Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 29 septembre 2012
(Québec) Le nouvel appel d’offres pour trouver le constructeur au futur pavillon du Musée national des beaux-arts du Québec risque de ne pas être lancé avant 2013.
Les architectes, ingénieurs, gestionnaires et partenaires ont travaillé tout l’été et s’activent encore à réviser les documents pour arriver à des soumissions moins chères que celles reçues en juin.
Le budget total du nouveau pavillon qui portera le nom du mécène Pierre Lassonde est de 90 millions $. Or les soumissions reçues des firmes Verreault, Pomerleau et EBC se chiffraient en moyenne à 75 millions $, uniquement pour la construction.
Trop cher pour le Musée, qui a décidé de tout reprendre l’appel d’offres pour dénicher un constructeur au futur pavillon dont l’ouverture était initialement prévue quelque part en 2014. Depuis, le chantier est arrêté sur Grande Allée.
29 septembre 2012 à 15 h 00
Que le nom du nouveau pavillon porte le nom de son mécène, voilà qui m’agace. Le mécénat, et à plus forte raison celui qui concerne le domaine des arts, doit s’accompagner d’humilité. Tant de peintres, de sculpteurs, des créateurs en arts visuels ont marqué le Québec. Au plan artistique, certes, pensons aussi aux artistes signataires du Refus global qui ont secoué la société québécoise…
À la place de M. Lassonde, je me garderais une petite gêne et je m’effacerais au profit d’une plaque commémorative, en guise de profonde gratitude… Le pavillon, est-il pour souligner sa mémoire ou celle des arts québécois ?
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29 septembre 2012 à 16 h 50
François Magellan a perdu le nord !
Les dons offerts généreusement par M. Lassonde lui permettent d’avoir, à tout le moins, son nom sur la bâtisse. Si non ça prend quoi ?
Cela aurait été gênant d’accepter tous les millions sans lui rendre hommage convenablement au même niveau que son aide !
La jalousie est malsaine.
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29 septembre 2012 à 17 h 55
la jalousie ? ? ? L’humilité, elle, elle est grande.
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29 septembre 2012 à 16 h 52
Le fait de donner à un pavillon le nom de son principal mécène est une pratique bien répandue dans les musées nord-américains. Pensons au Metropolitan Museum de New York ou au Museum of Fine Arts de Boston qui sont composées d’ailes, d’auditoriums ou de pavillons remerciant leurs mécènes. Plus près de nous, le Musée des Beaux-Arts de Montréal compte des pavillons nommés Claire et Marc Bourgie, Jean-Noël Desmarais, Liliane et David M. Stewart et Michal et Renata Hornstein.
Et à partir du moment où le MBAQ n’a d’autre choix que de s’appuyer sur le mécénat pour ses projets d’expansion, il ne fait que s’inscrire dans la tendance bien répandue sur le continent qui veut que l’on rende à César de manière très visible le crédit qui lui revient…
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30 septembre 2012 à 17 h 47
Quand j’ai visité le MET (New-York) je n’ai même pas remarqué qu’ils avaient donnés des noms de personnes aux pavillons. Faut dire que je m’en fichait pas mal, ce sont les objets présentés qui m’intéressaient.
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