Pour faire suite à ce billet, Québec Urbain a assisté à la soirée de consultation. Le nouveau projet a une hauteur de 21,5 mètres, est composé de paliers de 3 à 6 étages (images attendues), inclut 75 unités d’habitation, des commerces au rez-de-chaussée. L’architecte Claude Fugère a présenté le projet, les gens de la Ville également.
Au micro sont intervenus plusieurs personnes, en majorité défavorables, et qui demandent que soit appliquée la réglementation existante en 2000, où la hauteur était de 13 mètres. L’absence de logements sociaux dans le projet fut également soulignée par le comité populaire.
Des applaudissements discrets ont salué l’intervention d’un citoyen favorable au projet.
D’autres informations sont attendues et seront ajoutées à ce billet.
6 septembre 2012 à 22 h 46
Petite rectification : 13 mètres (4 étages), c’est le zonage en vigueur sur la rue Saint-Jean.
Les critères de 2000 (adoptés par le Conseil de quartier d’alors et repris ce soir par les membres du Conseil de quartier ce soir en réponse aux demandes de GM) concernent la hauteur (6 étages, 18 mètres, sur 20% du site) et 37 autres éléments (espaces verts, marges de retrait, etc.).
Ceci dit, il n’y a pas que le Compop qui a abordé la question du logement social : près de la moitié des interventions au micro y ont fait référence.
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6 septembre 2012 à 23 h 17
Merci pour les précisions.
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6 septembre 2012 à 23 h 30
Encore les citoyens chialieux et leur discours éternel des coops. Qu ils achètent le terrain et qu il en fassent eux des coops. C est incroyable comment le pas dans ma cours est développé dans st jean baptiste. Le projet est de moindre hauteur, il a été révisé pis on tourne encore en rond. On va de ramasser Avec ce foutu parking pour 1000 ans. Résidents du quartier vous ne cesser de me surprendre par votre manque d ouverture et vos parti pris.
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6 septembre 2012 à 23 h 41
On verra dans un avenir plus lointain ce qui se décidera. Pour y avoir été présent ce soir, ce terrain n’est plus et n’est pas qu’un terrain. C’est un symbole. Et quand on est rendu à ce point, les projets de construction le deviennent aussi. Autant pour l’un que l’autre. Deux conseillères (Anne Guérette, Chantal Gilbert) étaient présentes, ainsi qu’un candidat à la mairie de Québec (David Lemelin). C’est vous dire ! :)
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7 septembre 2012 à 07 h 08
Que faisait Mme Guérette à cet endroit ?
Ce n’est pas son quartier ! De quoi se mêle-t-elle ?
Elle qui n’aime pas que les autres conseillers se mêlent de son quartier !
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7 septembre 2012 à 18 h 52
J’ignore si vous avez lu l’actualité récente, mais autant Madame Guérette que Monsieur Lemelin aspirent à devenir mairesse/maire de Québec. 2013.
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12 septembre 2012 à 17 h 34
Avec le redécoupage des districts électoraux qu’a imposé le maire, Saint-Jean-Baptiste fera désormais partie du district représenté par Mme Guérette, ce qui explique sans doute en partie son intérêt, sans compter qu’elle entend en plus se présenter à la mairie…
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7 septembre 2012 à 00 h 56
Quoi? ce n’est pas réglé? Suis-je le seul à trouver qu’il y a un problème pour agir? Québec s’est enlisé dans de la merdouille administrative, un cancer de procédures, des comités, des consultations publiques, des réunions de lologues et fonctionnaires ( incompétants?)… le temps passe, rien ne bouge.
Pas étonnant qu’après 4 ans, nous avons toujours les mêmes parcomètres défectueux ou que la légionellose provoque 11 décès et devienne la plus grande épidémie mondiale de cette bactérie. Bravo Québec. On jase, on placotte, on fait des réunions… et rien ne se passe… sauf les années.
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7 septembre 2012 à 06 h 26
C’est ce que je prétend depuis des années. Québec est une ville qui
ce donne l’illusion de bouger.
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7 septembre 2012 à 06 h 50
C’en est gênant. À Montréal les tours se remettent à pousser de plus bel tandis qu’ici on se bat depuis presque 2 ans pour un minable parking. Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi les habitants de SJB ont la chienne de voir se construire un projet qui serait à peine aussi haut que le bloc au coin Salaberry 10 mètres plus loin?
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7 septembre 2012 à 07 h 09
Pourquoi on ne dirait pas : pour de minables gens !
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7 septembre 2012 à 07 h 15
Encore un peu plus de haine, s’il vous plaît. Ça manque sur ce forum.
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12 septembre 2012 à 18 h 19
Pendant ce temps, à Montréal, il arrive ceci:
« Trop haut, trop dense, pas assez démocratique. Après avoir suscité une mobilisation inédite de résidants d’Ahuntsic, le projet du promoteur Musto sur les anciens terrains de Transports Québec a été rejeté sans détour par l’Office de consultation publique de Montréal ».
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7 septembre 2012 à 07 h 30
C’est vraiment incroyable, c’est un quartier ou j’ai même pas les moyens de vivre, le prix des logements sont exhorbitants et on parle de coop ??? Pourquoi juste dans ce quartier pour les coops ? Pourquoi pas à Ste-Foy ? Pourquoi pas à Vanier aussi, Sillery, Beauport…
Effectivement Montréal ne cesse de croitre, son centre ville se densifie énormément et jamais on entend chialer pour les projets qu’ils font. A Québec, et particulièrement dans St-Jean Baptiste ce sont des chialeux qui veulent conserver leur ville dans un mode 1840, qui disent vouloir des coops, mais qui vivent dans des appartements d’une chambre à 900 par mois, qui se plaignent pour un bâtimeet qui ici est pas très haut alors que les immeubles voisins le sont plus sur la rue St-Jean, et qui veulent tout contrôler… Le site de l’église St Vincent de Paul : des coops même si ce terrain est possiblement un des plus cher au pied carré compte tenu de sa situation, ils vont finir par demander le parlement comme école, et le château comme coop…
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7 septembre 2012 à 07 h 33
On aime les trous dans St-Jean-Baptiste !
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8 septembre 2012 à 11 h 51
«Montréal ne cesse de croitre, son centre ville se densifie énormément et jamais on entend chialer pour les projets qu’ils font.»
Deux choses:
Oui il y a de la contestation dans certains projets à Montréal également, comme dans n’importe quelle ville. Suffit d’assister aux consultations publiques là-bas pour le réaliser. Bien des gens à Montréal se plaigne des mêmes maux qu’ici. La ville n’évolue pas à vitesse grand V, c’est normal et dans bien des cas bénéfique de s’entendre avant de faire un changement, parce qu’on ne peut revenir en arrière facilement.
Il y a beaucoup de projet au centre-ville et peu de contestation pour ceux-ci parce que peu de gens habitent le centre-ville, ou du moins peu y résident depuis longtemps. L’attachement est différent. Néanmoins, le redéveloppement de Griffintown a mis des années à se réaliser parce que la planification a été revu à plusieurs reprise et la population a été consulté, bien que le projet suscite encore des critiques.
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7 septembre 2012 à 08 h 03
Grâce à ça, ce quartier sera étiquette « Ghetto à Coops » et il les promoteurs iront voir ailleurs.
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7 septembre 2012 à 12 h 30
Et puis après? Qu’est-ce que les gens de SJB en ont à battre des promoteurs immobiliers?
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7 septembre 2012 à 12 h 34
Le niveau d’intelligence est en chute libre dans St-Jean-Baptiste.
On le savait bas, mais jamais comme ça !
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7 septembre 2012 à 13 h 13
Expliquez-moi le lien entre le niveau d’intelligence et affirmer que ça ne dérangera pas grand monde dans SJB que « les promoteurs aillent voir ailleurs ».
J’espère que vous avez une paire de patins.
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7 septembre 2012 à 13 h 56
Si les promoteurs vont voir ailleurs le quartier ne se renouvellera plus. Si c’est ce qu’ils veulent, tant mieux pour eux.
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8 septembre 2012 à 10 h 34
Pier Luc, c’est de la démagogie. Les promoteurs vont là où il y a de l’argent à faire, donc là où il y a des gens qui veulent s’établir. Il y aura toujours des gens qui vont vouloir venir vivre au centre ville, et si les promoteurs actuels n’exploite pas ce potentiel, alors d’autres promoteurs vont se créer pour le faire. Tant qu’il y a de l’argent a faire, il y aura des promoteurs.
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10 septembre 2012 à 09 h 52
Et si leur projets sont systématiquement bloqués?
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10 septembre 2012 à 14 h 02
Un projet peut être bloqué uniquement si le promoteur souhaite changer le zonage. Si GM se limitait à 4 étages, ils pourraient commencer la construction demain. Et quand il est question de changement de zonage, il n’y a pas qu’au centre ville où l’on trouve des opposants.
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7 septembre 2012 à 09 h 01
L’histoire qui se répète. Les promoteurs sont bien courageux de se lancer dans le même processus.
On est mieux de trouver ça beau le stationnement à cet endroit. On verra pas autre chose avant longtemps.
À moins que… on adopte une zone franche???
https://www.quebecurbain.qc.ca/2011/12/29/urbanisme-les-zones-franches/
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7 septembre 2012 à 09 h 26
Je suis moi aussi très déçu de l’attitude de ce groupuscule de citoyens de type habitant qui n’ont apparemment jamais rien vu de leur vie pour être contre un projet de six étages (!) alors que la rue Saint-Jean compte des immeubles tout aussi hauts, sinon plus hauts. Il faut dire qu’une certaine partie de la population de SJB est plus ou moins instruite, ce qui engendre cette peur irrationnelle du changement puisque les gens ont peur de l’«inconnu». Mais il y a aussi cette éternelle opposition des groupes sociaux à l’embourgeoisement, qu’il exagère souvent. Bref, ce stationnement doit disparaître; la Ville manque totalement de leadership dans ce dossier. Si jamais ce deuxième projet est rejeté, ce sera une honte pour toute la ville.
Mais il faudrait se calmer dans vos commentaires sur le quartier Saint-Jean-Baptiste; j’y ai déjà habité et je payais moins de 900 $ par mois (Marc) et mon appartement était loin d’être un «trou». En plus, j’habitais en haut de la rue Saint-Jean, où les appartements sont les plus chers. Beaucoup d’appartements sont encore moins cher entre la falaise et la rue Saint-Jean (zone plus pauvre aussi). Certains font franchement durs et ont l’allure de taudis, mais d’autres sont rénovés par leur propriétaire et sont de vrais aubaines du point de vue de la qualité et de la superficie.
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7 septembre 2012 à 12 h 44
« Il faut dire qu’une certaine partie de la population de SJB est plus ou moins instruite, ce qui engendre cette peur irrationnelle du changement puisque les gens ont peur de l’«inconnu». »
Vous dites n’importe quoi, c’est bien connu que les habitants du quartier Saint-Jean-Baptiste sont plus scolarisés que la moyenne de la ville. En 10 secondes j’ai trouvé cette étude qui date de 1998 où on mentionne que 40% des résidants de SJB ont un diplôme universitaire contre 22% pour ceux la ville de Québec en général. Ça m’étonnerais que ça ait beaucoup changé en 10 ans.
http://ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/participation_citoyenne/conseils_quartier/saintjeanbaptiste/docs/PDQ_SJB_orientations.pdf.pdf
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7 septembre 2012 à 13 h 00
en sciences molles?
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7 septembre 2012 à 13 h 01
Euh… vous dites n’importe quoi!
J’ai bien dit «une partie de la population», ce qui veut dire ni la moitié ni la majorité des habitants du quartier. Il faut savoir lire. Et si je me fie à votre statistique, cela nous laisse 60 % des résidents sans diplôme universitaire. Les revenus moyens des hommes sont en outre inférieurs à la moyenne de la Ville. Et les statistiques datent plutôt de 1991 et non de 1998. Un diplôme universitaire n’est pas non plus garant d’intelligence et de savoir-vivre assurés. Bref… À mon avis, c’est essentiellement la peur du changement qui anime ce groupuscule de citoyens.
J’ai habité le quartier, je connais sa composition. Tout enseignant qui travaille à l’école primaire Saint-Jean-Baptiste vous dira que le contexte social du quartier n’est pas de tout repos.
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7 septembre 2012 à 13 h 33
@FierUrbain
Sauf que rendu là il y a des gens peu instruits partout, et il y en a moins à SJB qu’ailleurs alors je ne vois pas ce que ça viens faire dans le débat. Mon point est que votre portait des habitants de SJB est éronné. Ce n’est pas la peur de l’inconnu qui en motive plus d’un à freiner ce type de projet – c’est plutôt l’inverse. Ils connaissent très bien ce qui s’est passé dans les anneés 70 alors que les nouveaux développements ont amputé le quartier. Ce qui se passe à l’Îlot Irving est une surreéaction causée par le mécanisme d’auto-défense très très sensible du quartier.
Et je connais aussi la composition du quartier; ça fait 28 ans que j’y habite. Avant ma naissance, ma mère a enseignée à quelques reprises l’école Saint-Jean-Baptiste. Elle me comptait des histoires d’enfants qui venaient à l’école nu pieds tellement ils étaient pauvres. Ce n’est plus comme ça aujourd’hui, depuis 20-25 ans il y a eu transformation profonde et le marché immobilier (transformation du locatif en condos, hausse vertigineuse du prix des loyers) s’affaire à chasser les derniers « pauvres » du quartier.
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7 septembre 2012 à 14 h 43
Surréaction, vous n’aurez jamais si bien dit.
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7 septembre 2012 à 10 h 27
Résident de Saint-Jean-Baptiste depuis plus de 25 ans, je n’ai même pas pris la peine de me déplacer hier.
Pourquoi?
Sachant que le Comité–prétendument-populaire s’opposait au projet, il était écrit dans le ciel que le Conseil de quartier s’y opposerait aussi.
Comme le soulignait M. Gobeil, ce terrain a pris une valeur de symbole des luttes populaires pour certains militants qui dépasse largement et aveuglément l’enjeu du nombre d’étages (les trois édifices voisins : la caserne, l’édifice du Colisée du livre et l’immeuble à logement voisin de l’autre côté de la rue ont déjà cette hauteur. Et à quelques pas de là, le Séjour compte une dizaine d’étages).
Il ne reste plus à souhaiter que le Comité exécutif de la ville se fâche et invoque les mêmes dispositions que celles qui ont permis de passer outre à la contestation du projet Sainte-Maria-Goretti à Charlesbourg pour régler ce dossier une fois pour toutes et nous débarrasser de ce trou à rats.
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7 septembre 2012 à 10 h 35
Les petits bourgeois-bohèmes de SJB frappent encore. Du pas dans ma cour comme en banlieue.
Pour moi, le premier projet de GM était celui qui aurait dû être construit à cet endroit. Il y avait de tout. Logements sociaux, copropriétés et commerces au niveau de la rue.
On est pas sortis du bois…
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7 septembre 2012 à 13 h 12
en effet le premier projet était formidable et aurait pu être un exemple pour d’autres villes. Dommage pour Québec.
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7 septembre 2012 à 12 h 14
J’aimerais faire remarquer la chose suivante : pour faire passer sa première demande de modification de zonage, le promoteur avait ajouté des logements coopératifs et du stationnement pour communauto. Malheureusement ça n’a pas fonctionné. Maintenant, il tente une deuxième demande, mais sans ces ajouts précédents. Pourquoi pense t’il que le projet va passer?
C’est vrai que les opposants ne font pas de concessions, mais je comprends en partie leur point de vue. Ils disent aux promoteurs de respecter les règles du jeu, point.
À la base, si GM c’était limité à 4 étages, il n’y aurait eu aucune consultation. On comprends que GM veut plus d’étages pour plus de profit, mais s’il ne rendonne rien en échange à la communauté, pourquoi la communauté devrait accepter de changer les règles? Vous allez peut être me dire que le terrain est trop cher pour un édifice de seulement 4 étages, mais le terrain ne peut pas prendre plus de valeur que son potentiel construisible.
Bref, le premier projet était un bon compromis, mais cette deuxième proposition est simplement inacceptable. Si GM veut changer la réglementation, il faudra soit qu’il offre quelque chose en échange, ou convaincre la ville de forcer l’adoption de sa demande.
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7 septembre 2012 à 12 h 35
Si le premier projet était un bon compromis, comme vous dites.
Pourquoi les citoyens ont-ils voté contre avec frayeur !
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7 septembre 2012 à 15 h 00
Il y a de simples questions de rentabilité qui entrent en ligne de compte aussi. C’est le Ixième promoteur a avoir essayé de faire quelque chose avec ce terrain, mais à l’évidence il est impossible de soumettre une proposition financièrement rentable à partir du zonage actuel. Si on ne modifie pas la réglementation ridiculement trop étroite qui ne rient pas compte du fait que les édifices voisins ont déjà l’équivalent de 6 étages, le trou risque de rester trou encore longtemps…
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7 septembre 2012 à 16 h 27
Comme je le disais dans mon précédent message, la valeur du terrain est directement proportionnelle avec le potentiel construisible qu’il permet. Un terrain où il est possible de construire 4 étages vaut nécessairement moins qu’un terrain équivalent où l’on peut construire 6. On remarque donc immédiatement l’immense intérêt que GM pourrait avoir à modifier le règlement : il achète in terrain avec un potentiel de 4 étages, et se retrouve avec un terrain pour 6 étages!
Mais devrait-on plier devant les promoteurs qui nous disent font peur en disant que le terrain restera vide si son projet ne se réalise pas? Il y a d’autres groupes que GM, et ce n’est pas parce que le projet de GM n’est pas rentable qu’aucun projet n’est rentable. Je crois qu’un bel exemple est la coopérative l’escalier qui a réussit là où plusieurs promoteurs se sont cassés les dents.
Je répète que je ne suis pas contre le projet. Mais simplement que je trouve cette mouture pire que la première. Ici GM demande une dérogation mais ne donne rien en échange. Pourquoi devrait-on accepter cela? Pour densifier la ville? Si vous pensez cela, c’est que vous n’avez pas compris le problème de la densification.
Que GM construise 4 étages, comme il a le droit de le faire. C’est d’ailleurs pour ce prix qu’il a payé ce terrain. S’il veut absolument une dérogation, alors il doit offrir quelque chose en échange.
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11 septembre 2012 à 12 h 54
@ Francis
Je m’étais pourtant promis de ne plus intervenir sur le trop triste dossier de l’îlot Irving mais tes déclarations colportent tellement un paquet de faussetés que je me sens l’obligation d’y ramener un peu de logique d’économiste. =;o)
La valeur foncière n’a que très peu à voir avec le « potentiel construisible » et n’est seulement que le reflet d’une demande. Et du côté de l’offre, la rareté de logements neufs que les restrictions de zonage (et les contestations) induisent crée une forte pression à la hausse sur les prix. …i.e. : l’inverse de ce que tu dis! En empêchant l’offre de répondre à la demande, le zonage restrictif exacerbe la rareté et donc l’augmentation des prix.
Et la coop L’Escalier est une aberration économique!! Sa réalisation n’a été rendue possible que par une injection de fonds publics, a détruit un espace vert, sans offrir aucun dialogue avec son cadre bâti (2 voisins de 30 étages et un boulevars à 6 voies de large!) …pas même une transition! …Sans restriction de hauteur, on aurait pu faire un parc intéressant et rentabiliser le tout très facilement.
Ton histoire de bons pis de méchants qui doivent donner un cadeau aux premiers pour être acceptés comme ami sonne comme un conte pour enfants!!
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7 septembre 2012 à 12 h 50
J’aimerais qu’on réponde à la question suivante: Depuis quand obtenir une dérogation à un réglement devrait être un automatisme? Si chaque promoteur qui le demande peut en obtenir une, alors à quoi ça sert d’avoir des règlements d’urbanisme? Je fais des travaux d’aggrandissement chez nous, justement dans Saint-Jean-Baptiste, et je dois respecter une marge de retrait sur ma ligne de lot à l’arrière. Même si je demande une dérogation, je vous garantis que ne l’obtiendrai pas. Pourquoi les promoteurs aurait-ils plus de droits que les simples cityoens? Personne n’empêche GM de construire, qu’ils respectent les foutus règlements et qu’ils nous sacrent patience.
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7 septembre 2012 à 13 h 02
Vous vous occuperez alors d’aller démolir les étages en trop de l’immeuble du Séjour et de la Tour Saint-Jean? Parfait.
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7 septembre 2012 à 13 h 43
Je comprends pas trop votre point? Pour les constructions passées soit les règlements étaient différents, soit ils ont obtenus une dérogation. Je vois pas en quoi ça justifie des dérogations automatiques?
En passant je suis pour le projet (pour citer Régis: «Tant qu’à moi, le bon projet, c’était le premier») mais je suis tanné de ce petit jeu spéculatif des promoteurs qui achètent un terrain qui est zoné X et essaient ensuite de faire changer les règles du jeu sous menace de ne rien construire pendant des années.
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7 septembre 2012 à 14 h 45
Exactement. Quatre étages, dans un quartier au beau milieu du centre-ville et dans une ville qui prône la densification, c’est trop peu. Six étages, ce n’est franchement rien. Une dérogation serait amplement justifiée.
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8 septembre 2012 à 09 h 36
Si toute la ville était composé d’édifices de 4 étages, elle couvrirait une fraction de sa superficie actuelle!
Ce n’est pas les quelques terrains encore libre au centre ville qui cause les problèmes de densité de la ville, mais plutôt les étendus de maison unifamiliale que l’on retrouve en banlieu.
Évidemment, s’il y avait eu 9 étages au lieu de 4, il y aurait eu plus de places pour des nouveaux citoyens au centre ville. Mais entendons nous : ça ne serait qu’une goutte d’eau imperceptible par rapport au nombre de logements déjà disponible.
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11 septembre 2012 à 01 h 26
@ Francis L
C’est peut-être bien beau, dans ta tête, une ville étalée sur 4 étages et sans centre-ville, mais ton concept de densification est complètement déconnecté de la réalité tant sociale qu’économique ainsi que de la dynamique propre au capital.
Ça pourrait se résumer dans une formule du genre : l’argent va là où y’a d’l’argent. Et le monde va là où y’a du monde …et généralement de l’argent! =;o)
La ville EST un pur produit du capitalisme : la concentration des moyens de productions et de la force de travail ainsi que la valorisation constante du capital que constitue la terre en sont les moteurs incontournables. Et la densification en son centre en est le résultat.
On peut bien bloquer artificiellement son évolution naturelle, par du zonage ou différentes règlementations. Mais le capital est très mobile et trouve toujours son chemin pour fructifier!
L’évolution récente de Ste-Foy en est la manifestation la plus flagrante. Notez qu’on ne s’est pas contenté de faire du 4 étages! Et regardez le furieux développement commercial qui l’accompagne …ainsi que les milliers de nouveaux résidents qui suivent!
En attendant, St-Jean-Baptiste se félicite de venger les vieux traumatismes des années ’70 …pendant que sa population diminue et vieillit, son activité commerciale stagne et que son poids politique devient marginal. Et manque d’argent pour enfouir ses fils électriques(!), etc, etc, etc…
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11 septembre 2012 à 15 h 40
@ Louuiss – Vous affirmez haut et fort que « la ville est un pur produit du capitalisme ». Fort bien. Comment se fait-il alors que la plupart des villes dans le monde ont vu le jour puis ont parfois grandi et prospéré et ensuite la plupart ont décliné et sont aujourd’hui disparues, tout cela bien avant l’avènement récent du capitalisme ?
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12 septembre 2012 à 08 h 03
Au Québec, on aime le gaspillage. On gaspille l’eau, l’électicité, l’espace, le pétrole et le temps pour se déplacer. On aime gaspiller de l’argent pour construire des routes, gaspiller de la salive pour un petit projet de 9 étages au centre-ville.
C’est clair que l’argent se déplace vers Ste-Foy et que SJB poursuit sa décrépitude en concentrant toute la misère cheapette de la ville. On dirait une secte.
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7 septembre 2012 à 13 h 49
Peut-être parce que certains règlements n’ont simplement pas de logique (quatre étages, quand des édifices voisins en ont six). Ça se change aussi, un règlement. Et là, on sent bien qu’on groupe de gens à l’égo démesuré en profitent pour créer un enjeu qui n’en est pas un.
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7 septembre 2012 à 15 h 20
Une chance qu’il n’y avait pas de règlement de zonage en 1884; la construction de l’église Saint-Jean-Baptiste n’aurait jamais été approuvée parce que beaucoup trop haute et hors de proportion avec le bâti du quartier…
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7 septembre 2012 à 15 h 40
L’attitude de monsieur Ladalle et des autres opposants aux deux projets reflètent bien la mentalité de village qui cause du tort à la capitale depuis des décennies. Triste, mais vrai.
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8 septembre 2012 à 02 h 59
J’ai pourtant pris la peine de mentionner que j’étais en faveur du projet, et ce depuis le début. C’est votre affirmation que les résidants de SJB ont « peur de l’inconnu » que je trouvais boîteuse. Autrement, j’ai seulement osé demander à quoi servaient les règlements d’urbanismes si tout le monde qui en faisait la demande pouvait obtenir une dérogation. Si cela fait de moi un villageois, soit.
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7 septembre 2012 à 17 h 17
Dès l’ouverture de ce fil, j’ai dit à ma conjointe « Regarde bien, ça
vas être le festival des hargneux » Et bien bravo, c’est au-delà de
mes espérances.
À chaque fois qu’il est question spécifiquement de St-Jean-Baptiste
sur ce forum, c’est le déchaînement des frustrés. Tout les insultes
et préjugés y passent.
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7 septembre 2012 à 17 h 43
Hargneux ? Frustré ? Préjugés? J’ignorais que vous connaissiez ces adjectifs ! :)
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7 septembre 2012 à 18 h 28
Je fais un effort particulier pour élargir mon vocabulaire.
C’est pas facile mais je m’améliore constamment.
Pour l’apprentissage des insulte, ce forum, particulièrement les
fils sur St-Jean-Baptiste, est une bonne source d’apprentissage.
Bonne soirée
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7 septembre 2012 à 18 h 02
Bienvenu dans l’immobilisme « cul de sac » des NIMBYs et des groupes de pression.
D’un coté vous avez un comité de citoyens qui va s’opposer au projet tant qu’il n’y aura pas de logement sociaux dans le projet.
Et de l’autre côté vous avez un groupe de citoyens qui va s’opposer au projet s’il y a des étages de plus pour accommoder ces logements sociaux.
Je propose un cimetière de luxe sur 3 étages, en l’honneur de l’immobilisme québécois.
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7 septembre 2012 à 20 h 37
Malheureusement, j’ai la « vague » impression que ce projet va encore mourir de sa belle mort, sur l’autel de l’étroitesse d’esprit, du nombrilisme, de l’égoisme ……et autres qualités altruistes.
Alors, tant qu’à parler de mort, parlons-en, mais parlons-en bien !
Comme tout ce qui tente de surgir de cet endroit est voué à mourir …….avant de naitre ( faut quand même le faire ! ), j’ai trouvé la solution; il suffisait d’y penser !
L’Îlot Irving devrait être transformé en CIMETIÈRE, à la gloire du repos et de la sainte paix éternels, dont seraient exclus toutefois les opposants à tel projet, même si, de par sa nature, il ne serait certainement pas trop haut !
Londres a depuis longtemps son Speakers Corner, nous , « drette icitte » à Québec, on aurait LE cimetière qui deviendrait une attraction touristique incontournable, en concurrence avec ……, avec…., avec…..
Je m’arrête, la fébrilité risque de m’emporter avant sa construction !
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7 septembre 2012 à 20 h 41
À ma très grand honte, j’aurais dû lire la proposition de Matrix.
SSSSSSSSCUSEZ !
Ceci dit, soyons positifs; le débat va maintenant porter sur le genre de cimetière !
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7 septembre 2012 à 20 h 52
Il y a quand même des limites à ce qu’un petit groupe de citoyen décident pour tout le monde ce qui est bien ou pas pour la ville, parce que ces gens là c’est une minorité ! … 6 étages, en pleine ville, je crois que c’est vraiment pas exagéré comme densité ! … comme c’est impossible de plaire à tout le monde, peux importe la version, je pense qu’il faudra que quelqu’un tranche à un moment donné.
J’en apelle donc aux élus municipaux qui ont le pouvoir de changer les lois.
Bref, ces gens là devraient aller vivre en campagne, là ils seraient sur que rien ne va les dérenger. Il serais temps qu’ils réalisent qu’il habitent le coeur de la ville, attendez vous donc à ce que ça change bondieu ! … c’est quand même pas une horreur à tourelle ce rendu en plus!
Non vraiment je suis outré par ces gens.
Si je le pouvais, juste pour les contrarier, je lui ajouterais le double du nombre d’étage :D Merci bonsoir.
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7 septembre 2012 à 21 h 21
« Si je le pouvais, juste pour les contrarier, je lui ajouterais le double du nombre d’étage ».
Le « zonage » est un pouvoir immense donné à des municipalités ou des villes sur ce qui peut se construire ici ou là, dans une société où la propriété privée existe.
Le contre-pouvoir existe aussi. Ce n’est pas pour rien que l’assemblée nationale a créé les fameuses « zones franches » à l’abri du contre-pouvoir. Et qui élimineront ainsi (à tort ou à raison) des situations conflictuelles de ce genre.
Hier soir, les promoteurs (GM Développement) étaient absents mais représentés par une personne à qui une question fort légitime fut adressée: « Vous demandez 6 étages (après en avoir demandé 9) au nom de la rentabilité. Et quatre ne serait pas rentable ? ».
Le représentant fut incapable de répondre.
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7 septembre 2012 à 21 h 42
nécessairement, moins il y en aura (d’étages), plus les unités seront cher, moins ils seront accessible et moins ils vont rapporter versus le prix d’achat du terrain…
mais si les promoteurs ne peuvent plus avoir de rentabilité sur les construction au centre-ville, étonnez-vous pas de voir les projets pousser à Ste-Foy ou ailleur plutot qu’au centre… du NIMBYsme.
Est-ce normal d’en être rendu à devoir créer des zones franches pour développer quelque chose ? Croyez-vous qu’à voir aller GM, ça donne le gout a des investisseurs de commencer un projet au centre-ville !?
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7 septembre 2012 à 22 h 17
La décision du législateur québécois de donner aux villes le pouvoir de créer des zones franches n’a pas été prise à la légère. Elle le fut sur demande de la Ville de Québec afin d’assurer le développement e long des axes majeurs de transport en commun, dans les zones où passera éventuellement le tramway et dans les zones la Ville veut densifier. C’est un changement réclamé depuis longtemps.
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7 septembre 2012 à 22 h 24
@ Matrix
« mais si les promoteurs ne peuvent plus avoir de rentabilité sur les construction au centre-ville, étonnez-vous pas de voir les projets pousser à Ste-Foy ou ailleur plutot qu’au centre-ville ».
Vous visez à côté de la cible.
Europa, L’Étoile, Les Suites de la Colline.
Le terrain de l’Îlot Irving n’est plus un terrain. C’est un symbole. La Ville peut évidemment exproprier. Et en faire autre chose. Faudrait bien savoir au Bureau de la Publicité des Droits qui est propriétaire et le prix payé. On connaîtrait sans doute mieux les enjeux.
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8 septembre 2012 à 09 h 25
Matrix, vous avez tout à fait tort. Ce n’est pas parce que le projet compte 6 étages au lieu de 4 que les condos seront moins cher. Ceux-ci seront vendu au prix du marché, et la balance sera le profit du promoteur. Donc aucune différence au niveau des prix pour les acheteurs. Les prix sont toujours basés sur le marché, et non pas sur le coût de construction de chaque unité.
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11 septembre 2012 à 00 h 14
@ Francis L.
Avant d’affirmer que les autres ont tord, tu aurais vraiment besoin de réviser tes notions de base en science économique.
Si 4 étages, au prix du marché, ne rapportent pas un rendement suffisant sur le capital investi… le trou va rester un trou. Point.
Oui, plus d’étages permet d’augmenter la rentabilité d’un projet jusqu’au seuil qui apparaîtra suffisant pour justifier l’investissement. Rajouter des étages permet de répartir les frais fixes, dont celui du terrain, sur un plus grand nombre d’unités et donc, oui, de réduire le coût de chacune. Et, non, y’a pas que le vilain promoteur qui s’en met plein les poches! S’il peut vendre ses condos un peu moins cher que les autres promoteurs, tout en générant un rendement intéressant sur l’investissement, oui, il va les vendre moins cher – et beaucoup plus vite! – pour le bénéfice de tout le monde.
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11 septembre 2012 à 12 h 47
Je suis désolé, mais je ne suis pas d’accord. Vous faites une grosse erreur en affirmant que le prix d’un condo est relié à son coût de fabrication. Le prix est uniquement basé sur l’offre et la demande. Et ce n’est pas une question que le promoteur est vilain ou pas, mais simplement le principe économique de la main invisible décrit par Adam Smith.
C’est à dire que si un condo coûte 300 000$ pièce à un promoteur, et que celui est capable de trouver des gens qui l’achète 500 000$, alors pourquoi se limiterait il a le vendre 400 000$? Au contraire, s’il ne trouve pas d’acheteur, alors il sera obligé de diminuer le prix jusqu’à ce qu’il trouve des acheteurs potentiels. Et ceci pourrait même résulter par des pertes : il pourrait être forcé de vendre son condo 250 000$ par exemple.
Il n’y a donc aucun lien entre le coût de fabrication d’un item et son prix, sauf le profit du promoteur. Ce dernier veut maximiser son profit, mais la compétition l’empêche de vendre beaucoup plus cher que le coût de fabrication, au risque de voir de nouveaux concurrents sur le marché.
Pour ce qui est du coût du terrain, il est directement proportionnel à sa capacité de développement. Un terrain où l’on ne peut construire que 4 étages sera moins attrayant qu’un terrain où l’on peut en construire 14. Donc la compétition entre les promoteurs va faire en sorte que le premier terrain va se vendre moins cher que le deuxième.
Je ne sais pas d’où viennent vos notions d’économies, mais les miennes proviennent de cours universitaires.
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11 septembre 2012 à 12 h 54
Pour illustrer le commentaire précédent
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12 septembre 2012 à 08 h 10
Louuiss a raison. Francis est dans le champ.
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8 septembre 2012 à 09 h 21
« Si je le pouvais, juste pour les contrarier, je lui ajouterais le double du nombre d’étage »
Je crois que ça démontre bien le peu d’importance que vous accordez à l’urbanisme versus votre frustration envers les citoyens de SJB.
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7 septembre 2012 à 21 h 35
Auparavant, je n’avais jamais entendu parlé de ces fameuses zones franches que vous évoquez ici. Êtes-vous en mesure de me dire si de pareilles Zones franches existent ailleurs dans le monde, et même plus prés de nous ici au Canada ? peut-être cela porte-il un autre nom?
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7 septembre 2012 à 22 h 47
Jamais entendu parlé ? Faut lire Le Devoir plus souvent et Québec Urbain fréquemment :)
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7 septembre 2012 à 23 h 53
Je me suis mal expliqué , en fait je voulais dire qu’avant que Québecurbain en parle et/ou le devoir, je n’en avait jamais entendu parlé, parce que vous devez savoir que je vous lis quotidiennement et ce depuis au moins 5 ou 6 ans ;)
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8 septembre 2012 à 10 h 15
Merci :)
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8 septembre 2012 à 07 h 44
@ Gérard Gobeil:
« Le terrain de l’Îlot Irving n’est plus un terrain. C’est un symbole. La Ville peut évidemment exproprier. Et en faire autre chose. Faudrait bien savoir au Bureau de la Publicité des Droits qui est propriétaire et le prix payé. On connaîtrait sans doute mieux les enjeux »
Le propriétaire du terrain est:
Nouvel OBS inc. auparavant c’était SABRINCO INC.
Le prix payé :
Basé sur le droit de mutation payé par l’acquéreur en mars 2011 le prix payé aurait été de 1.6 millions $ soit 62$ du p.c..
L’évaluation au 1 juillet 2008 était de 533,000$ et de 395,000$ le 1 juillet 2005.
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8 septembre 2012 à 09 h 30
Alors si le promoteur à payé plus cher que la valeur réel du terrain en espérant obtenir le droit d’y construire plus haut, c’est une grave erreur qui revient au promoteur d’assumer. Ce dernier aurait du offrir un montant en fonction du fait quil ne peut développer un projet que de 4 étages. Et ensuite,s’il arrive à obtenir plus, tant mieux pour lui. Si GM ne fait pas son projet, alors il faudra revendre tôt ou tard le terrain, probablement à perte.
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11 septembre 2012 à 01 h 47
Penser freiner la spéculation par un règlement de zonage plus hermétique est pure utopie : la valeur immobilière a plus que doublé, ces dernières années, sans qu’aucune modification n’y soit apportée!
Au contraire, c’est précisément sa rigidité qui cause les blocages interminables actuels. La valeur foncière qui prévalait lors de sa conception n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui.
C’est un peu comme vouloir forcer un ado …à porter les même culottes que lorsqu’il avait 5 ans! Ce sont les règles, mon garçon. Ce sont tes culottes et tu dois les porter!!
Et après, on ose en plus se lamenter qu’il reste tout nu! =:oP
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12 septembre 2012 à 15 h 46
Le problème dans votre raisonnement, c’est que vous pensez que la seule construction d’un édifice de 9 étages sur l’îlot irving pourrait ajouter assez de nouveaux condos dans le secteur pour diminuer le prix des unités. Mais les unités qui seront construites à l’îlot irving ne sont qu’une goutte d’eau parmi un parc immobilier déjà imposant.
Pour réellement qu’un changement de zonage puisse diminuer les prix des propriétés, il faudrait déréglementé tous les terrains encore vacants, et espérer que ceux-ci vont tous de développer dans un laps de temps relativement court. Les propabilités sont donc extrêmement mince.
Je comprends ce que vous voulez dire à grande échelle. Mais dans le cas précis de l’îlot irving, ça ne tient pas la route. Les acheteurs des futurs condos ne verront pas de différence de prix significative, que l’immeuble ait 4, 6 ou 9 étages.
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8 septembre 2012 à 10 h 15
Merci pour l’Info
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8 septembre 2012 à 16 h 34
Voilà une belle occasion pour tous les opposants de se porter acquéreur du terrain et de nous offrir un édifice de 4 étages avec des logements sociaux.
Tout cela payé par les différents groupes de SBJ !
À quand la première pelletée de terre ???
Ayez au moins la force de vos convictions !
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8 septembre 2012 à 17 h 57
La force des convictions ? Il y en a ici qui ont des convictions mais qui les expriment en se cachant derrière plusieurs pseudonymes. Alors …
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9 septembre 2012 à 19 h 47
À lire l’avalanche de niaiseries qui permet à des banlieusards de déverser leur fiel sur les gens qui habitent la ville, je crois qu’il serait temps de créer un nouveau blogue: QUÉBEC RURAL.
Le malheur de la Ville de Québec c’est bien ça: une ville contrôlée par ses banlieues. Triste résultat des fusions municipales.
Le maire L’allier n’aurait rien pu faire sous ce régime.
Banlieusards qui considérez le centre-ville comme un parc d’attraction.
Vous êtes le problème, pas la solution.
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9 septembre 2012 à 20 h 18
Boomer :
« Il y a les ceusses qui chiâlent avant de savoir.
Il y a les ceusses qui applaudissent avant de savoir.
Attendons de savoir.
Pas sûr de comprendre la démarche: la Ville vient d’autoriser 9 étages!
Mais on nous propose de ramener à 6 étages?
En démocratie, il est important de conserver un regard critique même dans une ville gérée de façon limpide avec des promoteurs immobiliers sans véritable but lucratif… »
Sur ce billet
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10 septembre 2012 à 13 h 20
la ville autorise 9 étages? Vraiment? J’ai loupé ça.
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