Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


20 bougies pour le Métrobus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 décembre 2012 11 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Le Métrobus a 20 ans. Imaginé dans l’urgence, lancé dans l’allégresse, le réseau à haute fréquence du transporteur public de la région de Québec a connu plus de hauts que de bas et connaît enfin le développement dont ses concepteurs rêvaient pour lui. (…) Pour franchir ces 30 kilomètres dans le moins de temps possible, il fallait toutefois des corridors réservés. Hier comme aujourd’hui, retirer des voies aux automobilistes pour les donner aux autobus n’était pas politiquement populaire. Pour ajouter à la complexité, la CTCUQ devait convaincre non pas une, mais quatre villes et autant de conseils municipaux du bien-fondé de la mesure

Parcours 800 et 801 (créés en 1992): 50 000 passagers par jour de semaine
Parcours 802 (créé en 2008): 8473 passagers par jour de semaine
Parcours 803 (créé en 2011) : 6500 passagers par jour de semaine

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


11 commentaires

  1. Bob

    31 décembre 2012 à 13 h 15

    20 ans d’échec, il est temps de retirer ses empêcheurs de circuler des routes et laisser la place aux automobiles. Les rues ont toujours été conçues pour les autos, on peux-tu respecter l’ordre des choses et ne pas faire suer le bon peuple qui travaille fort pour se payer un véhicule et qui l’utilise pour travailler honnêtement?

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  2. Pierre Tremblay Utilisateur de Québec Urbain

    31 décembre 2012 à 14 h 41

    Au milieu des années 70 je m’amusait avec un ami à élaborer les plans de ce que serait le parcours d’un métro à Québec et notre imagination fertile le faisait passer par les axes empruntés par les Métrobus 800 et 801 sur la Canardière et la 1ère avenue avec point de rencontre à Place D’Youville ou Place Québec et de là une ligne unique se rendait vers l’université Laval sous le boulevard St. Cyrille (aujourd’hui René Lévesque) et le terminus se trouvait à Place Laurier. Le ministère du Revenu n’était pas encore installé à Marly à cette époque. Vingt ans plus tard les concepteurs de Métrobus s’appuyaient sur des chiffres encore plus significatifs pour en concevoir le parcours.
    Il faut voir le Métrobus comme un complément aux voitures et non pas comme un ennemi. Si l’on prenait les 50,000 passagers par jour de semaine et on les installait dans des voitures l’ensemble des automobilistes seraient fortement désavantagés pour une congestion quotidienne de nos axes routiers.

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  3. J.

    31 décembre 2012 à 15 h 26

    Combien des premiers véhicules mis en service pour lancer le Métrobus sont encore en service ? Quelqu’un sait ? Et quelle est la durée de vie de ces véhicules ?

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    • Francis L

      31 décembre 2012 à 15 h 55

      C’est facile de connaître l’année d’achat des autobus du RTC, se sont les deux premiers chiffres de leur numéro. Et en regardant ces chiffres, on remarque qu’il n’y à plus beaucoup d’autobus de 1992 sur nos routes. Les autobus ont généralement achetés après 2000.

      Pourtant, quand j’ai commencé à prendre le metrobus en l’an 2000, je me souviens qu’il y avait parfois des autobus des années 70 qui assurait le service. Est-ce qu’il y avait une pénurie d’autobus a l’époque?

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      • Pier Luc

        31 décembre 2012 à 20 h 40

        Il y avait encore des bus des années 70 il y a quelques années. J’en ai même vu un avec l’inscription CTCUQ! Depuis l’arrivée des Novabus de troisième génération, je ne les vois plus. Maintenant ce sont tous des bus des années 90 et 2000. Et puis, les bus en tôle ondulée qui sont encore en service ont à peu près le même âge que les plus anciens Novabus à plancher bas.

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    • PhilT

      2 janvier 2013 à 12 h 46

      Grosso modo, 20 ans.

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  4. François Magellan

    31 décembre 2012 à 15 h 58

    Voilà qui me rappelle des souvenirs…
    Ceux d’une lutte urbaine, menée aux côtés d’autres personnes, dans la foulée de la réforme Ryan et des énormes coupures envisagées en matière de transport en commun. On a remis en question ce dernier, des personnes se sont creusées les méninges, ça a donné, entre autres, le métrobus.
    Nous avons mené des commandos nocturnes pour planter des affiches en face des hôtels de ville, alertant la population sur les scénarios de coupures, Madame Boucher interpellée, Monsieur l’Allier aussi. Des entrevues à feu télévision Quatre saisons.
    Eh oui… « Chialeux », en première ligne, et foutrement fier de l’avoir été !

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  5. Francis L

    31 décembre 2012 à 16 h 02

    Le metrobus est un magnifique exemple qu’il suffit d’offrir plus de service pour que la population laisse la voiture de côté pour utiliser le transport en commun. Combien de personne on profité de se service et combien n’ont pas acheté de voiture car se n’était pas nécessaire?

    Par contre, j’aimerais faire remarquer qu’il y a 20 ans, le tracé du metrobus a été choisit selon des critères d’utilités publiques. Et depuis, la population s’est placé sur le territoire en fonction du metrobus. Alors je me demande pourquoi deux décennies plus tard, le maire décide que c’était une erreur en changeant le tracé par Charest!

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