Le Fil
Brigitte Trudel
Une étudiante en architecture partage en photos son voyage de recherche aux Pays-Bas, où elle a fait l’expérience de la densité urbaine
Vivre tassés comme des sardines, c’est étouffant? «Au contraire!», assure Marika Drolet-Ferguson. L’artiste et étudiante à la maîtrise en architecture veut en faire la preuve avec son exposition «La densité confortable à Amsterdam» présentée du 21 janvier au 15 février à l’École d’architecture.
Densité et confort: ces deux mots mis ensemble font sourciller, admet celle qui a aussi étudié en arts visuels. Pourtant, leur compatibilité lui est apparue comme une évidence aux mois de juin et juillet derniers alors qu’elle habitait le quartier historique de Jordaan à Amsterdam. «C’est le coin le plus densément peuplé de la ville avec 19 458 habitants par km2, explique la jeune femme. Par comparaison, les arrondissements de la ville de Québec comptent en moyenne 1 137 habitants par km2.»
18 janvier 2013 à 20 h 48
La densité de Québec bien que faible, est plus élevée que 1137 habitants/km^2 étant donné que plusieurs secteurs sont boisés et d’autres sont agricoles.
Je suis pour une densification douce de la ville, mais je n’aime pas lorsqu’on utilise les chiffres sans discernement.
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19 janvier 2013 à 11 h 23
J’ai eu la chance de vivre dans une petite ville d’europe 4 fois plus dense que Québec. Toutes les habitations avaient de 9 à 12 étages. Cette concentration était très stimulante. Il y avait une telle énergie, les commerces étaient toujours bondés, tout se faisait à pied car la ville ne fait 4 km de large pour 200K habitants. Aucune perte d’espace. Les parcs étaient magnifiques, les rues irréprochables.
Un autre avantage de cette densité était l’étonnant système souterrain de collecte automatique des déchets. On déposait les ordures dans une borne et elles disparaissaient. Plus de sacs sur les trottoirs, plus de camions, plus d’odeurs. C’était vraiment génial ce truc.
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19 janvier 2013 à 13 h 35
Merci pour votre témoignage! On peut connaître le nom de cette « ville modèle »?
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19 janvier 2013 à 16 h 08
Laquelle?
Narbonne sera ainsi la première ville française (2007) a bénéficier d’un tel système. Pourtant la technologie ne date pas d’hier puisqu’elle a été installée pour la première fois en 1961 dans un hôpital suédois et durant ces 40 dernières années, le nombre de villes équipées de ce système n’a cessé de croître. Stockholm fut la première et compte aujourd’hui 85 réseaux souterrains de collecte des déchets, 100.000 logements sont ainsi connectés. Barcelone a installé son premier système en 1992 et est équipée actuellement de 50 km de réseaux. Plus anecdotique, le parc d’attractions Disney World en Floride par exemple a été équipé ainsi que le village olympique de Munich pour les jeux de 1972 et El Parque de las Naciones de Lisbonne conçu à l’occasion de l’Expo Universelle de 1998.
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