Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Arrondissement historique de Québec: World Wonders Project (Google)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2012 11 commentaires

L’arrondissement historique de Québec est désormais reconnu par le World Wonders Project de Google comme une merveille du monde! Le géant américain présente Québec en mentionnant qu’elle est la seule ville fortifiée de l’Amérique du Nord jusqu’au nord du Mexique et ajoute que la ville est un « véritable joyau architectural de l’histoire coloniale européenne des Amériques ».

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques.


11 commentaires

  1. maskoutaine

    10 juillet 2012 à 17 h 06

    En effet, Québec est une ville bien entourée!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Claude Jean

    11 juillet 2012 à 08 h 00

    Véritable joyau architectural de l’histoire coloniale européenne des Amériques, la ville de Québec est la seule ville fortifiée d’Amérique au Nord du Mexique.

    Québec illustre l’une des principales étapes du peuplement et de la croissance de l’Amérique au cours de la période moderne et contemporaine. Lorsque Samuel de Champlain fonda cette ville, en tant que capitale de la Nouvelle-France, en 1608, il choisit le site naturel d’un plateau escarpé dominant le Saint-Laurent. Le cœur de la vieille ville occupe ce promontoire, le cap Diamants, protégé par le fort Saint-Louis.

    Québec, qui était une ville fortifiée, une colonie de peuplement et un port où les navires livraient des biens manufacturés d’Europe, et chargeaient en retour les précieuses fourrures du Grand Nord, fut urbanisé à une époque très précoce, en fonction d’un système de zonage dicté par la fonction des différents secteurs. La falaise partageait naturellement la ville en deux quartiers : le quartier des affaires et des échanges, ainsi que la marine, dans la ville basse, et le centre administratif et religieux qui investit peu à peu toute la ville haute.

    Sous la domination britannique, de 1759 à 1867, la croissance urbaine fut stoppée à l’intérieur des limites du site, si bien que la ville s’étendit vers l’ouest, jusqu’aux remparts construits en 1720 par Gaspard Chaussegros de Léry.

    De 1819 à 1831, la construction par l’ingénieur Elias Durnford d’une citadelle située à l’extrémité sud-est du cap Diamants et l’extension du système de fortifications pour englober tout le périmètre de la ville se sont conformées à son organisation spatiale d’origine, conférant ainsi à Québec sa physionomie actuelle. La ville est un exemple précoce de conservation du patrimoine urbain due à l’action de lord Dufferin qui, de 1875 à 1880, s’opposa à la démolition des fortifications qui, d’un point de vue stratégique, étaient devenues inutiles. Il fit simplement ouvrir de nouvelles portes permettant d’accéder à la ville. À partir du début du XXe siècle, et donc avant même d’être classé monument historique en 1957, la forteresse de Québec était entretenue grâce à des crédits gouvernementaux canadiens.

    Les plus anciens quartiers se trouvent dans la ville basse, près de la place Royale ; celle-ci, de même que la rue Notre-Dame, est bordée par des maisons du XVIIe et du XVIIIe siècle. L’église Notre-Dame-des-Victoires, dont la construction commença en 1688, sur les plans de Claude Baillif, et qui fut détruite par un incendie pendant le siège de 1759, a été reconstruite sous la domination anglaise. Dans la ville haute, les couvents des jésuites (1625), des récollets (1629) et des ursulines (1642), ainsi que le séminaire (1663), ne sont plus conservés dans leur état d’origine ; toutefois, en dépit des vicissitudes de l’histoire (siège de 1759, grands incendies des XVIIIe et XIXe siècles), ils en ont conservé certains éléments. Des quelque 700 anciens édifices civils ou religieux subsistants, 2 % remontent au XVIIe siècle, 9 % au XVIIIe siècle et 43 % à la première moitié du XIXe siècle. C’est au cours de cette période que la ville prit sa physionomie actuelle, profondément influencée par les Baillairgés, une dynastie d’architectes qui, au cours de plusieurs générations, a su imposer une intéressante interprétation du style néoclassique.

    En tant qu’ensemble urbain cohérent, l’arrondissement historique de Québec, comprenant la citadelle, la ville haute défendue par ses murailles dotées de bastions, et la ville basse avec son port et ses vieux quartiers, offre un remarquable exemple de ville coloniale fortifiée, de loin la plus complète du nord de l’Amérique.

    Copyright © UNESCO World Heritage Centre 1992-2012. All rights reserved.

    Pour faire la visite virtuelle consulter le lien suivant:

    http://www.google.com/culturalinstitute/worldwonders/quebec/

    Partez à la découvertes de votre histoire!

    Maintenant assurons un meilleur sort à nos artéfacts que l’entreposage, rénovons les Nouvelles Casernes, créons le musée de la Nouvelle-France, exposons nos trésors nationaux et procédons au rapatriement de nos armoiries de la Nouvelle-France!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Claude Jean

    11 juillet 2012 à 09 h 53

     ou annuler
  4. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    11 juillet 2012 à 09 h 54

    «Québec, qui était une ville fortifiée, une colonie de peuplement et un port où les navires livraient des biens manufacturés d’Europe, et chargeaient en retour les précieuses fourrures du Grand Nord, fut urbanisé à une époque très précoce, en fonction d’un système de zonage dicté par la fonction des différents secteurs.»

    Les fourrures du grand nord?!? J’avais à l’idée que ça venait habituellement de beaucoup plus près.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Claude Jean

    11 juillet 2012 à 10 h 09

    Une merveille du monde!
    Arrondissement historique du Vieux-Québec

    http://www.ville.quebec.qc.ca/actualites/fiche_actualites.aspx?id=11856

    Il faut donc protéger et metre en valeur ses artéfacts, son patrimoine bâti son histoire et sa culture française!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Rémi Guertin

    14 juillet 2012 à 11 h 21

    Un tel titre a de quoi contribuer au décret de valeur de l’Unesco et donc augmenter la pression foncière sur le Vieux-Québec. Qui n’est peut-être pas aussi vieux qu’on le pense! De mémoire, l’architecte Luc Noppen a souligné que l’essentiel du Vieux-Québec a été construit après 1800. Quant à Place Royale: elle n’a que 60 ans! Vidée de ses citoyens et reconstruite à neuf.

    Une lecture complémentaire pour voir l’urbanisation de Québec sous un autre angle: Québec, la capitale sans ville (ed. Trois-Pistoles).
    http://www.editionstrois-pistoles.com/viewLivre.php?id=537

    Signaler ce commentaire

     ou annuler