C’est triste mais il faudra s’y résoudre, une autre église vient de disparaitre du paysage de notre ville. Sommes-nous trop amorphes devant la disparition de ces témoins d’une époque ou ce n’est que le rappel que notre société ne désire plus garder souvenir de cette époque où le Québec était profondément religieux ?
15 janvier 2013 à 21 h 50
J’ai mal au coeur !
Voilà un trou de plus dans le paysage urbain de Québec. Y a-t-il un nouveau projet ? Que fera-t-on à cet emplacement ?
Des cr*s de condos j’imagine ? Sans valeur architecturale, sans éléments architecturaux distinctifs, assurément !
Ça reste un fait, les Québécois d’aujourd’hui (peut-être pas ceux d’hier) n’ont pas le goût du beau genre et du classique. C’est un phénomène qui s’observe à l’échelle provinciale, et pas seulement à Québec ou Montréal, je vous rassure. Le neuf, c’est biiiiin plus gros pi biiinn plus solide !!!
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15 janvier 2013 à 22 h 09
Je veux bien, mais notre ville, il faut l’habiter!
Ça faisait plus de 10 ans que cette église était à l’abandon. S’il fallait la sauver, c’était avant qu’il fallait y penser.
Pour avoir habité ce secteur pendant quelques années, je suis bien content qu’il y ait un peu de renouveau… même pour des « cri** » de condos! :)
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15 janvier 2013 à 23 h 13
80 logements disponibles cet automne.
* Le père Jean Lafrance, responsable des oeuvres du même nom, qui accueille des jeunes en difficulté dans l’ancien presbytère voisin de l’église, partage cette opinion. Il est heureux de constater qu’un projet émerge après tant d’années. Surtout qu’il ne voit rien de patrimonial dans l’église Saint-Joseph.
«Je vais me battre pour l’église Saint-Roch, pour l’église Saint-Jean-Baptiste ou pour l’église Saint-Sauveur, mais l’église Saint-Joseph, pantoute, indique-t-il avec son franc-parler.
On a des choix à faire comme communauté. Un million de réparations, on est-tu capable de faire ça?» questionne le prêtre.
M. Paradis, qui possède déjà 300 unités locatives, notamment à Limoilou et dans Saint-Sauveur, espère faire lever de terre dès cet automne le complexe évalué à environ 15 millions $
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16 janvier 2013 à 00 h 19
Mais pourquoi tout détruire ? Pourquoi ne pas réutiliser l’ancien bâtiment, fait de pierre taillée et construit sur de bonnes structures. C’est ça précisément qui ne me rentre pas en tête, cet aspect là de la mentalité québécoise (et peut-être plus largement canadienne, ou juste américaine peut-être ?) : cette manie de tout raser pour recommencer ack du neuuufffff. Même si les anciennes structures sont encore valables, superbes et construites avec des matériaux nobles et durables. NON ! Du neuuffffff. Au lieu d’intégrer l’ancien au nouveau. NON ! Du neuuufff.
Cette église là était au centre d’un quartier, elle marquait l’espace.
Certains doivent se dire que je chiale, tant pis, j’ai mes opinions..
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16 janvier 2013 à 09 h 14
Je cite encore
l’église de Boischatel, parfait exemple d’intégration de nouvelle construction avec les éléments architecturaux de l’ancienne église. Je ne sais pas si ce genre de projet aurait pu se faire ici.
Sur la photo, on voit que les clochers ont été conservés. Quelqu’un sait s’ils vont être récupérés?
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16 janvier 2013 à 09 h 31
À mon avis, la meilleure référence de conversion en habitation est celle-là, au Québec:
http://imtl.org/edifices/Saint-Jean-de-la-Croix.php
N’empêche, on dirait que les mentalités à Québec ont régressé ces dernières années… Les promoteurs n’ont plus l’intérêt de conserver le vieux, on voit carrément un mépris pour les « vieilles affaires ». C’est quand même dommage que notre bijou de ville soit rendu sous Montréal pour l’intégration de vieux édifices dans de nouveaux projets, où on compte une bonne dizaine de projets qui intègrent de vieux édifices, ou au minimum les façades.
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16 janvier 2013 à 12 h 04
Effectivement je ne comprend pas qu’un ville classée à l’UNESCO ait autant de largesse pour démolir et remanier son patrimoine.
– La façade de l’ancien hippodrome
– L’ensemble du patro St-Vincent-de-Paul, sur la côte d’Abraham. Un des restant du pâté de maison qui existait à cet endroit avant le percement du quartier pour construire les autoroutes Montmorency-Dufferin.
– L’ensemble du monastère des Franciscains : heureusement, le promoteur reconstruit à l’identique la partie faisant façade sur Grande Allée
-Presbytère de l’église St-Dominique, pour y construite une annexe au musé. Très bien, la chose est louable, mais le pavillon qui sera construit à cet endroit sera en total contraste avec le quartier, son musé néo-classique, l’église néo-gothique qu’elle voisinera, etc.
– L’immeuble du 235 St-Vallier Ouest, celui du Delirium Tagball. En mauvais étant, certes, mais une bonne restauration aurait permit de conserver ce gros édifice de type industriel – rappelons que l’îlot des Tanneurs avait cette vocation à l’époque. Son cachet rustique et ses murs intérieurs de briques en auraient intéressés plusieurs. Motif : construction de condos urbains. Rappelons aussi qu’une bonne partie de ce quartier avait été démoli à l’époque pour faire place à ce que nous connaissons aujourd’hui comme étant les Stationnements Dorchester, derrière la Fabrique. Du grand art !
-L’ancienne boucherie Bégie, anciennement au 520 rue La Salle, ainsi que les 523, 527 et 531, rue de la Reine, dans St-Roch. Immeubles d’appartements, typique du quartier. Motif : construction de condos urbains, nommé le District 03. Là encore c’est à n’y rien comprendre ! Un spécialiste proposait récemment de faire protéger les zones anciennes des vieux quartiers de Québec hors Vieux-Québec, à savoir St-Roch, St-Sauveur, St-Jean-Baptiste, Montcalm. Je lui souhaite bon courage.
– À suivre : Maison Maurice Pollack, Maison à côté de la tour Martello numéro 2, ETC. ETC.
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16 janvier 2013 à 13 h 29
Heureusement qu’on a des projets pour restaurer des éléments d’importance comme le Manège militaire, le monastère des Franciscains et les Nouvelles casernes, sinon, pour le reste, les éléments moins importants au niveau historique prennent facilement le bord, même s’ils ont un intérêt architectural. J’ai encore le goût amer de la perte de la facade centenaire du pavillon central d’Expo-Cité (ou l’hippodrome, si vous préférez).
N’oublions pas de garder l’oeil ouvert pour des édifices tels que l’église Sacré-Coeur-de-Marie.
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16 janvier 2013 à 12 h 47
C’est toujours rigolos les gérants d’estrade qui n’ont pas de sous à mettre dans aucun projet et qui voudraient l’argent des autres.
Entre un église morte depuis des lustres et puis un nouveau bâtiment fonctionnel pour y loger des gens, le choix est facile.
À ceux qui dirait qu’il pourrait la convertir, oui c’est vrai, je suis bien d’accord avec vous, mais il faudrait aussi parfois que vous respectiez ceux qui désire ne pas s’enfoncer dans un gouffre financier pour une pelleter de belle pierre sans réelle valeur dans le cas ci-présent.
Autrement, je vous suggère d’aller vider vos comptes en banques et de participer à un projet, à notre tour on pourrait vous regarder aller.
Pour ma part je dis bravo à la personne qui prend le risque de démolir et de reconstruire dans ce quartier.
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16 janvier 2013 à 15 h 10
Oui mais l’église aurait pu servir comme bâtiment fonctionnel pour y loger des gens. C’est ce choix qui aurait été le plus facile.
Là nous aurions fait des économies. Pas de gaspillage ! On réutilise le même édifice, les même structures, sans démolition. Un édifice fait, je le répété, de matériaux nobles et durables.
Je ne suis ni entrepreneur en construction, ni architecte pour ma part. Un simple citoyen seulement, qui a le droit de regard sur sa cité.
Pour ma part, je me dis exaspéré du manque de vision à long terme d’une société qui prend le risque de démolir et de reconstruire à tout vent. Imaginez si nous aurions détruit ainsi le Vieux-Québec ou le Vieux-Montréal à peine 100 ans après leur édification respective ?
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16 janvier 2013 à 15 h 59
Pour avoir déjà visiter/photographier des églises convertie en logement, je te confirme que ça coûté chère et que les logement ne sont pas très fonctionnel avec des formes étranges. Ce n’est pas l’idéal, disons.
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16 janvier 2013 à 16 h 21
J’ai remis votre commentaire à un architecte pour voir si votre hypothèse est réalisable à des coûts qui peuvent être raisonnables. Si réponse, je publie.
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