Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vancouver et Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mai 2012 9 commentaires

Nichée entre la mer et les montagnes, Vancouver est avant tout une ville d’eau et une ville de plein air. Seule métropole d’Amérique du Nord qui ne comporte pas d’autoroute urbaine, elle espère devenir la ville la plus verte du monde d’ici 2020. Ici, tout le monde vient d’ailleurs : le tiers de la population est chinois et le reste est un mélange d’un peu de tout. Mais la ville est très dense. Pour limiter la consommation et l’étalement urbain, on y invente des manières plutôt originales de gérer l’espace. Les tours d’habitations poussent à une vitesse folle, mais certaines solutions plus créatives ont mené à l’aménagement de belles petites maisons dans les ruelles de la ville. Il faut dire que la question de l’habitation est un sujet chaud ici : les Vancouverois dépensent en moyenne 55 % de leur revenu brut sur le logement, soit le double de la moyenne nationale. Pas étonnant qu’on y retrouve à la fois le quartier le plus riche et le plus pauvre du Canada.

C’est à voir pour les 30 premières minutes (TV5)

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs.


9 commentaires

  1. J M Utilisateur de Québec Urbain

    9 mai 2012 à 00 h 28

    Merci pour la vidéo très intéressante. Je dois retournervà vancouver pour voir cette densifiction remarquable.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Guillaume Utilisateur de Québec Urbain

    9 mai 2012 à 11 h 22

    J’ai écouté la rediffusion. C’est très intéressant ce qui a été réalisé sur le site du Woodward’s en ce qui concerne la mixité social (surtout lorsqu’on pense qu’un tel projet aurait pu éclore sur la rue St-Jean). J’ai aimé voir aussi l’abondance de toits et de murs verts. J’aimerais bien que la Ville Québec s’en inspire et devienne plus active dans ce domaine. En somme, plein de bonnes idées qui font réfléchir sur le futur de notre ville.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    9 mai 2012 à 16 h 59

    En somme, les gens à Vancouver veulent la même chose qu’à Québec : des maisons. La différence, c’est que là-bas, ce rêve est inaccessible. C’est toujours ce que j’ai cru : si on veut changer les habitudes des gens, il faut toucher à leur porte-monnaie. La même logique semble fonctionner à Québec. Il suffit de ne voir l’essor que le marché des condominiums a connu dans les dernières années, en même temps que la flamber des prix des habitations.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Manu

    9 mai 2012 à 22 h 26

    Très intéressant! J’avais remarqué à mon passage en 98 que c’était passablement vert (j’ai surtout été au centre-ville et à l’ouest de Cambie Street… du côté est, c’était un tout autre monde…) et je remarque que la tendance s’est maintenue!

    Toutefois, vert n’est pas rose. Bien sûr, la densification démographique qui s’y opère offre des avantages indéniables, mais ne s’est pas faite sans heurts et les pots cassés ne sont pas encore tous réparés.

    (ce qui suit vient de ma petite expérience et d’infos tirées ça et là avec le temps… qu’on me corrige au besoin!)

    En fait, dans les années 90, pendant que tout le pays était plongé en récession, Vancouver tournait à plein régime. Les grues y poussaient aussi bien que les arbres. Un cause importante: l’immigration depuis Hong Kong. C’était une colonie britannique capitaliste à cette époque, avant qu’elle ne retourne sous le giron de la Chine communiste en 1997. On imagine aisément les craintes et les motivations de ceux qui ont traversé la grande mare, en particulier les plus fortunés, les entrepreneurs, etc. (finalement la Chine a fait de Hong Kong un « territoire d’exception », mais on ne pouvait en être certain auparavant). Les gens de Hong Kong avait déjà d’ailleurs une certaine affinité pour la côte ouest nord-américaine.

    Je trouve d’ailleurs le terme « chinois » un peu réducteur, car je ne suis vraiment pas certain que tous ces immigrants se considéraient « chinois » (certains voulant justement éviter de le devenir officiellement). Simple hypothèse de ma part, il faudrait leur demander…

    C’est donc une immigration de riches qui s’est produite. Une forte immigration. Il avaient beau ne représenter à l’époque qu’une fraction de la population totale (disions au pif 1 sur 5, joints à autre 10 ou 20% de « cousins asiatiques » qui est arrivé plus tranquillement depuis longtemps), ils étaient concentrés près du centre-ville (toujours il y a 15 ans). Cela se voyait simplement marchant dans les rues…

    La richesse aussi se voyait. De beau modèls de Audi, BMW, Mercedes étaient conduites… par de jeunes asiatiques de 20-25 ans (ou je sais, certains on l’air de 20 ans jusqu’à ce qu’ils pognent 60 d’un coup, mais là c’était flagrant). Des « gosses de riches » je suppose. Quand même pas de leur faute si leurs parents étaient riches.

    Comment loger tout ce beau monde là? On pouvait commencer par acheter à peu près toutes les propriétés possibles, d’où un hausse vertigineuse des prix. Ensuite, on rasait un bloc au centre-ville et on y construisait deux tours de 20 à 40 étages: une à bureau et l’autre résidentielle (tant qu’à déménager avec son entreprise…). Du moins, c’est l’impression que ça laissait à voire toutes les affiches lors des constructions. Disons aussi que les Hongkongais n’étaient absolument pas effarouchés par la densité, provenant d’un endroit des plus denses au monde.

    Bref, les « locaux » se sont tasser et n’avaient plus les moyens de se réapproprier leur ville. Les plus anciens propriétaires ont pu tenter de conserver leur acquis, mais pas leurs enfants qui ont du aller pas mal plus loin selon leurs moyens, et encore moins les locataires qui ont été refoulés en dehors de la ville. Ça a d’ailleurs dû aider le transport en commun qu’une bonne part de ceux avec une « jobine » en ville devaient habiter loin de leur travail. On dit d’ailleurs dans le présent documentaire que c’est un problème auquel il faut s’attaquer aujourd’hui. Depuis le temps que ça dure…

    Tout ça pour dire que Vancouver a une droit à une densification pour le moins sauvage à une certaine époque, ce qui n’a vraiment pas eu que du bien. C’était toutefois une situation exceptionnelle (une immigration massive de riches) qui n’a rien à voir avec une densification planifiée, telle qu’on tente de le faire dans bien des villes de jours. Je ne risquerais donc pas de comparaison de causes et effets de la densification entre Vancouver et d’autres villes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Christian

    11 mai 2012 à 01 h 51

    Bonjour,

    Ancien resident de Quebec, j’habite maintenant Vancouver depuis un an. La qualité de vie ici est tres interessante ici. Par exemple, l’hiver passé je n’ai pas vu la neige durant Vancouver, par contre à 25 minutes de chez nous j’avais les montagnes pour aller skier et faire de la raquette.

    C’est aussi bien interessant de travailler avec des gens d’un peu partout à travers le monde, ca donne un beau melange et on s’habitue à cette cosmoponité, suffit d’aller essayer les restos d’une variété! Vraiment, une ville qui a beaucoup à offrir!

    Par contre, l’acces à la propriété est quasi impossible. Les maisons commencent à 800k et ce n’est pas tres beau à ce prix. Je peux sentir chez les jeunes avec qui je travaille un sentiment qu’ils adorent la place, mais ne peuvent escompter y voir à long terme!

    Je ne sais pas si ca fait longtemps que le cout de la vie est si elevé, mais un 3 et demi à 1500$ par mois, c’est dur de penser long terme en ce sens!

    Point intéressant par rapport à qc, les gens veulent vivre en ville, mais doivent sortir en banlieu pour aller travailler, drole de contraste avec ce que j’ai connu. Les gens apprecie beaucoup leur ville et en parle avec passion.

    Donc, ca a un coût vivre à Vancouver et sa population continue de clamer avec fierté que c’est la place ou vivre!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • FredBM

      11 mai 2012 à 13 h 45

      J’habite à Vancouver depuis 3 mois et je viens aussi de Québec. Je trouve dommage que le reportage n’ait pas mit l’accent sur les transports en communs qui sont à mon sens l’un des points forts de cette ville. Par contre, je trouve que c’est une ville qui manque vraiment de caractère… au niveau culturel c’est bien mais ce n’est pas Montréal loin de là. Les gens se couchent tôt vont dans les restaurants vers 18 heures donc les soirées se terminent rapidement.. encore là on est loin du nightlife de Montréal… Il semble également que l’ensemble des édifices un peu plus vieux, avec une architecture industrielle nord américaine aient tous été détruits pour laisser place à des tours à condo etc… pour cette raison la aussi je trouve que le centre-ville de Vancouver manque de caractère…. tout est trop neuf et flamboyant…. et puis on a ommis de mentionner dans le reportage (ou bien on s’en est servi pour dire que c’était un excellent cas de mixité social et que tout le monde y était heureux) la centaine de sans abris que l’on retrouve coin east hasting et main st et ce 24 heures sur 24… (remarquez que c’est peut-être l’un des quartiers les plus vivant de Vancouver pour cette raison) bondé de gens qui vivent dans la rue… bref j’aime Vancouver c’est une ville super bien.. on y respire bien, c’est propre, c’est quand-même pas mal vivant et puis ça semble moins orienté autour de l’utilisation de l’automobile mais je tenais quand même à faire la part des choses après l’écoute de ce volet de Port d’attache qui a été conçu avec des lunettes roses et produit par les calinours…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler