On se souviendra du projet-pilote qui s’est tenu cet été sur l’avenue Cartier, soit d’en faire une rue semi-piétonne pour une courte période. Ce soir, au Conseil de quartier de Montcalm, le sujet était à l’ordre du jour afin qu’un bilan en soit fait.
Le directeur-général de l’Association des commerçants de l’axe Montcalm ainsi que la présidente de cette association se sont adressés aux gens présents et quelques interventions sont venues de l’auditoire.
Malgré une bonne foi évidente et un travail immense des organisateurs, cet évènement ne sera pas répété pour une multitude de motifs qu’on peut résumer ainsi : L’avenue Cartier ne sera jamais piétonne ou semi-piétonne si la Ville de Québec ne le décide pas ainsi.
Qui plus est, au niveau des commerçants, il ne semble pas que la majorité souhaite voir l’expérience être répétée. Quant aux citoyens présents, sauf une exception, on ne pleurera pas la disparition de cette semaine d’été semi-piétonne sur l’avenue Cartier.
Une information importante : L’Association des commerçants est un organisme où les gens sont libres d’y adhérer, avec un budget de fonctionnement dont la majeure partie est assumée par ces derniers, et une certaine somme moins importante fournie par la Ville de Québec. Au 31 décembre 2012, cette participation de la Ville sera éliminée.
Si les commerçants de l’avenue Cartier ne se constituent pas en Société de développement commercial , comme il y en a une dans St-Roch et une autre pour l’avenue Maguire, ce sera la fin de l’Association.
Lorsqu’une SDC est créée, avec le consentement (50 +1) des commerçants, tous sont alors tenus d’y adhérer et de payer une cotisation qui permet alors l’existence du regroupement.
Présente sur les lieux, la conseillère Anne Guérette a proposé de créer « un groupe de travail » avant de retirer rapidement sa proposition lorsqu’elle a constaté que l’Association vivait sans doute ses derniers jours, ce qu’elle ne savait manifestement pas.
A noter que qu’aucun projet n’existe sur la création d’un stationnement public additionnel (souterrain) dans ce quartier, soit sur l’avenue Salaberry (il y en a un qui pourrait être modifié) ou sur le terrain du Château St-Louis, ce qui manque grandement et de toute évidence dans ce quartier. Le problème devant grossir avec le nouvel édifice du Musée National des Beaux-Arts qui ne prévoit aucun espace de stationnement pour ses visiteurs.
Vouloir faire de l’avenue Cartier une rue piétonne ou semi-piétonne sans régler d’abord la question du stationnement est manifestement vouloir chercher la quadrature du cercle.
23 octobre 2012 à 21 h 47
Pourquoi est-ce que l’association des commerçants prendrait fin si elle ne se transforme pas en SDC?
Signaler ce commentaire
23 octobre 2012 à 22 h 07
Bonjour,
Parce qu’il s’agit d’une obligation de la Ville de Québec.
Seul les SDC seront supportées par cette dernière. Les associations volontaires de gens d’affaires devaient débuter les transitions dès cette année. St-Roch, Maguire et 3 avenue de Limoilou sont maintenant des SDC.
Marc-André Pâlin
DG
Ass. des gens d’affaires de Montcalm
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 06 h 59
Est-ce que l’association de Saint-Sacrement (http://www.quartiersaintsacrement.com/agass/index.html) est aussi touché?
Pierre-Yves
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 12 h 54
Bonjour,
Non ce regroupement n’est pas soutenu et reconnu à la Ville de Québec.
Il pourrait se concrétiser une SDC là-aussi, mais il n’y a pas d’obligation à court terme.
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 08 h 45
Jamais ne dire jamais… A la fin des années 90, je travaillais pour une association de commerçants et mon mandat était de développer une stratégie commerciale. Or, j’avais rencontré l’association des commerçants de la rue Saint-Jean au sujet de la piétomanisation de la rue, intra-muros. « Jamais, ô grand jamais », m’avait-on répondu. Idem quelques années auparavant auprès de la conseillère municipale du district.
Quand on veut donner la chance, qu’on met de l’avant des initiatives sérieuses, du côté de la ville, du côté commercial, le jeu en vaut la chandelle. D’ailleurs, est-ce que les commerçants de la rue Saint-Jean regrettent l’initiative estivale ?
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 09 h 40
Mais encore faut-il que la forme urbaine appelle une telle piétonisation. Le succès des rues piétonnes m’a toujours paru dépendre des lieux qu’elles permettent de rejoindre. La rue Saint-Jean intramuros relie la place d’Youville au cœur du Vieux-Québec : le potentiel piéton m’y semble considérablement supérieur à la rue Cartier, qui relie des portions pour le moins banales du chemin Sainte-Foy et du boulevard René-Lévesque à la Grande-Allée. Ceci dit, il est peut-être vrai qu’il y aurait de la place à une piétonisation ponctuelle, reliée à l’organisation d’événements ou de foires commerciales.
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 13 h 10
Sans la rendre complètement piétonne (c’est déjà une rue assez conviviale pour les marcheurs!) on pourrait améliorer encore l’espace réservé aux piétons, aménager des traverses SYSTÉMATIQUES à toutes les intersections, élargir encore les trottoirs quitte à instaurer un sens unique… Le projet de l’été dernier était un flop total, j’avais presque hâte que les voitures reviennent!
Signaler ce commentaire
24 octobre 2012 à 23 h 32
Tout à fait. Je crois qu’il serait très facile, et à relativement peu de frais, de rendre encore plus sympa la rue Cartier en améliorant (élargissant) les trottoirs et le mobilier urbain, en aménageant mieux les traverses piétonnières et en prolongeant cet aménagement sur René-Lévesque, au moins jusqu’à Salaberry, pour mieux intégrer la zone des immeubles construits récemment (ou à venir dans le cas du terrain au coin Cartier et René-Lévesque). Idéalement on se rendrait même jusqu’au Grand Théâtre pour encore plus dynamiser tout ce coin dont le potentiel est sous-exploité.
Signaler ce commentaire
25 octobre 2012 à 08 h 44
Le journal Le Soleil en parle le 24 octobre
Signaler ce commentaire