À Québec, le site urbain de l’îlot des Palais est l’un des plus riches en traces historiques. S’y trouve enfouie la mémoire d’une occupation qui remonte à la création de la ville. Ce lieu est en mesure de témoigner à la fois d’une activité économique liée aux exploitations artisanales industrielles de la Nouvelle-France, sous l’égide de Jean Talon, et d’un lieu de pouvoir colonial sans pareil jusqu’à la Conquête. Le palais de l’Intendant a été le pivot du pouvoir et des décisions en Nouvelle-France : le conseil souverain y siégeait, on y rendait justice, on y gérait l’État au nom du roi.
Vingt ans de fouilles archéologiques par des professionnels, de chantiers-écoles pour jeunes archéologues étudiant à l’Université Laval, de recherches et de publications ont permis de développer une connaissance approfondie de ce lieu unique au pays.
Depuis que la Ville de Québec est devenue propriétaire des terrains de cet ensemble de la basse-ville, en 1974, elle a investi dans la connaissance. Dans sa plus récente planification urbaine, elle a identifié l’importance de mettre en valeur ce site et les découvertes archéologiques qui y ont été faites. Cela procédait d’une logique à laquelle citoyens et experts adhéraient. Lorsque la mairesse Andrée P. Boucher a fait de la mise en valeur de ce site le legs de la Ville pour le 400e, les applaudissements ont été nombreux et bien sentis : enfin, l’histoire de l’îlot des Palais pourrait être connue de tous et un soin particulier serait apporté à la protection et à l’accessibilité des vestiges !
Le projet amorcé à la suite du concours d’architecture promettait d’offrir une vitrine dynamique sur le site du premier palais de l’Intendant. Il laissait entrevoir une affluence touristique et citoyenne accrue dans ce secteur de la ville qui, actuellement, semble à l’abandon. Un apport économique non négligeable, dans la mesure où ce site devenait le maillon d’un vaste circuit touristique urbain, pouvait être envisagé. Car l’archéologie et l’histoire suscitent de l’intérêt. À preuve : au cours de l’été 2008, quelque 304 000 visiteurs ont fréquenté le site de fouilles de Parcs Canada des forts et châteaux Saint-Louis, sous la terrasse Dufferin. Partout sur la planète, les sites archéologiques sont des lieux courus par les touristes. Pourquoi avoir mis sur la glace le projet de l’ilôt des Palais ? Pourquoi sommes-nous timides dans ce domaine quand, de tout le Canada, nous possédons les plus grandes richesses en matière d’archéologie historique ?
Une fois passé le choc causé par l’arrêt des travaux et l’ensablement des vestiges, le CMSQ souhaite que la Ville remette le plus vite possible ce projet en route. Le maire de Québec, Régis Labeaume, doit clairement démontrer que les projets culturels de la Ville sont aussi des projets de mise en valeur du patrimoine de cette cité quatre fois centenaire. Le CMSQ lui demande de reprendre le projet de mise en valeur de l’îlot des Palais de façon prioritaire.
Lorsque des deniers publics sont investis, le coût d’un projet doit être évalué adéquatement, avec les bonnes données au départ. Le suivi doit être effectué avec les bons outils de gestion. Que les élus s’en préoccupent est parfaitement justifié. Toutefois, aucune de nos grandes institutions culturelles n’aurait vu le jour s’il avait fallu justifier leur rendement sur quelques années. La culture d’une nation a besoin de projets culturels visionnaires pour se construire. La mise en valeur de l’îlot des Palais fait partie de ces grands projets méritants qui devraient obtenir le soutien des gouvernements supérieurs.
Un lieu riche d’histoire repose sous la neige. La mémoire d’un pan de l’histoire de la ville de Québec est menacée l’année même de son 400e anniversaire. Les vestiges de l’îlot des palais, c’était un lieu d’échange avec les Amérindiens, c’était l’administration de la colonie de Québec, c’était l’abri de l’armée de Montgomery lors de l’attaque de 1775, c’était l’industrie du 19e, c’est notre patrimoine.
Dans une lettre, qui est un crie d’alarme, Réginald Auger, Allison Bain, Marcel Moussette, James Woollett, professeurs d’archéologie de l’Université Laval, appellent à la conscience patrimoniale :
Monsieur le Maire,
C’est avec une certaine appréhension mêlée d’inquiétude que nous avons appris l’abandon «temporaire» des travaux à l’îlot des Palais. Les raisons invoquées sont les retards déjà accumulés des travaux – un aspect déjà prévu par l’administration précédente – et le risque de dépassement des coûts estimés. Bien qu’indirectement en rapport avec nos compétences d’archéologues professionnels, ces aspects relevant surtout de la gestion de projet, de l’ingénierie et de l’architecture sont quand même reliés à l’objectif principal de l’intervention archéologique sur ce site qui est d’acquérir des connaissances sur la formation de ce site dans le but de fournir un contenu historique pour la réalisation de cette institution muséale en chantier.
Cet îlot est d’une très grande importance dans la compréhension de l’histoire de la ville de Québec et ce n’est pas par hasard que ce site est venu à acquérir sa réputation; l’administration précédente lui a accordé le statut de «legs majeur de la Ville» pour son 400e anniversaire et dans son document Politique du patrimoine, lancé en janvier 2008, l’administration actuelle lui attribue une place de choix en l’incluant dans une liste de sites aussi prestigieux que l’Habitation de Champlain, le Château Saint-Louis et le site Cartier-Roberval, un «patrimoine unique» que tous reconnaissent. La renommée de ce site repose sur les résultats de recherches menées, avec la collaboration de chercheurs d’autres disciplines, par les archéologues de l’Université Laval et ceux de la Ville de Québec depuis 1982; des travaux ont mis en évidence l’extraordinaire importance archéologique de l’îlot des Palais. Les vestiges mis au jour nous parlent non seulement de l’histoire de la ville proprement dite – le lieu de pouvoir, son urbanisation, les grands événements qui l’ont marquée, son industrialisation, etc. –, mais aussi y présentent des aspects qui débordent nos frontières, dont l’invasion américaine de 1775, les contacts avec les Amérindiens, ou encore le commerce des fourrures à l’intérieur du continent au Régime français et enfin, la modification de l’environnement naturel de la ville depuis le 17e siècle.
L’incertitude entretenue quant à l’avenir du projet nous surprend en tant que chercheurs membres d’une entente tripartite entre la Ville, le MCCCF et l’Université; en effet, l’abandon «temporaire du site», à un moment où les effets des éléments et des conditions climatiques atteignent leur point culminant, risque de causer des dégâts irréparables au site. Plusieurs maçonneries sont exposées à l’action du gel-dégel et cette situation met en danger l’intégrité d’éléments architecturaux dont la conservation a été décidée par des experts en fonction de leur mise en valeur.
L’îlot des Palais n’est pas un chantier de construction ordinaire, ce projet de la Ville est une intervention sur un site archéologique dont la valeur de la nature patrimoniale est clairement énoncée dans sa politique du patrimoine. Ce lieu relatant la genèse de Québec possède une grande valeur, non seulement pour la science, mais aussi pour la collectivité intéressée par l’histoire. En s’engageant dans ce projet, la Ville de Québec avait l’obligation de veiller à la bonne conservation des vestiges enfouis qu’elle mettait au jour. La décision d’excaver ces vestiges ne doit donc pas être prise à la légère; ainsi, par son projet de création d’un musée, la Ville de Québec a amené les archéologues à effectuer des interventions sur certains secteurs du site qui n’auraient pas été fouillés en temps normal et qui auraient été conservés pour les générations futures. La construction des fondations du nouvel édifice a exigé le déplacement temporaire – par exemple, celui de la voie pavée de la rue Saint-Vallier qui date de 1750 – et la disparition de certains éléments architecturaux anciens. Ces actions sur le site, si le projet en vient à être abandonné ou si les vestiges sont endommagés de façon irréparable, seront un témoignage déplorable d’une gestion déficiente du patrimoine. Ce lieu recèle non seulement les restes d’une occupation humaine aussi reculée que le 14e siècle, mais il fait le lien urbanistique entre les quartiers revitalisés de la basse-ville et les secteurs du Vieux-Port et de Place-Royale. Au même titre que le musée de Pointe-à-Callières à Montréal, une mise en valeur imaginative – dont certains éléments très intéressants ont d’ailleurs déjà été formulés – ne manquerait pas d’y amener les citoyens intéressés par leur histoire et les visiteurs étrangers friands du rôle décisif qu’a joué Québec dans l’établissement de la présence française en Amérique du Nord.
Nous nous attendons à ce que les autorités municipales exposent clairement leur position quant au futur de ce site et du projet qu’on y a initié: lui conservera-t-on son statut de patrimoine unique tel qu’exprimé dans la Politique du patrimoine? Continuera-t-on à le considérer comme un legs majeur de la Ville à ses citoyens et y poursuivra-t-on le projet de mise en valeur déjà initié? Et s’engagera-t-on à y intervenir avec toute la rigueur exigée d’une ville patrimoniale? Espérons que oui!
La relance du projet de musée de l’ilôt des Palais.
Claude Dubé, directeur de la Faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels de l’Université et président du conseil d’administration de la Société du patrimoine urbain de Québec, a profité de l’occasion pour annoncer la relance du projet de musée sur l’îlot des Palais. L’ouverture du musée est d’ailleurs prévue pour 2014. Le bâtiment, dont l’origine remonte à 1714, nécessitera de nombreux travaux de restauration et de réfection avant de pouvoir accueillir à nouveau le public.
13 septembre 2012 à 20 h 00
Et celui-ci:
http://www.ccc.umontreal.ca/fiche_p.php?lang=fr&pId=1638&etape=1
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13 septembre 2012 à 20 h 02
Et celui-ci;
http://www.coarchitecture.com/fr/portfolio/culturel-/ilot-des-palais
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14 septembre 2012 à 09 h 36
euh… ce n,est pas un projet de ce bureau, mais de croft pelletier architectes ????
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13 septembre 2012 à 20 h 06
Et encore voir onglets projets institutionnels et corporatifs:
http://www.annevallieres.com/
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13 septembre 2012 à 20 h 09
@ Claude Jean
Merci pour les ajouts.
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13 septembre 2012 à 20 h 09
Un peu d’espoir.
Îlot des Palais
Remettre le projet sur les rails
À Québec, le site urbain de l’îlot des Palais est l’un des plus riches en traces historiques. S’y trouve enfouie la mémoire d’une occupation qui remonte à la création de la ville. Ce lieu est en mesure de témoigner à la fois d’une activité économique liée aux exploitations artisanales industrielles de la Nouvelle-France, sous l’égide de Jean Talon, et d’un lieu de pouvoir colonial sans pareil jusqu’à la Conquête. Le palais de l’Intendant a été le pivot du pouvoir et des décisions en Nouvelle-France : le conseil souverain y siégeait, on y rendait justice, on y gérait l’État au nom du roi.
Vingt ans de fouilles archéologiques par des professionnels, de chantiers-écoles pour jeunes archéologues étudiant à l’Université Laval, de recherches et de publications ont permis de développer une connaissance approfondie de ce lieu unique au pays.
Depuis que la Ville de Québec est devenue propriétaire des terrains de cet ensemble de la basse-ville, en 1974, elle a investi dans la connaissance. Dans sa plus récente planification urbaine, elle a identifié l’importance de mettre en valeur ce site et les découvertes archéologiques qui y ont été faites. Cela procédait d’une logique à laquelle citoyens et experts adhéraient. Lorsque la mairesse Andrée P. Boucher a fait de la mise en valeur de ce site le legs de la Ville pour le 400e, les applaudissements ont été nombreux et bien sentis : enfin, l’histoire de l’îlot des Palais pourrait être connue de tous et un soin particulier serait apporté à la protection et à l’accessibilité des vestiges !
Le projet amorcé à la suite du concours d’architecture promettait d’offrir une vitrine dynamique sur le site du premier palais de l’Intendant. Il laissait entrevoir une affluence touristique et citoyenne accrue dans ce secteur de la ville qui, actuellement, semble à l’abandon. Un apport économique non négligeable, dans la mesure où ce site devenait le maillon d’un vaste circuit touristique urbain, pouvait être envisagé. Car l’archéologie et l’histoire suscitent de l’intérêt. À preuve : au cours de l’été 2008, quelque 304 000 visiteurs ont fréquenté le site de fouilles de Parcs Canada des forts et châteaux Saint-Louis, sous la terrasse Dufferin. Partout sur la planète, les sites archéologiques sont des lieux courus par les touristes. Pourquoi avoir mis sur la glace le projet de l’ilôt des Palais ? Pourquoi sommes-nous timides dans ce domaine quand, de tout le Canada, nous possédons les plus grandes richesses en matière d’archéologie historique ?
Une fois passé le choc causé par l’arrêt des travaux et l’ensablement des vestiges, le CMSQ souhaite que la Ville remette le plus vite possible ce projet en route. Le maire de Québec, Régis Labeaume, doit clairement démontrer que les projets culturels de la Ville sont aussi des projets de mise en valeur du patrimoine de cette cité quatre fois centenaire. Le CMSQ lui demande de reprendre le projet de mise en valeur de l’îlot des Palais de façon prioritaire.
Lorsque des deniers publics sont investis, le coût d’un projet doit être évalué adéquatement, avec les bonnes données au départ. Le suivi doit être effectué avec les bons outils de gestion. Que les élus s’en préoccupent est parfaitement justifié. Toutefois, aucune de nos grandes institutions culturelles n’aurait vu le jour s’il avait fallu justifier leur rendement sur quelques années. La culture d’une nation a besoin de projets culturels visionnaires pour se construire. La mise en valeur de l’îlot des Palais fait partie de ces grands projets méritants qui devraient obtenir le soutien des gouvernements supérieurs.
Conseil des monuments et sites du Québec
Site Internet : http://www.cmsq.qc.ca
Courriel : cmsq@cmsq.qc.ca
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13 septembre 2012 à 20 h 38
Bouchez ce trou que je ne saurais voir
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14 septembre 2012 à 07 h 11
Pourquoi sauver l’îlot des palais?
Un lieu riche d’histoire repose sous la neige. La mémoire d’un pan de l’histoire de la ville de Québec est menacée l’année même de son 400e anniversaire. Les vestiges de l’îlot des palais, c’était un lieu d’échange avec les Amérindiens, c’était l’administration de la colonie de Québec, c’était l’abri de l’armée de Montgomery lors de l’attaque de 1775, c’était l’industrie du 19e, c’est notre patrimoine.
Dans une lettre, qui est un crie d’alarme, Réginald Auger, Allison Bain, Marcel Moussette, James Woollett, professeurs d’archéologie de l’Université Laval, appellent à la conscience patrimoniale :
Monsieur le Maire,
C’est avec une certaine appréhension mêlée d’inquiétude que nous avons appris l’abandon «temporaire» des travaux à l’îlot des Palais. Les raisons invoquées sont les retards déjà accumulés des travaux – un aspect déjà prévu par l’administration précédente – et le risque de dépassement des coûts estimés. Bien qu’indirectement en rapport avec nos compétences d’archéologues professionnels, ces aspects relevant surtout de la gestion de projet, de l’ingénierie et de l’architecture sont quand même reliés à l’objectif principal de l’intervention archéologique sur ce site qui est d’acquérir des connaissances sur la formation de ce site dans le but de fournir un contenu historique pour la réalisation de cette institution muséale en chantier.
Cet îlot est d’une très grande importance dans la compréhension de l’histoire de la ville de Québec et ce n’est pas par hasard que ce site est venu à acquérir sa réputation; l’administration précédente lui a accordé le statut de «legs majeur de la Ville» pour son 400e anniversaire et dans son document Politique du patrimoine, lancé en janvier 2008, l’administration actuelle lui attribue une place de choix en l’incluant dans une liste de sites aussi prestigieux que l’Habitation de Champlain, le Château Saint-Louis et le site Cartier-Roberval, un «patrimoine unique» que tous reconnaissent. La renommée de ce site repose sur les résultats de recherches menées, avec la collaboration de chercheurs d’autres disciplines, par les archéologues de l’Université Laval et ceux de la Ville de Québec depuis 1982; des travaux ont mis en évidence l’extraordinaire importance archéologique de l’îlot des Palais. Les vestiges mis au jour nous parlent non seulement de l’histoire de la ville proprement dite – le lieu de pouvoir, son urbanisation, les grands événements qui l’ont marquée, son industrialisation, etc. –, mais aussi y présentent des aspects qui débordent nos frontières, dont l’invasion américaine de 1775, les contacts avec les Amérindiens, ou encore le commerce des fourrures à l’intérieur du continent au Régime français et enfin, la modification de l’environnement naturel de la ville depuis le 17e siècle.
L’incertitude entretenue quant à l’avenir du projet nous surprend en tant que chercheurs membres d’une entente tripartite entre la Ville, le MCCCF et l’Université; en effet, l’abandon «temporaire du site», à un moment où les effets des éléments et des conditions climatiques atteignent leur point culminant, risque de causer des dégâts irréparables au site. Plusieurs maçonneries sont exposées à l’action du gel-dégel et cette situation met en danger l’intégrité d’éléments architecturaux dont la conservation a été décidée par des experts en fonction de leur mise en valeur.
L’îlot des Palais n’est pas un chantier de construction ordinaire, ce projet de la Ville est une intervention sur un site archéologique dont la valeur de la nature patrimoniale est clairement énoncée dans sa politique du patrimoine. Ce lieu relatant la genèse de Québec possède une grande valeur, non seulement pour la science, mais aussi pour la collectivité intéressée par l’histoire. En s’engageant dans ce projet, la Ville de Québec avait l’obligation de veiller à la bonne conservation des vestiges enfouis qu’elle mettait au jour. La décision d’excaver ces vestiges ne doit donc pas être prise à la légère; ainsi, par son projet de création d’un musée, la Ville de Québec a amené les archéologues à effectuer des interventions sur certains secteurs du site qui n’auraient pas été fouillés en temps normal et qui auraient été conservés pour les générations futures. La construction des fondations du nouvel édifice a exigé le déplacement temporaire – par exemple, celui de la voie pavée de la rue Saint-Vallier qui date de 1750 – et la disparition de certains éléments architecturaux anciens. Ces actions sur le site, si le projet en vient à être abandonné ou si les vestiges sont endommagés de façon irréparable, seront un témoignage déplorable d’une gestion déficiente du patrimoine. Ce lieu recèle non seulement les restes d’une occupation humaine aussi reculée que le 14e siècle, mais il fait le lien urbanistique entre les quartiers revitalisés de la basse-ville et les secteurs du Vieux-Port et de Place-Royale. Au même titre que le musée de Pointe-à-Callières à Montréal, une mise en valeur imaginative – dont certains éléments très intéressants ont d’ailleurs déjà été formulés – ne manquerait pas d’y amener les citoyens intéressés par leur histoire et les visiteurs étrangers friands du rôle décisif qu’a joué Québec dans l’établissement de la présence française en Amérique du Nord.
Nous nous attendons à ce que les autorités municipales exposent clairement leur position quant au futur de ce site et du projet qu’on y a initié: lui conservera-t-on son statut de patrimoine unique tel qu’exprimé dans la Politique du patrimoine? Continuera-t-on à le considérer comme un legs majeur de la Ville à ses citoyens et y poursuivra-t-on le projet de mise en valeur déjà initié? Et s’engagera-t-on à y intervenir avec toute la rigueur exigée d’une ville patrimoniale? Espérons que oui!
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14 septembre 2012 à 07 h 26
Le site du Palais de l’Intendant à Québec: Genèse et structuration d’un lieu urbain.
http://books.google.ca/books?id=xJcToJ5_W0IC&pg=PA226&lpg=PA226&dq=ilot+des+palais+quebec&source=bl&ots=tSie02il9w&sig=3WCVMb8rj2qWiZaYcXdSIy1ygwY&hl=fr
Bonne lecture et découvertes!
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20 septembre 2012 à 18 h 18
La relance du projet de musée de l’ilôt des Palais.
Claude Dubé, directeur de la Faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels de l’Université et président du conseil d’administration de la Société du patrimoine urbain de Québec, a profité de l’occasion pour annoncer la relance du projet de musée sur l’îlot des Palais. L’ouverture du musée est d’ailleurs prévue pour 2014. Le bâtiment, dont l’origine remonte à 1714, nécessitera de nombreux travaux de restauration et de réfection avant de pouvoir accueillir à nouveau le public.
http://www.lefil.ulaval.ca/articles/trente-ans-chantiers-ecoles-archeologie-34004.html
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24 septembre 2012 à 13 h 17
Quel gaspillage honteux.
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