Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le vélo hivernal ne fait pas l’unanimité chez les usagers de la route

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 février 2013 18 commentaires

Radio-Canada
Québec

Une vingtaine de cyclistes ont pris d’assaut les rues de Québec pendant 24 h, samedi et dimanche, afin de promouvoir le vélo pendant la saison hivernale. Action citoyenne à vélo, l’organisme qui a mis sur pied l’activité, voulait démontrer qu’il est possible de faire de pratiquer ce sport toute l’année, mais cette pratique ne fait pas encore l’unanimité auprès des différents usagers de la route

La suite

Voir aussi : Vélo.


18 commentaires

  1. Louis Lamontagne

    17 février 2013 à 20 h 19

    Il est tout a fait possible de faire du vélo l’hiver, mais à certaines conditions. D’abord se servir de sa tête, utiliser des trajets moins achalandés, comprendre qu’il y a moins d’espaces entre libre sur la chaussée, que les risques de chutes sont importants…

    Je fais du vélo l’hiver, mais je devrais dire par temps froid. Si je remarque que la chaussée est trop enneigée j’y renonce et cet hiver contrairement à l’hiver dernier c’est plus compliqué, les risques sont plus importants et rouler dans la neige c’est pas vargeux.

    Encore une fois, il faut se servir de son jugement et de sa tête (et bien la protéger, une tuque). Il y aura toujours des sans-fout-la-mort pour nous nous faire mauvaise image, mais le vélo l’hiver c’est possible.

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    • julien

      17 février 2013 à 20 h 58

      Effectivement, c’est possible, et ce peut même être sécuritaire. Cependant, il faut aussi se demander s’il est mieux d’investir pour entretenir plus de pistes l’hiver, ou vaut-il mieux investir pour développer plus le réseau pour les 3 autres saisons? Quand je regarde le plan directeur des pistes cyclables de 2008, il me semble que la Ville est déjà pas mal en retard sur plusieurs actions…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      17 février 2013 à 22 h 10

      Dans le texte de l’article, un chauffeur de bus parle du boulevard René Lévesque. Et de son danger pour les vélos. Il a raison. A mon avis. J’en fais le constat chaque semaine.

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      • Denisb

        18 février 2013 à 08 h 12

        J’ai effectivement vu des scènes sur René Lévesque qui m’ont donné des frissons dans le dos…de la part de cycliste qui porte des casques pour leur sécurité. Chercher l’erreur.

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      • Jean Cazes (Monlimoilou)

        18 février 2013 à 18 h 12

        Pertinent commentaire, ici, de Denisb qui soulève de nouveau un effet pervers du port du casque : le sentiment d’INVULNÉRABILITÉ qu’il procure à beaucoup d’usagers et qui y vont fort sur la vitesse et la témérité. Danger accru, donc, pour leur sécurité et celle des autres… cyclistes, entre autres sur les pistes cyclables!

        Faites une revue de presse des accidents mortels impliquant des cyclistes au Québec ces dernières années, et vous verrez que les victimes sont rarement les usagers « ordinaires » et urbains qui roulent à 12 ou 15 km/h – j’en suis – comme on les retrouve en grand nombre au Pays-Bas, par exemple.

        http://blogue.monlimoilou.com/2012/velo-casque-sans-obligation/

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      • Louis M.

        18 février 2013 à 18 h 52

        « les victimes sont rarement les usagers « ordinaires » et urbains» Vraiment!? Une part importantes des accidents se produisent en milieu urbain, notamment à Montréal. Certes, il y a eu plusieurs accidents spectaculaires qui sont bien tristes impliquant des cyclistes sportifs (que vous tentez d’éviter de mentionner) notamment celui Rougemont et celui dans le secteur de Pont-Rouge cet été, mais dans les deux cas les cyclistes étaient en leur plein droit et rien ne les a protégés de mauvaise conduite automobile (dans les deux cas, les automobilistes n’ont pourtant pas été accusé…).

        Ne mêlez pas les choses…

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      • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

        21 février 2013 à 08 h 57

        @Jean Cazes : Je n’ai jamais ressenti ce que vous appelez un sentiment d’invulnérabilité attribué au casque à vélo. Le casque protège partiellement des TCC, principale conséquence des chocs craniaux, mais Il faudrait être vraiment naïf pour y voir une protection réelle contre quelques tonnes d’acier roulant…

        Pourrait-on dire que la ceinture de sécurité encourage les automobilistes à l’imprudence ?

        Les fantasmes et les idées reçues sur les cyclistes sont légions, en voici une que j’ignorais…

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  2. Louis Lemire

    17 février 2013 à 23 h 22

    Ce n’est pas tant une question d’hiver ou d’été. C’est une question de jugement. Règle générale, les « vrais » usagers du vélo s’organisent pour être vus (lumières, couleurs voyantes, bandes réfléchissantes), pour rouler sécuritairement tout en s’abstenant les quelques jours où les conditions ne le permettent vraiment pas.
    Cependant, il y a trop de « bolos » qui roulent n’importent comment, à contre-sens, sur les trottoirs, sans éclairage le soir, vêtus en noir; eux sont vraiment dangereux.

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  3. pbegin Utilisateur de Québec Urbain

    18 février 2013 à 06 h 53

    Pour le développement du réseau et son déneigement: Pourquoi pas des licences avec droits, frais et assurances pour son financement?

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    • Robert

      18 février 2013 à 08 h 48

      Hum, pourquoi donc? Tout le réseau routier municipale est payée avec nos taxes municipales.

      Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour un réseau cycliste. Si l’on doit absolument faire payer à l’utilisation l’un des deux, autant y aller avec celui que l’on veut décourager au profit de déplacements moins chers, plus écologiques et qui mettent en forme. Ça va libérer pas mal d’argent pour des pistes cyclables, qui ne coûtent pratiquement rien.

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  4. Philippe Bourque Utilisateur de Québec Urbain

    18 février 2013 à 10 h 13

    Bonjour, je vous invite à lire régulièrement ce blog

    http://www.copenhagenize.com/

    Il met en évidence les efforts et actions faits par les urbanistes à Copenhag, au Danemark, pour faire passer le vélo de 1% à 34% des déplacements quotidiens depuis 20 ans. Il prend aussi le temps de déboulonner plusieurs mythes qui sont souvent énoncés quand vient un billet comme celui-ci.

    En voici quelques-uns:

    -Plus il y a de vélo, moins il y a d’accidents
    -Le vélo se pratique de façon sécuritaire en toute saison
    -Une culture du vélo peut se former même en région montagneuse
    -Le port du casque est peu populaire où le vélo l’est beaucoup
    -Le vélo est le mode de déplacement énergie/distance le plus efficace

    En gros, ce que le site nous apprend, c’est que c’est une question de volonté politique d’un développement plus humain et sécuritaire qui fait la réelle différence dans l’utilisation et la popularité du vélo, pas la météo, la topographie ou le type de ville.

    Pour l’exemple présenté ici, le vélo l’hiver à Québec, oui, c’est très dangereux, mais uniquement parce que la ville n’offre pas des conditions sécuritaires et propices au vélo.

    Faire de la voiture à Québec l’hiver, ce serait aussi très dangereux si elle avait les mêmes conditions que le vélo. N’importe quel moyen de transport le serait dans ces conditions.

    Tout est une question de volonté politique. Faites exploser le nombre de pistes cyclables de qualité à Québec et vous verrez le visage de la ville changer.

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  5. Jean Cazes (Monlimoilou)

    18 février 2013 à 13 h 59

    Bonjour,

    J’ai pris l’habitude de me déplacer assez régulièrement à vélo, l’hiver, depuis la saison 2008-2009, entre chez moi et mon lieu de travail dans Lebourgneuf. J’en conviens toutefois, il faut faire preuve de jugement : mon premier critère? Les chemins sur l’asphalte! Ainsi, avec les hivers peu neigeux que l’on a depuis 4 ans, au pif, je dirais que la bicyclette constitue mon mode de transport pour 40% du temps.

    Cela dit, merci à Philippe pour la référence à Copenhague!

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  6. jfmartel

    18 février 2013 à 16 h 04

    « Une vingtaine de cycliste prennent d’assaut pendant 24 heures… » On a plus les assaut qu’on avait!

    Sérieusement, y’a vraiment un overexposure à toute ces « micro manifestations » écolo/vert/eco/hipster/etc.

    Quand je vois des cycliste même en condition de tempêtes de neige, c’est juste sans-dessins. Pouvez-vous lâchez un peu la conscience verte et le dépassement de soi-même et dépenser 5$ pour prendre une aller-retour d’autobus.

    De ce que je connais, le Danemark est loin d’avoir un climat identique au Québec. Il faut arrêter de tout comparer avec l’Europe à savoir que tout est bon là-bas…

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    • Louis M.

      18 février 2013 à 16 h 49

      Je trouve toujours drôle de lire ce genre de commentaire: «le Danemark est loin d’avoir un climat identique au Québec.». C’est d’autant plus drôle que les gens de Copenhague disait «nous ne sommes pas italiens» ou «nous ne sommes pas hollandais» quand la ville a voulu créer ses premières zones piétonnes et favoriser le vélo plutôt que la voiture il y a une trentaine d’années. Pourtant, tout ça a été un sacré succès!

      Mais puisqu’on veut toujours comparer d’égal à égal, bien que cela n’existe pas entre deux villes, prenons le cas d’Oulu en Finlande. Là-bas, 30% des gens continue de faire du vélo en hiver. Ils vivent pourtant tout près du cercle polaire arctique!

      On peut aussi apprendre de Minneapolis, Helsinki, Umea (Suède)…

      Deux petites lectures:
      http://www.copenhagenize.com/2010/12/winter-cycling-in-umea-sweden.html

      http://blogs.calgaryherald.com/2013/02/14/winter-cycling-is-still-a-novelty-but-other-cities-show-how-it-can-work/

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    • Al Capone

      20 février 2013 à 10 h 24

      C’est vrai que les médias accordent souvent une importance démesurée au brainwash écologiste et à l’industrie de la pauvreté. Moi perso je fais du vélo 8 mois par année pour me rendre à mon travail et j’ai songé au vélo d’hiver mais c’est trop de logistique et compliqué. Mais à Mtl je vois de plus en plus de gens pratiquer le vélo d’hiver c’est fou comment le nombre de cyclistes a augmenté ces dernières années. Tant mieux!

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