Ce modeste site internet a été créé par des citoyens de Québec afin de colliger et diffuser l’information et les témoignages sur les impacts environnementaux des activités industrielles au Port de Québec.
Poussière rouge sur Limoilou Matthieu Boivin (Le Soleil)
La poussière rouge sans danger Annie Mathieu (Le Soleil)
* Merci à un très fidèle lecteur (Léonce Naud)
27 décembre 2012 à 22 h 26
Bravo. On ne peut que souligner cette initiative face au mutisme, au secret, qui ont toujours entouré les activités du port de Québec, s’étant toujours retranché derrière la loi fédérale qui régit son fonctionnement et ses activités.
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27 décembre 2012 à 23 h 30
Pardon ? Du secret ? Bonne lecture.
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28 décembre 2012 à 08 h 30
Pas de ce dossier, de la culture du port de Québec.
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28 décembre 2012 à 10 h 50
@ F. Magellan – En effet, la nature même des Administrations portuaires au Canada rend le fonctionnement de ces Sociétés fédérales des plus opaques. Pour les intéressé(e)s aux relations entre Ville, Port et Fleuve, je suggère la documentation aux pages 24 à 30 du document qui suit. Bonne lecture du Temps des Fêtes !
http://www.gensdebaignade.org/documents/Lettre_port_2012.pdf
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28 décembre 2012 à 10 h 44
Désigner le Port de Québec comme étant la seule entité en cause dans l’émission de poussières potentiellement nuisibles me fait paenser aux chasses aux sorcières du moyen-âge. Un peu réducteur, en fait il y a sûrement d’autres sources d’émissions: incinérateur, Stadaconna, Canada Glassine, CN (locomotives mal entretenues ou dont les moteurs ne répondent plus aux normes d’émissions de particules).
Bref oui pour un comité, mais qu’ils élargissent leur vigilance au delà du port sinon ils vont laisser passer le gibier et qu’ils cessent de voir le port comme étant le seul coupable.
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28 décembre 2012 à 11 h 23
Le seul problème que j’ai à mettre le blâme aussi sur l’usine Stadacona c’est que lors des analyses effectuées cet été ça ne débordait pas d’activité chez Stadacona. ;-)
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28 décembre 2012 à 13 h 14
En effet :-)
Mais c’est tout de même un pollueur potentiel à surveiller. Ils n’achètent plus de vapeur de l’incinérateur, ils chauffent leurs bouilloires avec quoi ?
Je ne veut pas dire que le port est blanc comme neige, au contraire, mais ils ne faut pas que ce comité place le focus que sur le port. Il y a sûrement d’autres sources et il ne faut pas les négliger…et je leur souhaite bonne chance. Sincèrement.
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29 décembre 2012 à 11 h 37
Vous avez bien raison de dire que que la situation est complexe et les sources multiples. Nous le pensons aussi mais nous croyons que paradoxalement cette façon de voir les choses a aussi permis à un joueur important de se faufiler pendant des années. À diviser pour mieux régner nous opposons cibler pour mieux agir!
Dans les suites de « l’anecdote de la poussière rouge » nous avons été submergés d’informations et d’histoires tellement incroyables au sujet du Port que nous avons eu le sentiment qu’une histoire beaucoup plus importante s’y jouait. Une histoire d’environnement et de santé mais aussi une histoire de souveraineté sur notre territoire.
De plus, nous sommes surtout préoccupés par la saturation en métaux lourds dans la poussière de rue, principalement le cuivre et le nickel pour lesquels une importante documentation existe sur les effets nocifs. Pour ces matières, les sources possibles sont assez faciles à cibler… rappelons que le Port de Québec se targue d’être LE plus important terminal de nickel en Amérique du Nord!
Finalement nous voulions aussi être solidaires de nos nouveaux amis et partenaires de lutte de Maizerets, Beauport, Cap-Blanc et Lévis qui vivent la même situation depuis des années et se battent courageusement.
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29 décembre 2012 à 12 h 17
Pas seulement de Maizerets, Beauport, Cap-Blanc et Lévis, mais
aussi le secteur de la rue des Remparts. J’y ai habité très
longtemps et c’était le festival de la poussière grise. Une suie
fine qui s’infiltrait partout. J’avais la vue magnifique sur le
fleuve, le Vieux-Port et une partie du port et la contrepartie
c’était un nettoyage quotidien.
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29 décembre 2012 à 16 h 07
Il y a aussi, depuis quelques années, un terminal de poudre de ciment (quai 27). On peut d’ailleurs remarquer un important va et vient de camions trémie sur Charest qui transportent cette matière.
Est-ce que ce nouvel équipement est équipé de dépoussiéreurs ? La Bunge l’est et avec raison, la poussière de grain mélangé à l’air peut-être explosive. Est-ce que les équipement de transbordement des quais 50 @ 53 sont équipés de dépoussiéreurs ?
Si la nature de leur vrac à changée, (de gros morceaux lourd à poudre) il faudrait peut-être qu’ils pensent à employer des méthodes de transbordement plus adéquates. Mais là, ils faudra qu’ils mettent la main dans leur poche…et c’est toujours là que tout se complique.
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29 décembre 2012 à 19 h 50
C’est drôle et à la fois inquiétant cette histoire…. depuis la levée du drapeau rouge, nous voyons émerger encore une fois des cas vécus, des histoires de citoyens de longues dates de quartiers centraux mais d’ailleurs aussi, de l’autre coté du fleuve, qui ont déjà sifflés l’inquiétude auprès des autorités.
Et il semble qu’un jeu de balle molle entre les autorités se fait… où encore que le pallier municipal ne peut discuter face à face avec le pallier fédéral… non pas discuter, mais bien réglementer.
Espérons que ce mouvement citoyen, appuyé par une démarche fort intéressante, celle de la science, puisse enfin dépoussièrer la vérité!
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29 décembre 2012 à 23 h 01
C’est bien beau tout ça mais que proposent les initiateurs de ce site internet quant au Port de Québec ? Me semble que la conférence de presse et les résultats des analyses ainsi que les obligations légales des gens concernés répondaient à ces questions légitimes.
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30 décembre 2012 à 11 h 01
Au delà des nuisances réelles ou appréhendées qui proviendraient de la péninsule industrielle, il reste que la fonction portuaire qui accapare les rives urbaines centrales de Québec n’a jamais fait l’objet d’une réflexion approfondie. Ni la Ville, ni le gouvernement du Québec ni celui d’Ottawa n’ont jamais sérieusement réfléchi aux relations entre la Ville, le Port et le Fleuve à Québec. La cité jouit pourtant de multiples atouts fluviaux : maritimes, portuaires, balnéaires, nautiques, halieutiques, touristiques, etc. La plupart sont hélas ignorés voire réprimés. Cf.:
http://www.gensdebaignade.org/documents/Reprendre_controle_fleuve_Naud_2008.pdf
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