Source : Samuel Auger, Le Soleil (23 avril 2012)
Intéressante analyse qui vous propose de comparer Québec aux autres grandes villes canadiennes sur des thèmes environnementaux incontournables. Transports collectifs et actifs, occupation du territoire, gestion des déchets : voici un bref survol des dossiers verts de la capitale.
25 avril 2012 à 13 h 50
Il est à noter que la statistique concernant le compostage à la ville de Québec est éronnée. L’arrondissement de Sillery, (ancienne ville de Sillery uniquement) pratique la collecte du compostage. La ville avait distribuée de petits bacs verts aux résidents du secteur il y a quelques années déjà.
Petit bémol ici concernant la fiabilité de cette étude!
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25 avril 2012 à 14 h 10
Oui, de toute façon, c’est la récupération des matières compostable qui est intéressante, pas le compostage lui-même.
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25 avril 2012 à 21 h 38
Je ne suis pas sûr de comparer les densités des villes. Après tout, c’est pas mal biaisé. Si une ville contient de vastes zones boisées et agricoles, la densité sera moindre.
Par là, je ne veux pas dire que je trouve que Québec est dense, mais disons que si la ville se départissait d’une partie de l’arrondissement Laurentien et de la Haute-Sainte-charles, la densité de la ville s’en trouverait mathématiquement augmentée.
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26 avril 2012 à 10 h 18
Effectivement, c’est un peu court comme argument. Il y a encore des terres agricoles sur une partie du territoire.
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26 avril 2012 à 13 h 32
Dans ce cas-ci, on semble avoir pris les limites administratives des villes, ce qui ne veut pas dire grand chose… Par exemple, cette densité changerait au gré des fusions (ou défusions) municipale alors que sur le terrain, la population n’est pas plus ou moins dense, et ce qui y est relié (infrastructures, services, transport, etc.) ne change pas non plus dans ces cas.
Si on prend l’ensemble du territoire « associé à une ville, comme les « régions métropolitaines de recensement » telles que définies par Statistiques Canada, on obtient seloin moi un résultat plus « naturel ». On aurait alors pour 2011:
Toronto 945
Montréal 898
Québec 229
http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs-spg/Facts-pr-fra.cfm?Lang=Fra&GK=PR&GC=24
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26 avril 2012 à 13 h 36
Notons que le territoire des RMR comprend une certaine part de terres agricoles. Par exemple, l’Ile d’Orléans fait partie de la RMR de Québec tout comme l’immensité de Mirabel (elle-même fusions de plusieurs anciennes municipalités) fait partie de la RMR de Montréal.
Le densité ainsi calculée n’est peut-être donc pas représentative de la densité réelle en milieu « plus urbain », mais au moins cela permet de comparer les villes entre elles sur des territoires délimités de la même manière, contrairement aux limites administratives des villes.
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27 avril 2012 à 08 h 01
Et bien, on fait pas fort comparé à Montréal…
Pour la densité, Québec est un gros champ de bungalows, on s’attend à quoi? Il n’y AUCUNE densité dans la ville. Même les quartiers centraux ne sont pas denses.
Montréal est une ville de *plex pour tous les quartiers les plus populeux, avec une densité souvent au dessus du 10 000h/km2. C’est dense dans des quartiers à 3-4 étages comme le Plateau, et ça construit du 30-40 étages avec 10 étages mur à mur au centre-ville pour encore plus de densité. 20 étages dans les quartiers limitrophes. Pendant ce temps, à Québec… Stationnement de surface, petit bloc entouré de gazon pas pertinent (autant faire un vrai jardin au centre du projet!).
Québec ne sera jamais une ville verte. Son urbanisme empêche le transport en commun et le transport actif de masse, la ville est ultra-fractionnée par les autoroutes.
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27 avril 2012 à 18 h 18
Si je me souviens bien, St-Jean Baptiste est l’un des quartiers les plus denses du Canada. Lebourneuf est actuellement conçcu et orienté pour faciliter le transport en commun (autour du 803, la ville a même refusé certains projets d’envergures qui voulaient s’installer en bordure de l’autoroute).
Sinon je suis d’accord sur le fait que Québec n’est absoluement pas une ville verte. Les gens veulent conserver leurs voitures et avoir leur petit lot en banlieue. tout cela ne facilite pas l’utilisation du transport en commun.
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27 avril 2012 à 08 h 44
Des quartiers centraux comme le Plateau Mont-Royal, à Montréal, ou le quartier Saint-Jean-Baptiste, à Québec, atteignent souvent des densités de 200 log/ha, alors que les quartiers de banlieue varient souvent entre 15 et 20 log/ha.
En matière d’aménagement urbain et de transport collectif, une densité de 37,5 logements par hectare (15 log/acre) est généralement acceptée comme le minimum nécessaire pour assurer une desserte efficace en transport en commun. Avec cette densité, un service de bus toutes les 15 minutes est envisageable, ce qui représente une fréquence confortable pour les usagers.
Lien : http://www.sagacite.org/2011/02/favoriser-la-construction-de-quartiers-comportant-plus-de-375-logements-par-hectare/
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27 avril 2012 à 18 h 32
J’habite présentement à Vancouver et je crois réellement que Québec devrait s’en inspirer pour concevoir son service de Transport en commun (malgré les chiffres rendus par le soleil, la région métropolitaine de Vancouver est faiblement densifié et on retrouve des km et km de résidences traditionnelles).
Le TEC est vraiment éfficace, les Skytrain passent au 3 minutes (souvent plus fréquent) et sont achalandés et ce même dans les quartiers à faible densité (à quelques minutes du centre-ville). Les bus dits ¨express¨, qui sont les équivalents des metrobus à Québec, passent à chaque 5 minutes et puis ils s’arrêtent moins souvent pour embarquer des gens puisque les arrêts sont beaucoup plus distancés. Ça améliore vraiment la rapidité du service. Même les bus normaux ont une fréquence beaucoup plus élevé que tout ce que l’on retrouve à Québec. Près de chez moi, j’ai le 99 (express) qui passe environ à chaque 5 minutes et les arrêts qu’il dessert sont très éloignés. Il y a aussi le 9 (bus normal) qui fait le même trajet mais qui doit s’arrêter plus souvent. Il passe environ aux 10-15 minutes!
Et pratiquement toutes les bus de la ville fonctionnent à l’électricité à part quelques rares exceptions (le skytrain aussi bien sur).
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28 avril 2012 à 13 h 56
Le problème à Québec, ce n’est pas que les gens ne veulent pas utiliser les TEC. C’est simplement une résistance au changement et un manque de volonté. Il doit y avoir à Vancouver, comme à Montréal, une vraie prise de conscience de la part des gens sur l’importance des TEC, ce qui n’est pas encore le cas à Québec. Mais ça viendra.
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29 avril 2012 à 15 h 14
Cela donne quand même une chance si le service est pas trop pourri. à preuve, quand un installe un circuit métrobus, l’achalandage augmente de 20%.
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27 avril 2012 à 19 h 48
C’est quand même intéressant de savoir que les quartier de banlieue ne sont qu’à un facteur 2-3 de la densité critique. Cela veut dire qu’il serait relativement facile d’augmenter la densité en conservant un bonne partie de bungalow en mettant des blocs près des voies de circulation principale ainsi que des duplex.
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