement tout le reste, incluant les pays en voie de développement (là où la classe moyenne gagne du terrain d’ailleurs).
Et les problèmes ne sont pas « absolument » des problèmes. Si la classe moyenne est un problème qui cause l’étalement urbain, ce n’est pas un problème quand vient le temps d’assurer une certaine paix sociale (ce qui est plus aisé quand presque tout le monde mange à sa faim par exemple). Idem pour l’étalement urbain, Problème pour un, solution pour l’autre. En ce sens, notons que contrer ou carrément freiner l’étalement urbain peut aussi être un problème. Il faut simplement « choisir ses problèmes » dans la vie…
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11 février 2012 à 22 h 53
Question historique: je me demande bien depuis quand est-ce qu’on peut parler d’étalement urbain à Québec. Ça aiderait peut-être à mieux cerner le « problème ». Bien sûr, je parle de l’agglomération de Québec, et non des limites administratives de la ville qui ont grandement changé depuis 100 ans.
Évidemment, l’explosion démographique des baby-boomers y est pour quelque chose. Toutefois, l’effet n’a dû que faire sentir que lorsque ceux-ci ont quitté le nid familial pour trouver un logement, principalement dans les années 70.
Toutefois, bien avant cela, plusieurs secteurs de Québec ont connu une rapide expansion, qui a commencé vers la fin de la 2e guerre. En particulier, la « Ligue ouvrière catholique » avait à ce moment son slogan « À chaque famille sa maison ». D’ailleurs, celle-ci a été appuyé par l’Église catholique, la société St-Jean-Baptiste ainsi que l’ancêtre de la CSN pour demander au gouvernement provincial la mise sur pied de programmes d’accès à la propriété, notamment la maison unifamiliale.
C’est d’ailleurs à travers tout cela qu’est née en 1943 la coopérative d’habitation qui forme aujourd’hui le noyau du développement résidentiel au sud de Hamel dans le quartier les Saules.
Bref, un historien aurait sûrement un point de vue beaucoup plus éclairé que le miens, mais quant à moi, « À chaque famille sa maison » en 1943, pourrait être considéré comme le démarrage de l’étalement urbain à Québec tel qu’on le connaît.
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