David Rémillard
Impact Campus
Le coût du stationnement a bondi de 45% en cinq ans à l’Université Laval. Les étudiants en sont les principaux utilisateurs, se procurant près de 55% des permis à chaque année. Après une hausse de 40% de 2008 à 2010, l’augmentation des coûts a suivi la courbe de l’Indice de prix à la consommation, soit 2,5% par année.
Bon an mal an, 12 000 permis sont achetés sur le campus
* La Fondation de l’Université retire 60% des recettes provenant des stationnements et l’Université Laval 40%, en vertu d’un bail de location valide de 2008 à 2013. Excédent 4M$ de revenus, l’Université touche 25% supplémentaire.
16 octobre 2012 à 00 h 07
J’ai toujours trouvé aberrant le nombre de voiture sur le campus. Et il me semble qu’en contexte de sous-financement, c’est un bon moyen d’ajouter des revenus supplémentaires.
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16 octobre 2012 à 00 h 35
J’approuve à 100% cette augmentation de tarifs, si l’argent est réinvesti dans les installations et l’enseignement plutôt que dans la bureaucratie.
Tôt ou tard, les stationnements devront être souterrains, question de construire par dessus. Aussi, l’Université devrait vendre ses terrains adjacents au chemin Ste-Foy et aux rues Myrand & Liénard pour se financer. Ne venez pas me dire que ces boisés médiocres ont une «valeur» écologique… Un tel gaspillage d’espace est inadmissible en plein centre de l’agglomération.
Il y a un manque de cohérence généralisé à Québec: on veut des frais de scolarité accessibles, mais continuer à utiliser de gigantesques parkings à bas prix qui occupent le «real estate» le plus précieux en ville. On veut une université qui rayonne sur la ville et sur le monde, mais on la conçoit comme un ghetto inaccessible à pied, et moyennement accessible en TEC. Ah oui, c’est vrai, on veut un tramway, mais continuer d’aller à l’université en auto !
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16 octobre 2012 à 09 h 22
Pas du tout d’accord sur ce que vous appelez « boisés médiocres ». Bien au contraire, le boisé entre le campus et Myrand est l’un des rares à ne pas avoir étét transformé en jardin propret (comme la majeure partie des plaines) tout en restant accessible.
Quand à l’idée que les gouvernements pourraient continuer à mal financer les université en comptant sur le fait que celles-ci vont sacrifier les espaces verts qui leur ont été confiés, elle me semble des plus déplaisantes. Les seuls à en profiter seront quelques entrepreneurs qui, ces temps-ci, se sont pas vraiment dans le besoin.
D’ailleurs si le propriétaire de ces espaces était la ville et qu’elle décidait de les vendre, les lecteurs de ce blog seraient probablement les premier à le dénoncer…
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16 octobre 2012 à 09 h 34
Ces boisés sont effectivement utilisés à des fins pédagogiques, monsieur Paradiso.
Sinon, tout à fait d’accord avec cette hausse de tarifs. Le campus de l’Université Laval doit être un des moins piétonniers et un des plus congestionnés de tout le pays.
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16 octobre 2012 à 13 h 45
Je ne suis pas certain qu’un champ de pratique du golf ait sa place à cet endroit… Ça me rappelle le fameux «supermarché-école» que l’UL voulait ouvrir en PPP sur son terrain de l’autre côté de Robert-Bourassa. Du grand n’importe quoi…
Il y a moyen de construire avec des toits végétalisés et de planter des arbres le long des rues pour avoir un campus vert.
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17 octobre 2012 à 14 h 06
Il n’y a pas qu’un champ de pratique de golf ;-) Mais je comprends ce que vous dites.
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16 octobre 2012 à 15 h 36
» ghetto inaccessible à pied »
J’y passe pratiquement chaque jour et ce à pied sans aucun problème.
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16 octobre 2012 à 16 h 09
Disons que avec ses grands boulevards internes, l’autoroute Robert Bourassa à l’ouest, le boulevard Laurier au sud, le chemin Ste-Foy au nord, tous très peu piétonnier… l’université Laval n’est pas des plus agréable pour les piétons.
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16 octobre 2012 à 20 h 15
Non, mais le centre de l’université est un milieu fantastique pour les piétons. Rues barrées, espaces inaccessibles aux voitures et réseau cyclable bien développé : le centre du campus est un exemple à suivre. Mais pas le contour…
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16 octobre 2012 à 08 h 57
Il est tout-à-fait normal d’éliminer le stationnement sur les campus, quitte à le rendre souterrain, et réserver aux gens qui en ont vraiment besoin (les gens à mobilité réduite).
Je préfère voir Laval prendre la route de McGill à Montréal, avec des rues fermées et réservées aux piétons, avec des bancs, des fleurs, de l’art urbain, de nouvelles pistes cyclables. Cela crée un ensemble superbe.
Une autre université gâchée par l’automobile: l’Université de Montréal. Un site incroyable… complètement bétonné, transformé en bretelles et stationnements. McGill est verte, prestigieuse, agréable, même si au coeur d’une grande ville, et l’UdeM… ressemble à un vieil hôpital, où l’on va fumer sa cigarette dans un parking brûlant en été et frigorifiant en hiver.
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16 octobre 2012 à 11 h 19
Les étudiants sont 55% de la population du parking mais en terme de revenus générés les employés sont devants. Les étudiants sont en majorités dans les zones 2 et 3. Les 2 zone 3 étant quasi peuplés d’étudiants. Zone 1 et 2 pour les employés (profs zone 1 surtout). Il s’agit d’un moyen de récupérer une partie du salaire pour l’université. :D
C’était surtout une question de refaire le stationnement du Vandry et surtout du PEPS qui est maintenant en pas mal meilleur état qu’il l’était.
Quand les TEC seront meilleurs en banlieue on pourra voir une diminution des cases de stationnement. En attendant…
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