Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des terres agricoles hautement convoitées à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 juillet 2012 9 commentaires

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) Les dernières terres agricoles de la ville de Québec suscitent la convoitise des promoteurs, au point où certains ont investi des millions de dollars ces dernières années dans l’espoir qu’elles soient un jour ouvertes au développement.

La suite

Petite histoire de la terre agricole des Soeurs de la Charité Claudette Samson (Le Soleil)

Dernières terres agricoles à Québec: pas de dézonage en vue Claudette Samson (Le Soleil)

Terres agricoles à Québec: la «vision» d’un développement Claudette Samson (Le Soleil)

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Arrondissement Charlesbourg.


9 commentaires

  1. J M Utilisateur de Québec Urbain

    31 juillet 2012 à 07 h 14

    il faut absolument garder ces zones d’agriculture urbaine. On voit même des tours vertes pousser dans des villes avantgardistes. il y a suffisament d’espace perdu qu’on peut récupérer ailleurs.

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  2. J M Utilisateur de Québec Urbain

    31 juillet 2012 à 07 h 33

    parlant d’espace vert, j’ai appris pourquoi le jardin st-roch était déprimant cette année. Comparé au jardin des années passées, c’est un désastre!

    En fait, l’équipe ( deux femmes formidables) qui s’en occupait ont été relocalisé à d’autres tâches. L’équipe Labeaume a donné au privé ( visiblement privé de passion) le mandat de fleurir et d’entretenir cet espace vert. Ce joyau qui s’approchait du jardin Jeanne d’arc et devenu la plate bande môche de matante.

    Adieu les daturas et les créations audacieux. Ce jardin a perdu son âme. C’est pour quand le béton monsieur Labeaume? Des coupures pour payer l’amphithéâtre?

    Je profite de l’occasion pour remercier les jardiners merveilleux des années passées, vous me manquez terriblement.

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    • davedeux

      31 juillet 2012 à 09 h 14

      Il faut de la passion pour s’occuper d’un jardin. L’entreprise
      privée c’est la rentabilité avant tout, les salaires tirant vers le
      bas et les équipes très volantes. Donc pour le jardin St-Roch, cela ce traduit par qq chose de présentable sans plus. Pas de folie ni
      de diversification, en autant qu’il y a du vert et un minimum
      de décorum.

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  3. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    31 juillet 2012 à 22 h 51

    Je suis d’accord avec l’idée de préserver les terres agricoles dans la mesure où l’on est cohérent.

    Si en refusant de dézoner on incite des gens à s’installer sur la côte-de-beaupré, portneuf ou la rive-sud (peut-être même sur des terres récemment dézonées), je ne crois pas qu’on soit gagnant.

    Bref, je crois qu’il faudra regarder le flux démographique et s’ajuster en cohérence.

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    • davedeux

      1er août 2012 à 09 h 13

      Par contre en acceptant de dézoner, nous ne faisons que
      retarder de qq années l’installation dans les zones que nous
      avez énumérer.
      Dans un conteste de raréfaction des terres agricoles à l’échelle
      de la planète (Sécheresse, désertification, etc) je vous prédit
      que dans qq années les terres agricoles seront plus rentables
      comme telles que les petites maisons que l’ont construit.
      De plus, dans l’éventualité d’une crise de l’alimentation future
      (rareté des terres+augmentation de la population) nous allons
      priver les générations futures d’une source d’approvisionnement
      locale.

      Comme vous dites « Bref, je crois qu’il faudra regarder le flux démographique et s’ajuster en cohérence. »

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      • Manu

        1er août 2012 à 11 h 44

        D’un autre côté, quand on dézone en milieu urbain, c’est généralement pour y loger beaucoup plus de personnes par unité de surface que lorsqu’on dézone autour d’un village de campagne.

        Autrement dit, vaut-il mieux dézoner un hectare en ville pour y construire 50 unités d’habitation en tout genre, ou un hectare de campagne pour y mettre quatre maisons?

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  4. François Magellan

    1er août 2012 à 16 h 43

    Ce qui me désole le plus, c’est quand on dézone des terres agricoles, d’un côté, qu’on permet ensuite un développement du type de cette photographie.
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/agro-alimentaire/201207/29/01-4560487-terres-agricoles-a-quebec-la-vision-dun-developpement.php
    Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’il n’y a aucune optimisation du territoire, alors qu’on se tue à dire, du côté de la ville, il faut plus de densité, la mixité des usages, la proximité des transports en commun, la facilité qu’ils y pénètrent, la réduction de l’utilisation de l’automobile, etc.
    Que l’une des réponses, ce sont les éco quartiers. Or, on aurait pu faciliter la conciliation d’un usage agricole, semi agricole, la culture maraîchère, par exemple, et la constitution de lotissements résidentiels avec une bonne densité. Bref, la construction de milieux de vie.
    Encore une fois, Québec va manquer le bateau de l’innovation… Et tomber dans la facilité. Je le crains.

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    • Manu

      1er août 2012 à 20 h 44

      Ce serait en effet un bon endroit pour créer un milieu de vie, un « centre d’appartenance » des gens autour, soit l’endroit ou ces derniers peuvent dire que c’est « leur » épicerie, leurs petits commerces, leur parc, etc. Bref, une version contemporaine du centre de village, sous forme d’éco-quartier ou quelque chose de semblable. Il y a déjà une bonne densité près de Clémenceau, il suffirait de ne pas « s’essoufler » avant d’atteindre la rue du Vignoble.

      Mais je crains aussi que ça dérape… D’ailleurs, juste à voir l’arrangement des rues partout autour, on voit bien que ça a été fait à la pièce et que c’est encore ainsi que ça se fait. Prennons simplement le « boulevard Adrien Dufresne ». Cherchez-le pour le fun. Cela aurait bien pu devenir une artère est-ouest (la seule qui existe c’est Louis-XIV, 2-3km au nord de l’autoroute), mais non. À l’ouest c’est bloqué par un bourgeon de développement résidentiel mal placé et à l’est, on vient de faire deux rues résidentielles avec un cul-de-sac pour être certain de ne pas avoir de transit dans le coin. C’est sans compter les petits bouts détachés qu’on construit à chaque terre qui se « libère » depuis quelques décennies.

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    • davedeux

      2 août 2012 à 10 h 30

      Voilà le résultat quand les élus prennent leurs trous devant les
      prometteurs. L’agenda de planification urbaine, c’est eux
      (Les prometteurs) qui en font la gérance.

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