Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pas de nouvelle SAQ pour le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 octobre 2012 9 commentaires

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 22 octobre 2012

(Québec) Les résidants du Vieux-Québec n’auront finalement pas de succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ) pour remplacer celle du Château Frontenac, fermée depuis avril. Pas assez rentable, juge la société d’État. La solution, souhaite Régis Labeaume, passe maintenant par l’ouverture d’une épicerie qui accueillerait une section de vins de la SAQ.

Après des mois d’analyse, la SAQ a tranché : une succursale intra-muros ne serait pas plus rentable que celle fermée il y a sept mois.

Étude de marché, comportement de la clientèle locale et touristique, proximité des succursales de Saint-Roch et de celle du Faubourg Saint-Jean-Baptiste : tout a été analysé avant d’en venir au constat qu’un nouveau magasin connaîtrait les mêmes écueils que celui du Château Frontenac.

«Il aurait fallu revoir la bannière, faire une refonte en profondeur, ce qui n’est pas dans notre plan à court terme», a expliqué au Soleil le porte-parole de la SAQ, Renaud Dugas.

Au printemps, le maire Labeaume avait fait un dossier personnel de redonner aux citoyens du Vieux-Québec un tel commerce de proximité. Il avait alors reçu la visite du grand patron de la SAQ, Philippe Duval, qui était reparti avec des idées de locaux dans le secteur de la rue Saint-Jean et de la côte de la Fabrique.

M. Duval avait aussi discuté du dossier avec la députée de Taschereau, devenue depuis ministre responsable de la Capitale-Nationale, Agnès Maltais.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Commercial, Les commerces de ma ville.


9 commentaires

  1. J.

    23 octobre 2012 à 07 h 24

    Je connais de vue un type qui a un problème de dépendance à l’alcool. Il boit beaucoup. Mais pour ne pas que son vice soit trop apparent il se déplace en autobus et fait ses achats dans différentes succursales de la SAQ. Quand on le voit dans l’autobus, c’est qu’il se rend ou revient d’une des succursales de la SAQ. Quand il descend quelque part, on peut être sûr d’apercevoir une succursale, de l’autobus. Avec la fermeture de cette succursale du Vieux Québec, il devra élargir son circuit d’achat. Donc on peut survivre à l’absence de succursale à proximité de son domicile. On fait comme lui: on en cherche une autre … et on peut explorer les rues de Québec du même coup !

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  2. Maxime

    23 octobre 2012 à 08 h 28

    Il y a quand même 3 SAQ pas très loin:

    -Chemin Ste-Foy
    -Cartier
    -Charest (22h)

    J’avoue, par contre, qu’une SAQ sur la rue St-Jean aurait été bien…

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  3. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    23 octobre 2012 à 09 h 18

    Vous oubliez la plus importance pour les résidents du Vieux, celle du 858 Saint-Jean, dans Saint-Jean-Baptiste, la plus proche pour eux.

    Mais c’est vrai que quand on habite au cœur du Vieux, ce qui implique que l’on ne peut se stationner à la porte de la résidence si même on a une voiture, que de se taper la marche entre la succursale de la SAAQ et la résidence avec un sac plein de bouteilles, c’est pas mal moche…

    Mais une bonne nouvelle au moins: la succursale de la rue Saint-Jean sera rénovée et la SAAQ semble très ouverte à s’associer à quiconque proposerait d’ouvrir une épicerie dans le Vieux, ce qui à mon avis est un besoin vraiment pas mal plus criant…

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  4. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    23 octobre 2012 à 12 h 06

    Le Métro Cartier est sur plusieurs étages avec ascenseur et escaliers mobiles; l’Intermarché Saint-Jean est un autre exemple de supermarché urbain compact.

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  5. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    23 octobre 2012 à 14 h 13

    Si ma mémoire est bonne (puisque je vais de moins en moins dans le Vieux quand je vais à Québec), il n’y a pas vraiment de resto «apportez votre vin» pour monsieur et madame tout le monde dans ce secteur.

    Vu le faible nombre de résidents, ces restos seraient la seule chose en mesure de garantir la survie d’une SAQ.

    Car, il faut bien l’admettre, les touristes ne sont pas attirés par les «aubaines» surtaxées de notre société d’État, et ceux qui vont dans les auberges de jeunesse peuvent se satisfaire du vin de dépanneur ou des bières de microbrasserie disponibles partout.

    Mais bon, cette fermeture (que je viens d’apprendre) me fait un petit pincement au cœur. La SAQ donnait un certain prestige au château Frontenac, mais bientôt il n’y restera plus que des boutiques de toutous comme partout ailleurs.

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